Chez les Grecs de l’Antiquité il était interdit aux femmes de prendre part aux Jeux Olympiques, ni même d’assister aux compétitions. Les contrevenantes étaient précipitées du haut du mont Typée. Cependant au cours de la première moitié du Ve siècle avant J.-C., Callipatire, une veuve issue d'une famille de champions, brava l’interdit. Elle revêtit la tunique de maître d'exercice (entraîneur) pour inscrire son fils Pisirode à l'épreuve de pugilat. Lorsque celui-ci  gagna, Callipatire se précipita dans l'arène pour le féliciter et, transportée de joie, en perdit sa tunique, et tout le monde put constater qu'il s'agissait d'une femme. Elle échappa à la mort grâce à son père Diagoras de Rhodes, l'un des plus grands héros de tous les temps à Olympie, et à ses deux frères, eux aussi champions olympiques. Cependant, pour éviter que d'autres femmes n’utilisent un tel subterfuge pour se mêler aux hommes du stade, il fut décidé qu'à l'avenir, les entraîneurs seraient, comme les athlètes, nus comme des vers.