Le Garde-mots - Alexithymie - CommentairesJ'ai un garde-mots comme d'autres ont un garde-manger. Pour les mots et le fromage c'est mieux qu'un réfrigérateur.
Les nouveaux billets sont affichés le lundi et le vendredi.2020-06-09T07:04:39+02:00Alain Horvilleururn:md5:1027DotclearAlexithymie - HAMOSSurn:md5:35b09e2e27506d03101efaacca42acd22009-04-17T01:17:10+02:00HAMOSS<p>J'aime les mots , j'aime le garde-mots<br />
Faites qu'ils s'entrechoquent et tintent<br />
Comme cristal Oui, les mots dits ne meurent jamais !<br />
Maudits mots qui une fois dits ont droit à l'Eternité<br />
Avantage et danger suprême<br />
Mots assassins, mots frontières, mots cercueils</p>Alexithymie - Dinourn:md5:050ab16ff3672eb8c0d1d62a66f353a62007-05-30T18:56:13+02:00Dino<p>Le débat est si intéressant que je ne peux pas rester indifférent, surtout
en ce qui concerne l'étymologie grecque: Le préfixe grec αλεξι... correspond
exactement à sa traduction française "para..." qui a donné plusieurs termes,
comme para-tonnerre, para-chute, para-pluie, para-sol, etc., dans le sens de
"arrêter" et non pas dans le sens de "parallèle". L'étymologie de θυμός, donnée
par Le Gardien est plus que correcte: en ancien grec ça équivaut à "âme" qui,
évolué, est devenu "état d'âme" et a fini par signifier en grec moderne
"colère". Je pourrais continuer mon exégèse, mais vous pouvez déjà tirer vos
conclusions.<br />
PS. Le nom Αλέξανδρος (Alexandre) possède la même racine: Celui qui arrête
(repousse, stoppe) les hommes.</p>Alexithymie - Le Garde-motsurn:md5:789484c27ae54bfb5afc7ba6e322f81d2007-05-29T23:17:40+02:00Le Garde-mots<p>L'enjeu est peut-être également le personnel contre le collectif.</p>Alexithymie - Dominique Autiéurn:md5:4f89fa30b0c0db53dc388fc2c2f3e0212007-05-29T20:11:30+02:00Dominique Autié<p>« Faut-il fixer le sens des mots ? » Ni des mots, ni de la langue ! qu'elle
vive, qu'elle vive sur la Toile comme ailleurs, et vous y contribuez.<br />
En la circonstance, nous sommes devant un concept forgé par des cliniciens,
c'est-à-dire des scientifiques (les sciences humaines revendiquent le statut de
sciences, leurs concepts sont leurs outils). Dire, en 1972, aux États-Unis, que
la société de l'information produit 8 % de citoyens qui, à des degrés divers,
ne disposent pas d'un accès suffisamment aisé à la langue (l'outil et tout le
matériel – y compris affectif – qui fait fonctionner l'outil) pour entretenir
des relations fluides avec leur environnement humain, voilà qui a le mérite de
la clarté : alexithymique est celle ou celui qui se mure, jusqu'à la phobie
sociale, faute de pouvoir « donner langue » aisément à ce qu’il ressent pour le
partager avec le monde qui l'entoure : il est a-lexis, sans mots. Ce constat
interpelle bien d'autres corporations que les professionnels affilés à la
psychiatrie et ses annexes. Il concerne chacun de nous, familles, pédagogues,
acteurs comptables du lien social. Ainsi que les professionnels de la
langue…<br />
Une tout autre chose est d'affirmer, pour préserver les étroites frontières de
son pré carré, que si l'alexithymique ne communique pas, c'est parce qu'il n'a
rien à communiquer, souffrant d'un blindage qui lui fait « repousser son âme »
(alexein), ses affects, ses émotions.<br />
En clair, votre premier lecteur – qui signe pourtant Alexis – le guerrier qui «
repousse l’envahisseur » ! – vous donnait très rigoureusement l'étymologie à
laquelle Peter Sifneos eut recours en 1972 pour forger le concept. Et, de façon
très significative, vous donnez aussitôt après la seconde interprétation, celle
de l'école française représentée par Maurice Corcos, qui gomme toute la
spécificité des observations et des analyses américaines de 1972, faisant de
l'alexithymique un malade que, fondamentalement, il n'est pas ! – ou pas
encore…<br />
Il ne s'agit plus tout à fait, convenez-en, d'observer la langue évoluer au gré
des usages comme un entomologiste se délecte des folâtreries de ses petites
bestioles. Prendre l'alexithymie pour ce qu'elle est, telle qu'elle a été
identifiée avec une étonnante finesse d'analyse et une évidente empathie par
Peter Sifneos, impliquerait que le "psy" ne soit plus seul compétent devant
cette souffrance. Je vous laisse dérouler la suite, qui vous désigne les enjeux
et vous donne la clé de cette bataille étymologique.<br />
Merci à vous, en tout cas, de faire place à ce débat.</p>Alexithymie - le gardienurn:md5:6a9d5c78578267006b80b117d26b63792007-05-29T09:13:38+02:00le gardien<p>Votre interpellation est intéressante. Le dictionnaire subjectif que je
tiens ne peut que se nourrir de remarques telles que la vôtre. Ainsi il y a eu
un détournement de sens par rapport à ce que voulait l'auteur initial, Peter
Sifneos ? C'est le sort de tous les mots ! Je ne conteste pas ce que vous
dites, vous connaissez la question de l'alexithymie mieux que moi. J'élargis
seulement le débat : faut-il fixer le sens des mots ou les laisser évoluer au
gré du caprice de leurs utilisateurs ?</p>
<p><br />
Cet échange me donne l'occasion d'ajouter l'adresse de votre site dans mes
liens.</p>Alexithymie - Dominique Autiéurn:md5:6196da18bd9f9d00193a0a51bf85fff52007-05-29T08:02:52+02:00Dominique Autié<p>Je m'inquiète seulement ce matin du fait que votre site arrive en toute
première occurrence lorsqu'on appelle "Alexithymie" sur Google… juste devant le
mien (sourire).<br />
Je suis toutefois sérieux : vous trouverez dans mes pages la démonstration
d'une manipulation étymologique perpétuée par les sciences humaines françaises.
Peter Sifneos est on ne peut plus clair : l'alexithymie, c'est le mal de la
société de l'information ! Avant qu'il ne forge en 1972 le terme d’alexithymie
après en avoir formulé le concept au cours des huit années précédentes, deux
cliniciens américains avaient décrit « des patients psychosomatiques incapables
de verbaliser leurs affects », qu’ils avaient, faute de mieux, qualifiés
d’illettrés émotionnels.<br />
Ramener l'alexithymie à une variante de l'athymie, c'est nier que la langue est
au cœur de ce syndrome. Ce déni en dit long.<br />
L'homme de parole et d'écriture que vous êtes ne peut abandonner cette
souffrance à des experts qui en récusent la vraie nature.<br />
Très cordialement à vous.</p>
<p>Voir sur mon site (notamment) : <a href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/2005/04/08/vertige_de_l_etymologie" rel="nofollow">
Vertige de l'étymologie</a>.</p>Alexithymie - le gardienurn:md5:3f415ab3306255135472f579305e2af42007-05-16T00:11:31+02:00le gardien<p>Comment répondre à cette question ? Les causes sont variables. Il y a
nécessairement une souffrance, mais ensuite, chacun à son chemin
individuel.</p>Alexithymie - marie Journ:md5:23020f858c602c092dda03339c38652f2007-05-15T23:21:50+02:00marie Jo<p>Mon epoux est alexithymique. Je decouvert ces 4 symptomes quand j'ai
commencé à le connaitre. Ce fut très difficile à vivre. Aujourd'hui je connais
le nom de son trouble. On pourrait meme supposer que ces gens sont par
conséquent très personnels et un peu coupés des autres comme un peu les
autistes, des sauvages.<br />
De quel origine tient ce trouble ? suite à un traumtisme . j'aimerai savoir
pourquoi cela ? suite à un choc psychologiue important (mort de la mère ou du
père par ex) Merci</p>Alexithymie - Le garde-motsurn:md5:3ae48d6bb1ee574495d52b5fc23f63db2006-02-21T17:03:34+00:00Le garde-mots<p>Je viens de l'<a href="http://blog.legardemots.fr/post/2006/02/11/524-portrait-robot" rel="nofollow">ajouter</a> à
l'instant. J'ai écrit l'embryon de ce billet le premier jour du blog. Votre
question me donne l'occasion d'y revenir et de l'implémenter.</p>Alexithymie - coucouurn:md5:82de522336a73f3f556feb2ee2912e4e2006-02-21T16:39:44+00:00coucou<p>ou on trouve l'origine dumot robot sur VOTRE sIte,<br />
</p>Alexithymie - Le garde-motsurn:md5:57fc129e2612ca134276e186536d026e2005-05-15T23:30:33+00:00Le garde-mots<p>D'après ce que je crois le vide émotionnel est l'incapacité à avoir des émotions, alors que l'alexithymie correspond à l'incapacité à les ressentir et à les exprimer. Du point de vue de la perception par l'entourage c'est peut-être la même chose, mais dans l'intimité de l'être il y a une différence. Il y a sans doute les mêmes comportements chez les hommes et chez les femmes dans ce domaine, sauf en ce qui concerne les variantes liées à l'éducation (tu es une fille tu dois te comporter comme ceci, tu es un garçon tu dois te comporter comme celà).</p>Alexithymie - célineurn:md5:3e6eeb5e84dd95dbe007bc95faa2bd502005-05-15T23:13:43+00:00céline<p>Y a-t-il une corrélation avec le "vide émotionnel" décrit par le Dr Gratch: "si les hommes pouvaient parler..."?<br />
Ce phénomène touche-t-il l'homme et la femme de la même façon, dans les mêmes proportions?</p>Alexithymie - Legardemotsurn:md5:91b5347b08169f5e39ee427abdf7acbd2005-04-12T16:55:05+00:00Legardemots<p>Merci pour l'indication de ce livre.</p>Alexithymie - Alexisurn:md5:d2c569d108b71d103fbaca26481be0c72005-04-12T16:30:30+00:00Alexis<p>Ma source concernant l'éthymologie "greco-romaine" provient du best-seller "l'intelligence émotionnelle" de Daniel Goleman: les "émotions qui laissent sans mots". L'image est également belle ...</p>Alexithymie - Le garde-motsurn:md5:ce3c2cb99048648386ddaba031d4d7ef2005-04-12T10:48:17+00:00Le garde-mots<p>L'étymologie est gréco-grecque: alexein, repousser, et thumos, âme. Le professeur Peter Sifneos (États-Unis) a forgé ce mot en 1972 en partant du fait que les alexithymiques sont très froids avec leur entourage.</p>Alexithymie - alexisurn:md5:22a610cf9c0f46117c7346bc44bdb8532005-04-11T22:27:23+00:00alexis<p>Je me permet de donner l'éthymologie:<br />
a - lexis : sans - mots<br />
thymie : émotion<br />
Mot inventé de toute pièce par l'auteur précité en 72 je crois. J'ai aussi l'impression que c'est un mélange de latin et de grec ?</p>