Tout s'organise autour de la notion d'émetteur/récepteur, selon le schéma :

émetteur -------> récepteur

Dans ce schéma simplifié qui ne considère qu’un groupe de deux individus en train de communiquer, l’un est l'émetteur du message (c'est celui qui amorce la communication), de l'idée plus ou moins codée, l'autre en est le récepteur (celui qui reçoit le message et le décode). L'un dit, l'autre écoute.

Il apparaît très vite que la communication fonctionne dans les deux sens et que l'on doive plutôt utiliser le schéma suivant :

émetteur/récepteur <-------> récepteur/émetteur

On indique ainsi qu'aucun récepteur n'est vraiment passif. Il faut également souligner que les individus ne sont pas seulement des émetteurs et des récepteurs figés. Il y a entre eux une adaptation permanente des messages, ce qui fait que la conversation n'évolue pas exactement de la manière dont chacun des partenaires l'envisage. De ce fait, c’est en communiquant que l’on devient communicant.

Ajoutons que la communication ne se pratique pas seulement avec les mots mais également avec divers signes visuels et auditifs qui constituent le paralangage. On doit également prendre en considération le fait qu'elle s'établit souvent entre plus de deux personnes. Elle circule généralement dans tous les sens selon un schéma qui est tout sauf linéaire et que l'on peut considérer comme un réseau.

[sur une suggestion de hi3]
[Retrouvez ce billet dans
L'Almanach 2010 du Garde-mots
]