Douleur ressentie au niveau de la tête.
Outre le port de tête, la voix de tête, la
tête de peloton, le tour de tête, le fromage de tête, le pâté de tête, le
foulard de tête, une tête d'affiche, un casse-tête, un appuie-tête, les yeux de
la tête, le wagon de tête, le chemin de tête, un serre-tête, l'en-tête d'une
lettre, un tête-à-queue, une tête à claques, une tête brûlée, une tête de lard,
la tête de série, la tête de gondole, la grosse tête, un coupe-tête, une
tête-de-nègre, le hochement de tête, la tête au carré, la tête vide, le coup de
tête, un tête à tête, un tire-tête, une tête d'assassin, une tête de colonne,
une tête de cocu, la tête de cochon, la tête de classe, une tête de clown, une
tête de bois, une tête d'imbécile, une tête d'ivrogne, une femme de tête, la
tête des autres, une tête dure, un mouvement de tête, la tête entre les mains,
du plomb dans la tête, la tête à couper, la tête de linotte, la tête de ligne,
la tête à l'envers, une tête blonde, une tête blanche, une tête chauve, une
tête ébouriffée, une tête nue, la tête dans les étoiles (ou dans les nuages si
le ciel est bas), une forte tête, une tête de mort, une tête qui ne vous
revient pas (même en demandant poliment), une tête d'épingle, une tête de
moineau, une tête d'artichaut, la tête de l'emploi, une tête couronnée, une
tête de liste, la tête en forme de poire (hommage à Louis-Philippe), une tête
d'imprimante, la tête dans le sac, une tête en l'air, une tête ronde, une tête
d'ail, une tête de pipe, une tête de clou, une tête de marteau (les marteaux se
rangent tête-bêche), une tête de lit, une tête de pont, une tête de veau (sauce
béarnaise), une tête roulée, une tête de sanglier, une tête de Turc, la tête
qui tourne, la tête d'une comète, une tête de cuvée, le parc de la Tête d'or,
un tête-à-tête, la tête basse, la tête contre les murs, les chasseurs de tête,
les réducteurs de tête, une tête de nœud, une sale tête, une tête de six pieds
de long, des têtes de chat, la tête sur le billot, une petite tête de rat
d'égoût, une tête bien faite, une tête bien pleine, une tête d'enterrement, une
tête de lecture, une drôle de tête, une tête d'ange, une tête d'abruti (ça
rassure les autres), la tête lourde, un mal de tête, je tiens expressément à
signaler les :
mots de tête …
… qui constituent un calembour incontournable
dans ce billet suggéré par
Noa.
Je les tiens pour essentiels. Ils vous permettent, si vous les avez en tête, de
prendre la vie bille en tête, d'avoir des idées derrière la tête, de faire tout
ce qui vous passe par la tête, d'avoir la tête près des étoiles, de jeter des
mots à la tête des gens, de ne pas toujours savoir où vous avez la tête, d'y
repenser à tête reposée, de conserver toute sa tête ou de se mettre martel en
tête pour les retrouver, d'avoir la tête sur les épaules sans jamais mettre sa
tête à prix, ni avoir des problèmes de la tête aux pieds quand on branle la
tête. De perdre la tête quand ils vous montent à la tête, de caracoler en tête
des sondages quand ils sont en tête, d'avoir la tête près du bonnet si on les
garde pour soi, de calculer un prix de revient par tête au restaurant sans
avoir la tête comme une coucourde. De garder la tête froide pour mieux les
savourer ou de piquer une tête quand ils bouillonnent dans votre tête. Pas
besoin d'avoir ses têtes, de se taper la tête contre les murs, de gagner d'une
courte tête ou de faire sa mauvaise tête, d'être entêté, de n'en faire qu'à sa
tête, d'en avoir plein la tête, de tenir tête à tout le monde, de faire la
tête, de se jeter tête baissée dans le travail intellectuel pour en faire une
histoire sans queue ni tête (ou capitale selon la capacité de chacun). Pour
cela il suffit d'avoir toute sa tête, ce qui permet de faire la course en tête.
Faut-il le crier à tue-tête ? Je ne suis pas tombé sur la tête. Juste un peu
tête de mule. Je le jure sur votre tête.
Ne me dites pas que je vous casse la tête ou que je me paye votre tête.
N'ajoutez pas que j'ai une tête qui ne vous revient pas. Jusqu'à preuve du
contraire elle m'appartient et elle m'a permis d'écrire ce billet, car je suis
têtu et entêté et je veux le terminer la tête haute.
Commentaires
(07:27)
Pas ce soir j'ai ma migraine.
J'ai lu ce billet tête-bêche donc j'ai pu rater un mot de... tête !
Vous me faites tous rire. Dan, j'ai l'impression que le jeu peut se faire avec de nombreux mots : bonbons, couille, pipe, etc. Quoi de plus sympathique qu'un foulard de bonbons, un appuie-couille, un fromage de pipe ..
Vous n'en avez pas par dessus la tête de tout ça?
Non car j'ai al tête au vent.
Hum, cette "céphalée" n'a pas arrangé la mienne....... Merci quand même de me rappeler la richesse de notre langue! ;-)
Fonce tête dans le guidon, Septentria, et tu en trouveras d'autres, en s'entêtant un peu...
"un foulard de bonbons, un appuie-couille, un fromage de pipe ..." Comme quoi, la poésie à l'état pur se trouve partout, même là où ne se trouve plus la chose la mieux partagée de toute. :)
Il suffit d'aimer les mots.
Bonsoir
Enfin je retrouve votre site mais ne comprends plus où poser de nouvelles questions Excusez si j'utilise le mauvais endroit. Je cherche le mot "martroy" Il y a dans mon patelin une rue du Martroy. Impossible de savoir ce que c'est...
Merci à ceux qui répondront
c'est un véritable casse-tête!
où acheter ce foulard de bonbons, chez Hermès ?
où trouver un appui-couilles , à Ikéa?
et le fromage de pipe, chez Fauchon, charcutier-crémier?
ai-je assez d'euros dans mon "cheval-caisse"?
" et dans l'intérieur de ma tête
un brouillard de mots"....
serait-ce une céphalée?
non , je rêve "le bonheur est dans le pré"...vert!
Nabupolassar, il n'y a pas d'endroit spécifique pour poser ce genre de question, mais j'y réponds bien volontiers. C'est où on veut, quand on veut. J'ai retrouvé la trace de Martroy. Ça vient du latin marturetum, champ des martyrs, cimetière.
Oui, Vulcania, c'est tout à fait comme du Prévert.
Tous ces avis sont instructifs !
Je n'ajouterais qu'une remarque toute personnelle .
Lire du Prévert estompe une céphalée bien plus rapidement qu'une aspirine !
Je vous l'avais dit : personnel !
Bonjour Khate. Bon retour dans le quartier après les vacances.
Magnifique billet du gardien ! Magnifiques commentaires! J'sais plus quelle tête faire. Vous me donner envie de courir bille en tête vous rejoindre au pays des mots de tête. Contente de vous retrouver, cela aurait pu être l'en-tête.
Bonsoir Alain,
je viens de découvrir par hasard ton site
Comme moi tu étaits hébergé chez Tooblog et je vois avec plaisir que tes mots et et tes bons mots ont trouvé une nouvelle terre d'accueil.
Moi, j'ai aussi il y a deux mois (et aprés quelques jours d'hésitation) décidé de rouvrir un nouveau site avec mes dessins de presse : www.goubelle.net
je reviendrai te voir maintenant que je sais que tu n'as pas laché les affaires ;-)
Bonne continuation et à trés bientôt
Dominique Goubelle
Bonjour Dominique,
Pas question de lâcher. J'ai simplement décidé d'afficher deux billets par semaine au lieu de tous les jours.
Je viens d'aller faire un tour sur ton blog, tes dessins sont toujours aussi cocasses.
A bientôt.
Ah ces maux de tête qui vous entêtent et font oublier jusqu’à l’existence même des mots remplacés par des hmmmmm trop mal ou pfffffff ou encore ouillleeeeee
Bonjour à toi, gardien.
Nous avions, il y a quelques mois (et à ma demande), échangé des liens entre nos sites. Depuis, la terre a continué de tourner, avec parfois quelques ratés, mais en nous conservant dans son sillage...
Je n'étais pas venu te rendre visite depuis..., oui, assez longtemps ! Je viens donc d'apprendre la débâcle de .tooblog et l'implantation de ton site sur une nouvelle plate-forme. (J'étais déjà un peu perdu dans la mouture précédente,... et je le suis davantage dans la nouvelle. Les douleurs céphaliques ressenties expliquent le choix fait de poster mon message ici.)
Cette dernière parenthèse n'est qu'une boutade. Je suis certain que tous les habitués du lieu (et ils sont nombreux) l'auront retrouvé avec plaisir. Je te souhaite tout le courage nécessaire pour la finalisation (hum ?! ) de cette reconstruction.
Cela étant dit (et dit avec sincérité), j'en viens au propos de ce message.
"La Puce Sauvage" a fait l'acquisition d'un nom de domaine et changé d'hébergeur.
Sa nouvelle adresse est :
http://www.lapucesauvage.fr
Je te serais reconnaissant de bien vouloir modifier en conséquence l'adresse du lien vers mon site (entrée : "sauts de puce...") et je t'en remercie.
Je regrette que tu ne proposes pas à tes visiteurs une adresse électronique à laquelle pourraient t'être envoyés des messages du type de celui-ci, mais je suppose que tu as tes raisons !...
Toujours est-il que je me sens vilain petit canard de poster ici quelque chose n'ayant pas de rapport direct avec ton entreprise. Mais je m'en remettrai !
Cordialement,
Michel Thébault.
C'est fait, j'ai changé l'adresse du lien. Je n'affiche pas d'adresse où me joindre pour éviter le spam. J'en ai déjà au moins 50 par jour ... Ceci dit, je réponds aux demandes même si elles ne sont pas en situation.
salut gardien! une petite requête pour toi?
tu connais peut-être un moyen d'éclairer ma lanterne...
je cherche désespérément l'orignie d'un prénom (diminutif?)slave, apparament j'ai beau cherché il n'est nulle part référencé...
ce prénom c'est LAZO. non pas lazslo mais juste LAZO...
j'aimerais en connaitre l'étymologie...
bien à toi
Comme chez moi les collégiens appellent l'établissement des Lazaristes "Lazo", je me demande s'il ne s'agit pas d'un diminutif, apparemment yougoslave ou kurde, de "Lazare", mais c'est à vérifier. A ce moment là; ça voudrait dire "Dieu est mon aide".
En faisant une recherche sur le net je t'ai trouvé une explication bretonne plus inquiétante ici, mais il faut constater qu'il s'agit d'un lieu et non d'une personne.
Le nom et/ou prénom LAZO (nominatif: Lazos) est assez commun chez les Grecs des alentours de la Mer Noire (en grec Euxinos Pontos), établis là depuis plusieurs siècles. Ce n'est pas un diminutif. En général, c'est un nom de famille qui parfois peut aussi tenir lieu de nom. Il y a même des quartiers de villes ou villages dont le nom est basé sur LAZO. Du point de vue géographique c'est du slave. Mais du point de vue ethnographique, historique et lingüistique c'est du grec.
Suite à ce commentaire j'ai consulté Hélène, animatrice sur le forum Babel. Elle est grecque (et vit en Grèce). Elle m'écrit : "Lazos est un diminutif grec de Lazaros c’est à dire de Lazare en français. Il s’agit donc d’un prénom biblique dont l’étymologie est hébraïque. D’après ce que j’en sais ça signifierait « Dieu a secouru »". La boucle est bouclée : ceci rejoint ce que j'avais subodoré.
Rien de plus visible,ni de plus secret qu'un visage( l'un des sens qu'a pris,au fil des siècles ,le mot tête;à l'origine ,récipient,boîte crânienne,tesson de tuile!)...Quand il croit se livrer,il se dérobe encore;d'où cette propension tant partagée à voir ,revoir,selon les rituels de la visite,et pour abolir l'absence,ce visage d'amitié,d'amour,afin d'établir par l'échange un lien stable,que n'useraient pas les jours.Malgré l'importance du vêtement dont se parent les corps,c'est bien au visage que le regard,pour s'appuyer,se reposer,se rassurer,se rafraîchir...inlassablement revient dans une quête qui voudrait être conquête.Mais la distance se retrouve en nous-même,par l'apparence que nous dispensons,en dissonance avec la physionomie à laquelle notre propre regard,- trahison du miroir,-s'est accoutumé insidieusement.Glissant de masque en masque,jetant par éclair un peu plus de naturel quand le contrôle de soi nous échappe,nous restons dans la perpétuelle incertitude de notre identité réelle.Nous la recevons des autres et ne la reconnaissons pas;quand nous croyons la saisir hors du regard d'autrui,elle fuit nos propres analyses et se dérobe encore.Que l'interaction de la solitude et de la sociabilité façonne une vérité sur nous-même,cela est possible,mais la fluctuation demeure;d'où des surprises heureuses,des déceptions,et surtout cette assertion irrépressible de ce que nous croyons être notre " définition",(je suis comme ceci mais pas comme cela),tendance dangereuse qui nous fige au lieu de nous libérer.
Le Forum Babel est vraiment très intéressant et bien achalandé. Ma compatriote doit bien dominer le grec. Mais l'Hellénisme de la Diaspora, auquel j'appartiens, contient beaucoup plus d'éléments qu'une simple langue. Tous les LAZOS de ma connaissance sont originaires du Pont Euxin (donc Pontiques) et ont LAZOS comme nom de famille. Il est très rare que ce soit un prénom. Un de mes éditeurs à Athènes s'appelait justement Christos Lazos. Un fameux acteur s'appelle Yorgos Lazos. J'ai même trouvé sur l'Internet un village entier, en Sibérie, nommé Lazo, d'après le fameux Serguei Lazo... Il se pourrait vraiment que Lazos soit un diminutif ou une déformation de Lazaros, mais je n'en suis pas convaincu. Je pourrais continuer avec maints détails mais je ne veux pas abuser. Merci pour l'hospitalité.
merci bcp pour toutes vos reponses!!
je suis étonnée et ravie alors merci!!