En leurs cuisses
Elles adoubent le monde
Et leur emblème
Bec et vol sur champ de vérité
Flotte au rempart
De nos démences
Le vainqueur désignera l'aurore

Et dans l'aurore
Oublier les remparts
Effacés par la brume
Fini le champs des martyrs
Et dans l'horreur
A l'aurore je n'y suis plus
Assise sur la dune et dans le silence
A côté de moi la belle
Plonge aussi pour la clémence
Tout son monde au fond de mes vagues
Au matin qui s'éclaire
Je me retrouve seul
Mais un jour ma belle ma méduse
Me fera boire la tasse
Du matin au soir
Et ce jour là je m'éveillerai pour voir
Et plus jamais pour pleurer
Mes mains ne trembleront plus
Toutes réchauffées enfin
Par sa peau de parfum
Je flotterai sur ma victoire
Et l'aurore me désignera

La deuxième partie du poème est de C***.