Jacques Oudot. Calme plat.
D'âme à âme, de bateau à bateau, rien n'existe
si ce n'est l'image du possible. L'un est retenu, vert pomme et fier de sa
réplique. L'autre est d'un bleu ivre comme une pendule avant les douze coups de
n'importe quand, prêt à se perdre au creux du baiser liquide. La mer : ce
manteau où le fil du temps laisse une trace.
De reflet à reflet, un poème de vagues nues.
[le premier de chaque mois,
pendant toute l'année 2006,
le gardien célèbre l'art pictural
de son ami Jacques Oudot ;
pour en savoir plus
cliquez sur le tableau]
Commentaires
Je t'invite à t'expliquer ...
Reflet de peinture dans les mots; mots réfléchissant l'image. C'est dans le point d'harmonie que j'aime à m'attarder. Très bel accord. Amplitude. Envol qui fait lever les yeux.
Trace de boussole dans le vaste ciel. Souffle d'âme.
Je retrouve bien là dans cette toile les charmes du Sud-Ouest où j'ai vécu quelques années. Arcachon où l'eau se retire à certaines heures de la journée, où les bateaux se retrouvent errants sur le sable et où les traces de marées rappellent qu'ils seront de nouveau emportés par les flots. C'est un magnifique tableau.
J'avais découvert ces toiles à l'occasion d'un ancien billet.
Mais j'attend le premier du mois pour me régaler de vos textes d'accompagnement.
(J'aime particulièrement "la maison de Satie").