Le concours qui n’a pas eu lieu
Par le gardien le lundi 6 février 2006, 00:00 - Actumots - Lien permanent
C’est ainsi que le billet Holorime
s’est perdu au fil des jours dans
les profondeurs du bloc-notes, tout en gardant, pour 15 fanatiques de la
première heure, l’allure d’un concours, d’une promesse de plaisir, d’une fête
de l’esprit. C’était voulu : il s’agissait, à l’occasion du 4e concours depuis
l’ouverture du garde-mots (4 avril 2005) d’organiser la rivalité plaisante et
tenace de quelques visiteurs acharnés. Tout le monde pouvait participer,
certes, mais il fallait avoir la chance de découvrir par un hasard heureux –
c’est ce qu’on nomme la sérendipité - l’existence du billet
hanté. Bref (attendez un peu ... promis, je vais bientôt donner le résultat du
« concours qui n’a pas eu lieu »), pour participer, il fallait être dans le
coup.
Les contributions rivalisaient d’intelligence mais elles tournèrent assez vite au calembour. On m’envoyait des expressions, phrases ou vers homophones, parallèles, mais qui ne constituaient pas de véritables holorimes. Je fus donc obligé de découvrir pour mon propre usage et de donner ensuite une définition approfondie : « Certes, il faut deux vers homophones mais ils ne doivent constituer qu'une seule phrase ou avoir un sens logique qui va du début du premier à la fin du second. »
La créativité de tous contribuait alors à mieux cerner cet enjeu.
- Prix du poème holorime, C***, pour "Vérole aux rimants …"
- Prix de l’obstination sympathique, Que ma joie demeure, avec
entre autres :
Est-ce qu'à la deux l'œuf au plat
Escalade le faux-plat ? - Prix de l’humour différent, David le gnome,
pour :
Inversé, ça dit qu'
Un vers c'est sadique...
Commentaires
bravo pour ce concours caché et bravo aux gagnants. je vous avoue que je suis moins passé ces derniers jours...
Bravo aux gagnants acharnés ! (quels résultats :) ) Les holorimes ne m'auront pas inspiré... Ce sera une autre fois. Quand au bateau fantôme... J'ai pas accès... Voilà un mystère qu'une enquête se devra de résoudre.
Merci cher Gardien, il faut toujours reconnaître les différences...Amitiés
DLG
C'est fini,
Ces filles nient,
Cèdent aux Mages,
C'est dommage!
C'est chez vous que je suis venue d'abord aujourd'hui. Résultats du concours qui n'a pas eu lieu obligent!
Je suis contente que Cribas est gagné, il l'a bien mérité d'être enfin le premier! bravo Cribas!
Quant aux oeufs de Que Ma Joie Demeure, c'est tout au long du mois de janvier qu'il l'ont emporté! Les feux de l'amour du poulailler nous ont bien tous bouleversés. Hein fothp?
Dolgo, nous nous cherchons encore. Indice pour l'enquête : A Char nés, on se doit de faire honneur au capitaine Alexandre.
Merci Garde, Gardien, NéMots, Alain pour toutes ces bonnes pages autour desquelles nous nous retrouvons tous.
Moi, je suis arrivée tard au bal, mais je promets de faire un nez fort pour le prochain concours !
Bravo à tous !
Mince alors! j'aurais raté un concours sur un de mes hobby favoris!
tant pis, j'en dépose quand meme un :
Meme si elle, si l'astre et les chutes t'aiment -un
Meme ciel- si lasse trait, lèche, eut tes mains
Alors, toussent les mensonges
A l'or : "Tous l'aiment en songe".
Petit bonus, les deux premiers vers cachent une contrpétrie!!
Merci, Charaxus. Un concours qui n'en est pas un mérite bien une réponse qui en est bien une. (pour info : ton adresse ne fonctionne pas).
Désolé pour l'adresse.
Pour y accéder il doit falloir rentrer mon email dans vos contact msn si vous l'avez.
P.S: Oh! l'eau rime.
j'avais commis des poemes holorimes
deux poèmes différents complètements homophones
Les fruits défendus
Au sol s’tissent des taies ton
Bel art est olé
Elfes des vertiges.
Aidant la réjouissance,
A l’heure d’où j’eus vu le vert
Sans espoir j’eus, tueuse.
Ma sœur Isabelle à Lure,
Sur son gars toréo, sait.
Elle, là-bas, n’a nulle envie
D’ardents députés baillis
A l’églantier des aubes
Sème longtemps après. Sciés
Les chefs, raison auraient
Eve ange, elle, hic, sape hommes.
C’est pas steak, chère Rose,
Et la myrte ignoble ?
Dans son abri, copain dort,
Judas bricoleur,
Hein Numide! Six tromblons :
Suc eut lent! A sidi thé
Tripe au Thon
Tag rose et yeux roux Gi-
Ronde aile à Tyr, hante !
Bouts deux thés, Cin-
q à six, eau d’Oran.
Les fruits des fendues
Au Solstice des tétons
Belle aréolée
Elle fait des verts tiges
Et dans la raie, jouissance.
Ah leurs doux jus vulvaires
Sens! Est-ce poire juteuse ?
Ma cerise a belle allure
Sur son gâteau rehaussée
Et la banane nue, lent vit,
Dard dans des putes ébahies
Ah les glands tièdes des zobs.
Ces melons tant appréciés,
Lèches ! Fraise honorée.
Evangélique, sa pomme
Cette pastèque chair rose
Hèle la myrtille noble.
Dansons, abricots peints d’or
Jus d’abricot leurre
Un humide citron blond.
Succulente acidité
Tripotons
Ta groseille rougie,
Rondelle attirante.
Bouts de tes seins
Cassis odorants.
Supérette Hyène 27 06 20 04
C'est très bien fait, très astucieux et poétique, mais il ne s'agit pas de vers holorimes ! Pour cela il faudrait répéter deux fois les mêmes sonorités et que les vers ainsi associés eussent une signification univoque. J'ai plutôt l'impression de poème à calembours multiples.
Je suis d'accord, et c'est pour cela que j'avais proposé l'appellation de "poèmes holorimes" , et non vers holorimes.
Calembours me paraît lointain et pauvre,
Je propose "holophone", (l'appellation révée pour une fine perverse)
Pour moi le calembour est un genre noble.