Collectionneur de plumes à écrire et de
porte-plumes, y compris les porte-plumes à réservoir, c‘est-à-dire les stylos.
Du latin calamus, roseau à écrire.
Le père Savon, l’expéditionnaire, n’avait
point cessé de copier. Mais depuis quelques instants, il trempait coup sur coup
sa plume dans l’encrier, puis l’essuyait obstinément sur l’éponge imbibée d’eau
qui entourait le godet, sans parvenir à tracer une lettre. Le liquide noir
glissait le long de la pointe de métal et tombait, en pâtés ronds, sur le
papier. Le bonhomme, effaré et désolé, regardait son expédition qu’il lui
faudrait recommencer, comme tant d’autres depuis quelque temps, et il dit,
d’une voix basse et triste : « Voici encore de l'encre falsifiée ! » Guy de
Maupassant, L’Héritage.
[Ci-dessus : une plume à l'effigie de la reine Victoria.]
Commentaires
dans ma collection,
Mon truc en Plumes
mai aussi
Plum Pudding
Votre billet me rappelle des cours de calligraphie (italique, romaine, onciale) dont j'ai encore soigneusement gardé les plumes et l' encre. Le bonheur d'écrire des pages entières de lettres... Et puis, de copier de vrais textes. Aujourd'hui encore, je remplis mon vieux Shaeffer avec une bouteille d'encre bleue. Mais les occasions de m'en servir deviennent rares.
Ça me rappelle l'encre "bleu des mers du Sud", et d'ailleurs, elle existe encore.
Ah, les mers du Sud, nous n'avions pas le droit de l'utiliser en classe. A ce jour, j'utilise le bleu royal de Montblanc. Plus discret....
Et le rouge était (est toujours, je suppose) réservé aux enseignants...