Il s’appliquait classiquement...

... en mercerie à un ruban très étroit. Dans Le dépit amoureux (Molière, 1658) Gros-René dit à Marinette au cours de leur querelle d'amoureux :

              Ton beau galant de neige, avec ta nonpareille,
               Il n'aura plus l'honneur d'être sur mon oreille.


(Galant : nœud de rubans. Nonpareille : petit ruban de couleur différente qui attachait le galant.)


... en imprimerie
: c'était autrefois le nom du plus petit caractère, actuellement appelé :

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... chez les confiseurs : on appelle ainsi de minuscules dragées de diverses couleurs, servant à la décoration des gâteaux et entremets.

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On nomme nonpareilles de petites dragées de la grosseur d'une tête d'épingle, dont on couvre certaines pièces de pâtisserie fine ; ces dragées ne sont pas sans quelque danger, il faut s'informer des substances qui ont servi à les teindre, surtout les vertes. (Alexandre Dumas père, Le grand dictionnaire de cuisine (1871).    

[Retrouvez ce billet dans
L'Almanach 2010 du Garde-mots
]