Plaie de la dernière nuit
Par le gardien le samedi 17 février 2007, 00:00 - Versimots - Lien permanent
La mort est morte de mort
éteinte
Avec les feux dus à son rang
Elle repose à ciel ouvert
Dans une tombe où dorment les
anges
*
Allonge près de son corps
Le cadavre de ta pensée
Tue la beauté
Et le désir
Et tu auras pour espérance
Ce que l'univers fait de plus nu
*
Verse un peu d’amour
Sur tes pleurs
Et tu auras un ciel de crime
Pour tout reprendre
Commentaires
Bon. Je lance le truc. Et m'excuse. Parce que. Parce que non, je ne m'excuserai pas. Parce que ce poème, moi qui n'aime pas les poètes (ils sont prétentieux, pédants, pénibles et surtout INSENSES) je peux trouver un peu, un peu de vrai là-dedans. Parce que ça peut, oui, ça peut, un peu, un peu parler de quelque chose. (c'est un minimum, ouf, merci les gens de lettres athées)
Je voulais juste dire merci au Garde. Ce "poème" a quelque chose de poétique.
oué, bon, je vais envoyer un mail, ce sera plus top mieux.
Et quel poème tu as fait !
Ola, je viens de me relire et j'ai dû me tromper quelque part. Ce n'était pas ce texte là que j'ai commenté hier.
Bref, je ne pense pas ce que j'ai dit.
Deuil à Chailly ...
Surprenant ! dans l'air du temps ! ; )
Il faut voir comment nous lâcherons prise...dans l'ultime frisson de la vie qui s'en ira.Tout ce pour quoi nous avions accumulé les soucis, les silences du refus,l'énergie du combat,nos courses ténébreuses...
Les contingences,nous avons dépensé des heures précieuses à les instiller dans ce que nous pensions être l'essentiel : lutter pour demain,et plus encore,car l'illusion du temps illimité, incompressible est un mensonge dont nous avons un vital besoin.
Et soudain,le silence s'installe, soulignant la folie des
hommes qui se battent pour des choses qui ricaneront à
l'heure ultime, parce qu'elles leur survivront,la belle affaire, alors que nous valions plus qu'elles.
Avant le départ,l'aube refroidie par l'absence de notre regard,déroulera des franges d'or au ciel d'indifférence.
Ça me fait plaisir que mon poème t'inspire.
canivélien : (< caniveau) enfant de la rue, gavroche. Ex. délinquence canivelienne.
Ce dernier message é tait pour le concours de néologismes.