Quand la religion fait scandale

Abdul Rahman, 41 ans, risque actuellement la peine de mort en Afghanistan pour une raison d’un autre âge et qui fait frémir, le simple fait de s’être converti au christianisme il y a 16 ans alors qu'il travaillait pour une ONG au Pakistan. Il est poursuivi au nom de la charia, laquelle est reconnue par la Constitution afghane. Le procureur réclame la peine capitale si le prévenu n'accepte pas de se convertir de nouveau à l'Islam. Sa belle-famille l’a dénoncé, à l'occasion d'une sombre histoire de divorce, de peur qu’il n’emmène ses enfants à l'étranger. Aux dernières nouvelles, il devrait être bientôt libéré grâce la pression internationale.

Un tel résultat, où le relais de l’information par la presse a joué un grand rôle, fait pardonner bien des choses aux médias, par ailleurs si prompts à conférer aux événements qu'ils relatent des effets de perspective.

Continuons à veiller et à faire connaître l'histoire d'Abdul Rahman à travers nos blogs car il se pourrait que la cour le déclare irresponsable et l'oblige à recevoir un traitement psychiatrique. Des chefs religieux ont également menacé de le faire lyncher après sa libération au cas où il échapperait à la peine de mort.