Le Garde-mots

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La fin du monde

Par le gardien le dimanche 30 avril 2006, 00:00 - Versimots - Lien permanent

La fin du monde est pour demain
Ou pour toute autre cérémonie

Un seul baiser
Celui qu'on donne à la lèvre du temps

Une seule arme
Celle qui tue

Ne va pas à la montagne
Elle est en toi

Ne marche pas vers l'arc-en-ciel
Tu le détruis

Commentaires

1. Le dimanche 30 avril 2006, 11:01 par khate: C'est dimanche, le garde-mots a le blues !
2. Le dimanche 30 avril 2006, 12:12 par Le garde-mots: Non le poème, c'est imposé tout seul. J'attache beaucoup d'importance au dernier vers qui dit, en quelque sorte qu'il faut respecter la nature. C'est naïf dans le contexte actuel, mais pas spécialement triste.
3. Le dimanche 30 avril 2006, 15:14 par khate: Pas "triste" plutôt " plein de ... je ne sais pas trop ... de "nostalgie" peut-être .
4. Le dimanche 30 avril 2006, 15:23 par Le garde-mots: Entièrement d'accord.
5. Le dimanche 30 avril 2006, 16:04 par joye: J'ai toujours trouvé drôle que "Revelations" (en anglais) se dit "Apocalypse" (en français) pour parler du dernier livre du Nouveau Testament, lorsque les deux mots existent dans les deux langues. La connotation de celui-là, pourtant, est beaucoup moins alarmant que celui-ci, au moins moi, je trouve.

J'aime tes poèmes, Garde-mots.

(p-s. hors propos, parce que je n'ai pas compris comment utiliser la tribune libre : as-tu jamais parlé du mot "philippique" ?)
6. Le dimanche 30 avril 2006, 16:08 par Le garde-mots: Non, je n'en ai jamais parlé. Je retiens ce mot pour un billet dans 15 jours ou trois semaines.
7. Le dimanche 30 avril 2006, 17:49 par kalima: le dernier "baiser qu'on donne à la lèvre du temps"
ce serait une très belle définition de la mort
8. Le dimanche 30 avril 2006, 18:09 par Le garde-mots: Mais oui. J'aime quand le lecteur reconstruit le poème à sa façon. Ça nous enrichit.
9. Le dimanche 30 avril 2006, 20:52 par Traces: En lisant votre poème m'est revenu en rebond un aphorisme écrit au petit matin dans un bus :
Quand il s'aperçut que le chant qui élevait la montagne n'était que l'écho de son cri, il s'envola.

En lisant les commentaires j'ai pensé que comme joye j'aimais vos poèmes et bravo à elle de l'avoir écrit ainsi. Sa simplicité fait sens.
Ni Blues, ni Nostalgie dans ma lecture. Le sens se fait résistant et c'est lui qui l'emporte sur ce couple romantique. L'énigme retient la vision.
J'aime l'interprétation de kalima et à laquelle je n'avais pas pensé.
J'ai souri de sympathie en voyant dolgo aussi enthousiaste. Histoires de traces à suivre...

Marko, avant de partir, tient à ce que nous fassions des progrès en calcul mental : le captcha : 17+16
10. Le dimanche 30 avril 2006, 22:09 par Faidit: La fin du monde est une invention des hommes et sera leur oeuvre ...

Vivons heureux !
11. Le lundi 1 mai 2006, 00:45 par Kazo: "Ne marche pas vers l'arc-en-ciel
Tu le détruis"

Avant d'avoir lu le commentaire, j'y voyais (et j'y vois encore) un appel à la contemplation et à la méditation.

Ce vers là, je me le garde dans mon anthologie virtuelle.
12. Le lundi 1 mai 2006, 18:37 par Lucie fer de Lens: La fin du monde !! faut pas exagérer, c'est seulement la mort de Tooblog ;-)
13. Le jeudi 5 janvier 2012, 13:52 par le gardien: Un jour le diable fit une java...