Le Garde-mots - Amphigouri - CommentairesJ'ai un garde-mots comme d'autres ont un garde-manger. Pour les mots et le fromage c'est mieux qu'un réfrigérateur.
Les nouveaux billets sont affichés le lundi et le vendredi.2020-06-09T07:04:39+02:00Alain Horvilleururn:md5:1027DotclearAmphigouri - kimurn:md5:a5e2668f31c4fd7201d3c8713627ed1d2006-12-18T08:57:22+01:00kim<p>(...)guirlandes qui s'entichent qui plus est d'une foulitude de grelots qui
n'en finissent pas de vous casser les oreilles et le reste avec une cacophonie
qui osa s'appeller "Communication"! Revenons donc à la com et constatons avec
légitime effroi l'état de délabrement des murs et les immondices qui jonchent
la moindre centimètre carré de rue.. Ca s'appelle parler! Au pretexte d'être
compris, et Dieu sait quelles contorsions de l'esprit et parfois du corps
faut-il faire pour en saisir le 10ème du sens, ca vous tronque l'harmonie
linguistique toujours plus profond, au point d'en arriver au noyau dur: ça
commence déjà le langage de signes à gauche à droite... Non il y'a d'autres
moyens pour signifier aux sourds-muets qu'on compatit à leur malheur!</p>Amphigouri - Christineurn:md5:2d6a7c4e375272b7c30656aa2c22fa742006-12-16T23:02:05+01:00Christine<p>Mais revenons à la communication et à l'enrobage qui comme des oriflammes
parcourt le cerveau de la guerrière non assouvie par la bataille de pelochons,
embrigadée dans un autère lieu de débauche ou les paroles n'ont que peu
d'hygiène d'où il s'en suit une ribambelle de guirlandes grotesques de mots et
d'entrechats de paroles vociférantes à l'endroit et à l'envers de la grisaille
du ciel.</p>Amphigouri - dumbyurn:md5:4733b4df8c59faeb6d1ad9fd42ba658e2006-12-15T23:25:38+01:00dumby<p>merci garde pour ce mot du 5 janvier.<br />
je traine toujours dans la blogosphere, je regarde et lis...<br />
bon week end<br />
dumby</p>Amphigouri - nikalyurn:md5:b55aae1e96130c85095f97906f26ca122006-12-15T22:30:17+01:00nikaly<p>Encore...<br />
Je vous ai lié à mon blog... Il est moins sérieux, mais un bon mélange entre
langues (allemand, francais, anglais), mélancholie, musique, pensées, photos,
du sérieux et des choses légères...</p>
<p>Bonne soirée et merci de ce site.</p>Amphigouri - Le gardienurn:md5:455916994704246320402af2b5bd4b142006-12-15T22:28:50+01:00Le gardien<p>Bonjour, Dumby. Content de savoir que tu es toujours dans la blogosphère.
Ces deux mots méritent réflexion. Grossièrement nous avons tous une idée, mais
en détail ? J'ai besoin d'y réfléchir. J'afficherai le mot "secte" le 5
janvier. A bientôt.</p>Amphigouri - dumbyurn:md5:d4625fd78045268bc7613c68b394d6db2006-12-15T18:38:12+01:00dumby<p>Garde,<br />
serait il possible de donner la definition d'une secte et d'une religion
?<br />
la difference que je fais, mais elle doit etre erronee c'est qu'une secte va
embrigader, deformer la realite, souvent au profit d'un gourou et le tout dans
un systeme communautairem avec une notion tout de meme de liberte de sortie du
mouvement controllee...<br />
mais plus je reflechis et plus je me dis qu'aujourd'hui cette definition qu'on
le veuille ou non, convient egalement aux religions existantes...<br />
je ne veux pas lance un debat secte/religion, juste avoir une definition
precise des deux termes comme vous savez si bien le faire.<br />
merci<br />
dumby</p>Amphigouri - qmjdurn:md5:e24df6b14d5a520a002fa789c783ab1c2006-12-15T14:12:52+01:00qmjd<p>et dont la diversité d'objectifs multiples à l'intérieur du même appareil ,
didactiques élaborées souvent en fonction de la description théorique des
formes féminisantes opérant clairement à contre-jour et dont la diversité des
métalangages font obstacle à la communication sur les voies de communication
parce que trop massivement érigées dans une tour d'ivoire chaotique et isolée
des pratiques virtuelles...</p>Amphigouri - le gardienurn:md5:7b8c2779b788b8a5289da860305212212006-12-15T11:07:35+01:00le gardien<p>Dandylan: d'accord. Faisons un <strong><span style="color: rgb(96, 191, 13);">AMPHIGOURI COLLECTIF</span></strong>. Je commence
:</p>
<p>"Sur la proposition particulièrement générale d'une personne douée pour les
arts muséographiques et hortifloraux, et dont la diversité d'objectifs
multiples à l'intérieur du même appareil, didactiques, élaborées souvent en
fonction de la description théorique des formes féminisantes opérant clairement
à contre-jour associées à la diversité des métalangages, font obstacle à la
communication sur les voies de communication parce que trop massivement érigées
dans une tour d'ivoire chaotique et isolée des pratiques virtuelles, n'hésitons
pas à déclarer par affirmation consentante et morale :</p>
<p>- Je suis proprement fatigué des ces commentaires qui s'engouffrent, Dieu
seul sait comment et le diable sait pourquoi, dans le labyrinthe tourbillonnant
qui mène vers on se sait quel limbes du commentaire avec cette particularité
remarquable que ceux qui partent le plus vite vers ces néants sont les plus
intelligents, les plus significatifs, signifiants et je dirais même meaningful…
les miens par exemples, et celui de ce matin en particulier qui parlait, je
crois, de jargon, de baragouin, de pataquès (qu’est-ce ?)et même de charabia ou
de pathos pathétique de l’expression. J’y faisais référence à quelque poème
oulipien sur mon âme et d'exquis mots, nourri de folles fables et ces jeux
d'amphigouri sourd : l'ampoulé, l'oiseux d'ores. Et déjà l'ange Icare est tombé
dans le sable… J'y parlais aussi de ce texte de défense de la langue française
: Lorsque nous ne parlerons plus que les langages enseignés dans nos écoles :
sabirs des grandes banlieues, dialectes de nos régions : breton, corse, basque,
occitan, alsacien, picard ou catalan, tous fort respectables puisqu’ils
constituent une part de notre identité et les piliers de notre langue mourante,
mais qui ne pourront jamais s’y substituer, peut-être retrouverons-nous les
restes de notre unité linguistique perdue dans des sanctuaires lointains qui
auront su perpétuer ce que par bêtise nous n’avons pas su préserver.</p>
<p>Mais ceci n'est pas suffisant. Soyons conscients de ce que notre démarche
peut avoir d'ouvre-boîte à rêve étriqué et essayons de penser le monde, tel
qu'il s'ouvre sous la dent de la passion autocuisante. Les explications
massives n’ont de cesse de raisonner avec le ressentiment général des
abnégations réduites à leurs plus complexes chagrins.</p>
<p>Il faut aussi, si l’on considère les faits déambulatoires, se tenir informé
des préceptes convaincus de manquer d’idolâtrie.<br />
Dans l’exemple qui suit nous devrons nous attarder sur l’insouciance qui
s’entrepose aujourd’hui à l’entrée des villes de communication. Nous verrons
ensuite l’incurvation éclectique d’une mise à l’étroit de la conscience
démographique, et nous finirons par nous demander ce à quoi nous ne répondrons
que subrepticement, et par petites congestions rapidement abordées.<br />
L’art apportera, par son essai d’excision véridique mais somme toute
incantatoire, un reflet matériel à notre sujet dépouillé de toute sociologie
exultée.<br />
Nous ne manquerons pas d’aborder non plus, l’affliction certaine des conditions
géostatiques s’imposant dans tout débat mis au service d’une avancée
fondamentalement culturelle.<br />
Ainsi, nous exacerberons l’information en toute justesse philosophique, mais
sans l’alourdir de principes de langage.<br />
Rétrospectivement, nous reviendrons sur la prévention du savoir, et sur le rôle
sécable qu’on pourrait alors lui concéder, sans volontariat excessif.<br />
Mises en rapport avec la possibilité sédimentaire du rudiment des langages
opposés, les transcriptions auditives des concepts affermis par la position
sociale, nous amèneront à réfléchir sur l’illumination fusionnelle des
transepts.<br />
Non sans réticence, nous ne pourrons nous empêcher de faire le constat alors,
de nos débordements réticulés et sans retenues.<br />
Et pour terminer cet essai une seconde et dernière fois, nous nous verrons dans
l’obligation de paralyser un instant notre raisonnement portant les stigmates
de la sténose labiale. Mais revenons à la communication et à l'enrobage qui
comme des oriflammes parcourt le cerveau de la guerrière non assouvie par la
bataille de polochons, embrigadée dans un autère lieu de débauche où les
paroles n'ont que peu d'hygiène, d'où il s'en suit une ribambelle de guirlandes
grotesques de mots et d'entrechats de paroles vociférantes à l'endroit et à
l'envers de la grisaille du ciel, guirlandes qui s'entichent qui plus est d'une
foulitude de grelots qui n'en finissent pas de vous casser les oreilles et le
reste avec une cacophonie qui osa s'appeller "Communication"! Revenons donc à
la com et constatons avec légitime effroi l'état de délabrement des murs et les
immondices qui jonchent la moindre centimètre carré de rue.. Ca s'appelle
parler! Au prétexte d'être compris, et Dieu sait quelles contorsions de
l'esprit et parfois du corps faut-il faire pour en saisir le 10ème du sens, ça
vous tronque l'harmonie linguistique toujours plus profond, au point d'en
arriver au noyau dur: ça commence déjà le langage de signes à gauche à
droite... Non il y'a d'autres moyens pour signifier aux sourds-muets qu'on
compatit à leur malheur! <strong><span style="color: rgb(96, 191, 13);">(...)</span></strong></p>
<p><strong><span style="color: rgb(96, 191, 13);">[Envoyez la suite en
"Commentaire", j'ajouterai au fur et à mesure des arrivées. Vous devez faire
des phrases assez longues, au besoin j'arrangerai ce qui sera un peu trop
compréhensible.]</span></strong></p>Amphigouri - le gardienurn:md5:7107201a2dd0a32d555b2bc1d49c24092006-12-15T10:45:46+01:00le gardien<p><strong>Phébus</strong> est un mot vieilli et inusité que je ressuscite pour
le plaisir de la sonorité. Il signifie "<span class="stab3">Style obscur,
ampoulé et alambiqué." Chateaubriand, par exemple, écrit "Donner dans le
phébus".<br /></span></p>Amphigouri - le gardienurn:md5:7990577c3fa36d5aa5643655b9fd96402006-12-15T01:14:08+01:00le gardien<p>Bonjour. Je n'oublie pas que tu m'as demandé le mot "Jéhovah". Tu l'auras le
22 décembre, comme prévu. Je n'y parlerai pas de cette secte, <em>du moins
directement</em>. Moi qui ne regarde jamais Fontaine et Bataille à la
télévision, j'ai fait une exception il y a quelques jours. Dans leur dernière
émission ils ont montré des parents qui ont renié leur fille quand elle a
abandonné les TdJ à 18 ans. Ils lui reprochaient même d'oser leur écrire des
lettres dans lesquelles elle leur disait son amour. Je connais aussi l'histoire
d'un petit de garçon de quatre ars qui avait eu l'occasion, à l'école, de
manger une part de gâteau. C'était une idée de la maîtresse, du fait qu'un de
ses copains avait son anniversaire ce jour là. Quand il retrouva sa mère il lui
dit, effrayé : "Maman, j'ai mangé du gâteau de feu ..." Alors tu comprends ...
En outre les TdJ sont <a href="http://blog.legardemots.fr/post/2005/12/20/467-synchronicite#c36280" rel="nofollow">créationnistes</a> ...</p>