Premier procédé photographique ayant permis
d'obtenir des négatifs sur papier et de tirer des positifs par simple
contact. Inventé en 1839 par l'anglais William Henry Fox Talbot
(1800-1877), il est à l’origine de la photographie argentique contemporaine.
Talbot publia en 1844 le premier livre illustré par la photographie,
The pencil of
nature (Le crayon de la nature) qui contenait vingt-quatre calotypes
hors texte. Cette possibilité d'obtenir des épreuves en nombre illimité
entraîna le triomphe du calotype sur le daguerréotype, image unique et sans
négatif, utilisé jusque là à la suite de l'
invention de la photographie par Nicéphore
Niépce. Talbot obtenait d’abord, à l'aide d'une solution de nitrate d'argent,
une image négative sur papier glacé qu'il plongeait dans une solution d'iodure
de potassium puis enduisait d'un mélange d'acide gallique et de nitrate
d'argent. Enfin il accolait ce négatif à une feuille imbibée de chlorure
d’argent, et, en les exposant, il obtenait la photographie positive. Le
procédé fut employé jusqu'en 1860, époque de l'apparition du négatif sur plaque
de verre au collodion humide. Du grec
kalos, beau et
typos,
impression. Synonyme : talbotype.