Au fil du hasard et du temps
Par le gardien le dimanche 5 février 2006, 00:44 - Versimots - Lien permanent
Plus vrai que vrai
Plus pur que sagement lui-même
Il déambulait parmi les ombres
A la recherche du geste nu
Il avait une âme
Un corps grossier
Des larmes sans étoiles
Des rêves de héros
On riait à son approche
On s'aimait pour l'imiter
On chantait quand il avait raison
Car il savait jouer la musique du silence
C'est à ce moment précis qu'un homme en noir
Quittait l'ombre pour la lumière
Le rangeait dans une boite en forme de violon
Et saluait à sa place
Le public s'éloignait en rêvant
Tandis que la marionnette
Cherchant l'inspiration dans le sommeil intérieur
Pleurait d'amour à la mémoire des hommes
L'Almanach 2010 du Garde-mots]
Commentaires
Je suis trop mal placée pour comprendre, hélas. Des tuyaux ?
Un seul tuyau. Ce que le poète a voulu dire importe peu. Écoutez votre cœur, il va vous donner la réponse. Sans forfanterie de ma part, si vous posez cette question, c'est que, d'une manière ou d'une autre, mon poème ne vous laisse pas indifférente. Reconstruisez-le comme il vous vient. L'explication ne servirait à rien. Si vous avez l'impression que des éléments vous échappent : aucune importance. Écoutez surtout sa musique.
Merci, Alain. Je suis de votre avis, qu'il faut juste écouter la musique, mais puisque je doutais que vous en soyez l'auteur (à la hauteur !), j'ai décidé d'en profiter pour vous poser la question. :-)