Feudataires du silence
Par le gardien le dimanche 23 octobre 2005, 00:02 - Versimots - Lien permanent
En leurs cuisses
Elles adoubent le monde
Et leur emblème
Bec et vol sur champ de vérité
Flotte au rempart
De nos démences
Le vainqueur désignera l'aurore
Et dans l'aurore
Oublier les remparts
Effacés par la brume
Fini le champs des martyrs
Et dans l'horreur
A l'aurore je n'y suis plus
Assise sur la dune et dans le silence
A côté de moi la belle
Plonge aussi pour la clémence
Tout son monde au fond de mes vagues
Au matin qui s'éclaire
Je me retrouve seul
Mais un jour ma belle ma méduse
Me fera boire la tasse
Du matin au soir
Et ce jour là je m'éveillerai pour voir
Et plus jamais pour pleurer
Mes mains ne trembleront plus
Toutes réchauffées enfin
Par sa peau de parfum
Je flotterai sur ma victoire
Et l'aurore me désignera
Commentaires
Je sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'une intense joie de vivre en recrudescence m'empêche de comprendre le traître mot de cette histoire.
Moi non plus je ne comprends pas ce que j'ai écrit. J'écoute le rythme, j'adopte les mots et leur couleur. Garde ta joie, ce poème est pour ceux qui sont prisonniers de leurs rêves.
Jacquemard et Julia (extrait)
...
L'inextinguible sécheresse s'écoule. L'homme est un étranger pour l'aurore. Cependant à la poursuite de la vie qui ne peut être encore imaginée, il y a des volontés qui frémissent, des murmures qui vont s'affronter et des enfants sains et saufs qui découvrent.
René CHAR