L’élixir du révérend père Gaucher (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin)
Pour sauver de la ruine les Prémontrés, ou pères blancs, l'un d'entre eux le frère Gaucher propose de composer un élixir fait avec les simples des Alpilles : "Il n'eut pas le temps de finir. Le prieur s'était levé pour lui sauter au cou. Les chanoines lui prenaient les mains. L'argentier, encore plus ému que tous les autres, lui baisait avec respect le bord tout effrangé de sa cuculle…". Devant le succès populaire le frère Gaucher prépare frénétiquement chaque soir son élixir, mais il doit le goûter, ce qui le pousse à chanter de vilaines chansons. Il sacrifie ainsi son âme au diable pour sauver sa communauté.

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