325000 francs

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Le snack-bar et la presse à injecter sont des nouveautés quand, en 1955,  Roger Vailland les utilise dans son roman 325000 francs. L'amour, l'ambition, le rythme infernal permettront-ils à Bernard Busard  de gagner la somme de 325000 francs avec laquelle il pourra  s'acheter un snack-bar et épouser sa belle ? D'après ses calculs, les trois huit, qu'il transforme en deux huit pour gagner du temps, l'aideront à emprunter au plus vite l'ascenseur social. Il n'aura besoin que de 187 jours de travail posté pour réussir. Ou bien la frénésie, la dette de sommeil, l'hostilité de certains auront-elles raison de ses doigts et de son avenir ?

On aime Vailland pour l'acuité de son regard, l'énergie qu'il met à mener son histoire jusqu'à son terme, son style direct et haletant. Témoin, cet autre livre, La Loi, pour lequel il reçut le prix Goncourt  en 1957 et dont Jules Dassin tira un très bon film.

La loi

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La loi est un jeu de la vérité dans lequel le pouvoir, le vin, les réparties à fleuret moucheté organisent, le temps d'une beuverie, les rapports humains. Pour l'esthétique, il y faut une victime  clairement désignée et qui doit perdre à tout prix. La règle s'applique également aux habitants de la petite ville de Manacore, où, de vexations en libations, toutes les tensions de l'Italie du Sud sont mises à nu. Cinquante après sa publication, ce livre tient toujours efficacement la route.

Si vous voulez en savoir plus sur Roger Vailland vous pouvez rejoindre les membres de la Selyre (Société des écrivains et du livre lyonnais et rhônalpins) et participer à une excursion (au départ de Lyon) le 2 octobre prochain dans le village où il a vécu.