Apanage
Par le gardien le vendredi 30 septembre 2005, 08:36 - Singumots - Lien permanent
Terme de féodalité. Fief que le roi accordait
à ses plus jeunes fils, et qui revenait à la couronne après l'extinction des
descendants mâles de la lignée, en compensation du fait que l'aîné devenait
roi. Ce principe évitait les partages susceptibles d'affaiblir la dynastie. Du
bas-latin apanare, donner son pain à quelqu'un, lui-même de
panis, pain.
Le mot signifie aujourd'hui: ce qui appartient en propre à quelqu'un; on l'emploie surtout dans un sens ironique et en l'accompagnant d'une négation. Exemple: "La politique n’est pas l’apanage des partis". Synonymes: attribut, avantage, prérogative, privilège...
[sur une proposition de TracesÉcrites]
Commentaires
Exercice oulipien:
La poésie n’est pas l’apanage des rimeurs.
La fierté n’est pas l’apanage d’Artaban
L’arrière-goût n’est pas l’apanage de la défaite
Le griffonnage n’est pas l’apanage de la note.
Le remord n’est pas l’apanage de l’étouffeur
L’indélébile n’est pas l’apanage de la marque.
La couronne de succès n’est pas l’apanage de l’entreprise.
L’embûche semée n’est pas l’apanage du chemin.
Le vagabondage n’est pas l’apanage de la pensée.
...
Parfois je ne sais plus dans quel sens il faut les mettre.
La bonté n'est pas l'apanage du sens ou est-ce la contraire?
Le sens contraire est l'apanage de la bonté.
Le surréalisme n'est pas l'apanage des dissecteurs.