Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
Apollinaire.


Sans mémoire, peut-il y avoir un imaginaire, un autre monde que le corps et ses mécanismes asservis, une autre espérance qu'un rôle de composition sociale, une autre dignité que le silence sans fausse note ? Les notions de liberté, de progrès, d'avenir ont-elles encore un sens ? Pour répondre à ces questions il faudrait avoir à la fois perdu et conservé la mémoire.
[mot demandé par adrien]
[Retrouvez ce billet dans
L'Almanach 2010 du Garde-mots
]