Sieste
Par le gardien le samedi 21 octobre 2006, 00:00 - Singumots - Lien permanent
Repos que l'on prend au milieu du jour, après le repas, en l'accompagnant généralement d'un sommeil de courte durée. La sieste est plus spécialement pratiquée dans les pays chauds, aux heures les plus brûlantes de la journée, quand le soleil est au zénith. Du latin sexta hora, la sixième heure, qui correspondait chez les Romains à l'heure de midi (chez eux le lever du soleil était le début de la journée et donc le moment de la première heure). Synonyme : méridienne.
La sieste
Oh bon Dieu ce qu'il peut faire chaud
On a pourtant mis le ventilo
Ma poupée est couchée sur le dos
Elle peut pas fermer ses petits rideaux
D'un petit air innocentissimo
Les yeux crépitant comme des fagots
Elle me dit viens essayons de faire dodo
Le petite sieste elle a bon dos
(...)
Pierre Perret
Le bon Pierrot nous donne ici une charmante leçon de sieste
crapuleuse ...
Excuse-moi Joël si je me suis un peu endormi en
préparant ce mot.
Je le livre avec trois mois de retard alors qu'il fait moins chaud ...
Depuis le changement de fournisseur d'accès,
j'ai réduit volontairement le nombre de billets.
Je le livre avec trois mois de retard alors qu'il fait moins chaud ...
Depuis le changement de fournisseur d'accès,
j'ai réduit volontairement le nombre de billets.
Commentaires
La sieste par Doctissimo.fr :
"...une nouvelle étude menée sur plus de mille personnes, cette habitude pourrait augmenter le risque d’attaques cardiaques de 50 %."
L'abus de de siestes "à la Perret" serait donc déconseillé ?
"L'abus de siestes "à la Perret" serait donc déconseillé ?"
Sémantiquement parlant, un abus est toujours déconseillé. Maintenant, où tu places la barre pour dire qu'il y a "abus", c'est à toi de voir.
La sieste éteint le feu du jour sans nous réajuster,quand elle s'épuise,au rythme des heures: tournée davantage vers le corps dont elle tend à réparer les forces,elle paraît moins spirituelle que le sommeil qui secrètement s'unit à l'étoile,à l'océan,aux incertitudes ailées de l'espace habité par le rêve.L'on a en mémoire les siestes forcées de son enfance,ces moments de repos laborieux ou fictifs,prétendument bénéfiques,pendant lesquels vaquaient les adultes dans leur monde devenu pour soi soudainement étanche; plus tard,au fil de l'âge,le corps réclame sans doute une pause pour rétablir l'équilibre,mais la méridienne devient alors le rendez-vous manqué de tous les éblouissements possibles.
"Touche à tout
sauf à la moustiquaire..."
Intertextualité blogosphérique ...
si c'est le réveil qui augmente le risque cardiaque, je préfère ne pas me réveiller. sur ce, je m'en vais braconner un petit roupillon pendant que les autres s'agite car, comme le dit si bien le colonnel de guerre lasse, comme il est doux de ne rien faire quand tout s'agitte autour de vous.
Sous le prétexte d'études savantes ou savamment distillées, ne touchez pas à MON institution, celle du peuple travailleur qui se repose en week-end, celle des retraités qui se reposent en semaine, celles des jeunes qui se couchent tôt après une nuit en boîte et poursuivent leur "nuit" à l'heure de la sieste...
La sieste c'est sacré et dans le sacré, il y a tout un art !
Moi, ce qui m'épate, c'est qu'on soit passé de "sexta hora" à "sieste". on a bien gardé l'origine étymologique, et pourtant, je n'imaginais pas du tout cette origine romaine.
les romains nous ont décidément beaucoup laissés !!!