Seing
Par le gardien le vendredi 15 février 2008, 00:00 - Singumots - Lien permanent
Marque ou signature qu’on appose au bas d’un
écrit dans le but d’en attester la validité. Du latin signum, signal.
On ne prononce pas le "g", ni directement ni par liaison avec un autre mot.
Synonymes : cachet, empreinte, marque, paraphe, signature. Homophones : ceint,
sain, saint, sein.
Acte sous seing privé (ou "sous-seing"). Se dit d'un acte juridique établi entre particuliers, sous leur seule signature, sans l'intervention d'un officier ministériel. Il s’oppose à l’ "acte authentique" qui se fait, au contraire, en présence du notaire.
Blanc-seing. Signature apposée d'avance sur une feuille de papier laissée blanche et qui recevra par la suite une convention ou une déclaration. Pluriel : "des blancs-seings".
Contreseing. Signature de la personne qui contresigne un acte dans le but d’authentifier la signature principale ou de marquer un engagement solidaire.
Acte sous seing privé (ou "sous-seing"). Se dit d'un acte juridique établi entre particuliers, sous leur seule signature, sans l'intervention d'un officier ministériel. Il s’oppose à l’ "acte authentique" qui se fait, au contraire, en présence du notaire.
Blanc-seing. Signature apposée d'avance sur une feuille de papier laissée blanche et qui recevra par la suite une convention ou une déclaration. Pluriel : "des blancs-seings".
Contreseing. Signature de la personne qui contresigne un acte dans le but d’authentifier la signature principale ou de marquer un engagement solidaire.
À la Saint-Glinglin.
Expression qui signifie "à une date indéterminée, dans très longtemps,
probablement jamais." Il s’agit, en fait, de la déformation de seing,
toujours du latin signum, signe, signal, dans le sens de "sonnerie de
cloche", confondue avec saint par homophonie. Ce mot est ici associé à
l’onomatopée glinglin, qui évoque le son des cloches, sans doute
dérivée du verbe glinguer, sonner, lui-même de l’allemand
klingen, sonner1. L’ensemble signifie au final
"quand les cloches sonneront". Symboliquement, il s’agit de repousser une
échéance jusqu'au moment du signal de la fin des temps, c’est-à-dire lors de la
sonnerie des trompettes du Jugement dernier. En effet, les fermiers et les
métayers avaient l'habitude de payer leurs dettes après les récoltes, en se
calant sur la fête d’un saint, généralement la Saint-Michel (29 septembre). La
locution "à la seing glinglin", entendue comme "à la Saint-Glinglin" était donc
un calembour destiné à tromper le créancier. Expression équivalentes : quand
les poules auront des dents, aux calendes grecques, pendant la semaine des
quatre jeudis.
--
[1] Noter que le tocsin (sonnerie de cloche à coups répétés et prolongés pour
donner l’alarme), a la même origine : de l’ancien provençal tocasenh,
formé de toca, dérivé de tocar, sonner (les cloches) et de
senh, cloche, issu du latin signum. Il s’est écrit
également tocseing.--
Concours
L'expression fait référence à un saint qui
n’existe pas, mais les temps sont venus de réparer cette injustice. À partir
d’aujourd’hui, et jusqu'à réussite du projet (autrement dit sans date limite),
le gardien organise un concours de Glinglin.
Règlement
1. Toute personne prénommée Glinglin est apte à participer.
2. Pièces à fournir : acte authentique de naissance, livret de famille, photo dédicacée.
3. Au cas où il y aurait plusieurs candidats il sera donné la préférence à une personne née pendant la semaine des quatre jeudis ou produisant un acte de baptême signé par l'abbé Faria.
4. Le lauréat recevra un poème original du gardien et un dessin d’Ydel.
5. Si par la suite il réussissait à se faire canoniser, il gagnerait un manuscrit complet de versets composés à sa gloire par le gardien et illustrés d’autant de dessins d’Ydel qu’il aurait de miracles à son actif.
Règlement
1. Toute personne prénommée Glinglin est apte à participer.
2. Pièces à fournir : acte authentique de naissance, livret de famille, photo dédicacée.
3. Au cas où il y aurait plusieurs candidats il sera donné la préférence à une personne née pendant la semaine des quatre jeudis ou produisant un acte de baptême signé par l'abbé Faria.
4. Le lauréat recevra un poème original du gardien et un dessin d’Ydel.
5. Si par la suite il réussissait à se faire canoniser, il gagnerait un manuscrit complet de versets composés à sa gloire par le gardien et illustrés d’autant de dessins d’Ydel qu’il aurait de miracles à son actif.
Merci à Ydel pour son dessin original. Se
prendrait-il pour Jean
Delannoy ?
Pour afficher toutes ses contributions au Garde-mots cliquez sur
l'image.
[Retrouvez ce billet dans
L'Almanach 2010 du Garde-mots]
L'Almanach 2010 du Garde-mots]
Commentaires
Glinglin: autre Quasimodo, une ébauche de saint, le sculpteur ayant laissé mirette et ébauchoir à l'abandon: il s'attaquerait à son projet plus tard. Promesse facile , quand on sait qu'elle ne sera pas tenue. C'est donner son blanc-seing aux générations suivantes. En attendant, ne cherchons pas dans le déambulatoire de quelque chapelle rayonnante la représentation matérielle de ce vaillant thaumaturge de la procrastination utopique: son invisibilité est gage de son existence. Ne brûlons ni cierges, ni étapes...
Bonjour, rien a voir avec en tant que commentaire, mais je recherche "chthonien" (et en prime comment doit on prononcer ?) Merci d'avance si ce mot t'inspire.
Chtonien est un adjectif qui qualifie ce qui se rapporte au monde souterrain. On oppose les divinités du monde souterrain, dites chtoniennes, aux divinités du ciel, dites ouraniens. Du grec khthôn, terre. Du fait de l'étymologie grecque on prononce "ktonien".
bonjour Mr ALAIN
ca veut dire quoi
la cuisine du terroir a le vent en poupe
Diantre, pas de Saint nommé Glinglin ? Encore une certitude qui s'écroule !
NB : je ne peux pas jouer, ayant un autre prénom :-)
"La cuisine régionale a beaucoup de succès."
Je tiens quand même à signaler que dans le midi, le “g” se prononce!
Il y a une rue et une place Saint Jin Jin à Cannes, près du Palm Beach. Je me demande s’il s’agit de la même origine ?
Oui, ça paraît à peu près sûr. Regarde ici.
Que Dino me pardonne
je ne connaissais pas l’expression
“remettre aux calendes grecques”.
Je partis donc à la recherche d’explications.
C’est à ce moment-là que je pris conscience
qu’à vouloir s’instruire on devient parfois poète…
La déduction vous paraîtra peut-être alambiquée
mais si vous aimez les jeux de piste suivez mon cheminement :
- Wikipédia, mon amour, dis moi ce que tu penses des calendes grecques…
Comme souvent, l’explication fut claire.
Je ne pu cependant m’empêcher d’en relire la première phrase :
“Les calendes (du latin kalendae) correspondaient au premier jour de chaque mois dans le calendrier romain, celui de la nouvelle Lune quand le calendrier suivait un cycle lunaire (années de Romulus et de Numa Pompilius)…”
- Wikipédia, emmène-moi voir la nouvelle Lune…
Impossible… Quand la Lune est nouvelle on ne peut pas l'observer.
- Garde-mots, cela ne te rappelle rien ?
Retrouvons-nous au commentaire 55
de ton billet “Pour savoir si vous êtes poète”
afin que je puisse y achever ce raisonnement chaotique
C'est une référence au fait que les Grecs n'avaient pas de calendes. Merci.