Le Garde-mots

Commentaires

1. Le dimanche 25 juin 2006, 01:47 par eden

Une valse à trois temps...hier, aujourd'hui et demain.
Tant de rythme pour un pas de plus ou un pas de moins, mais je vous parlerai bien de ce temps" que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre"... la bohème.

2. Le dimanche 25 juin 2006, 13:07 par Daniel

La complexité du système de conjugaisons accorde une place exorbitante aux temps du passé,modeste à ceux du futur,infime au présent; telle est ,d'ailleurs, la pente naturelle de nos inclinatione . Or,en nous tournant comme par instinct de sauvegarde vers l'amont de l'existence,nous oublions,parce que nous l'idéalisons ou y puisons nos déconvenues,qu'une découverte,une situation ou survenue-vécues ou subies autrefois - étaient tout naturellement resserrées dans l'étreinte de l'instant et surtout tendues vers l'avenir,c'est-à-dire vers l'inconnu ,l'incertitude glacée du lendemain.Au fond,les souvenirs que nous accumulons et que sédimente notre mémoire ne nous ressemblent plus.
De même,face au futur,il faut voir combien nous nous démenons,agitons,combien nous nous opiniâtrons dans nos projets,et avec quelle impatience,comme si,à la vérité,nous étions pourvus de quelque pouvoir pour atteindre immanquablement le but,alors même que ce que nous attendons- nous le savons pour en faire l'inlassable expérience, - nous échappera,lorsque se confondant dans queques heures,jours ou années,avec l'instant,le "rêve" se sera semblablement chargé à notre insu de nos tourments face à un autre abîme,à l'exemple de la source claire,qui,en rivière transformée,s'assombrit du limon qui lui pèse.
Ainsi,affectés de quelque strabisme,nous ne parvenons à fixer du regard le présent,sans superposer,en images déformées,nos réminiscences et nos espoirs.Cette "infirmité" nous fait entrer ,plus que jamais, dans la liturgie moderne des implorations ,commémorations et récriminations.
Cher Garde , tu as saisi ,dans une fulgurance dont tu es coutumier,que notre confiance dans l'immédiat faisait notre grandeur;permets-moi de citer tes vers:
"Epouse la réalité,
Retarde la légende"...

3. Le dimanche 25 juin 2006, 13:44 par Le garde-mots

Merci. C'est bien ma propre compréhension de ce poème.

4. Le dimanche 25 juin 2006, 14:16 par meryama

les gens courent toujours après le temps, mais c'est toujours le temps qui les rattrape ...

5. Le dimanche 25 juin 2006, 14:26 par khate

Temps qui défile ,
Par cent ou par mille !
Temps qui étincelle ,
Frêle balancelle !
Temps plus laborieux ,
Murmures joyeux !
Temps en pente douce ,
Et coussins de mousse !
Temps un peu entrevu ,
Paradis perdus !
Temps de désolation ,
Maigres consolations !
Temps de légèreté ,
Loin de la vérité ! ...

6. Le dimanche 25 juin 2006, 16:59 par xuan-lay

Bonsoir Alain.
N’est-ce qu’une question de temps ? Relatif pour Einstein, quantique pour Planck, lunatique pour l’inconditionnel, il n’est que la représentation d’un espace théorique entre deux points. Un tant soit peu valorisé, il demeure l’évènement, l’équilibre, et souvent le but. Ex nihilo nihil ! Bonne soirée, amicalement. xuan-lay

7. Le dimanche 25 juin 2006, 17:38 par vulcania

le temps est élastique
trop court, trop long
avoir le temps, avoir fait son temps
il peut se prendre s'il est bon
se passer, passoire, pressoir de nos mémoires
des Huns aux autres
on peut le perdre ou le gagner
courir après ce vif-argent

il s'accorde comme un piano
tempo de notre espace

aujourd'hui, orages

8. Le dimanche 25 juin 2006, 18:27 par Le garde-mots

Je vois que mon poème aiguise les esprits. Merci à tous.

9. Le dimanche 25 juin 2006, 22:27 par Clarissa

Pour S. Freud, le temps est le devenir d'une illusion ;-)

10. Le dimanche 25 juin 2006, 22:59 par Le garde-mots

Je suis assez proche de cette idée. Sur le plan philosophique, s'entend. Sinon je suis à l'heure à mes rendez-vous.

11. Le lundi 26 juin 2006, 18:26 par selva

passée par ici.........slalomant sur le temps..........( parce que sur la neige je sais pas faire)

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