L’âge de l’enfer
A remplacé l’âge du bronze

La terre est vierge
Devant le monstre
Au regard de flammes

Il n'est pas question de chanter
De rire
Ou d'être deux

Juste le meurtre du soleil
En sa précieuse nudité

Tout ce qui brûle donne l'occasion de vivre
Tout ce qui vit
A sa part de solitude
Tout ce qui résiste
Est grand
Et sans atour

Il faudra que je m’en souvienne
Quand viendra l’âge d’aimer