Arborescence qui  permet de mettre en forme des idées et de les associer à partir des liens sémantiques qu’elles entretiennent. Il a été formalisé par le psychologue anglais Tony Buzan qui propose ainsi une organisation non linéaire des activités cognitives. Du grec topos, lieu, et graphein, écrire.

À partir d’une idée centrale, on établit des mots-clés qu’on relie entre eux par des branches principales et secondaires. On peut ajouter des couleurs, des symboles, des dessins, des pictogrammes.

Par le biais des associations d’idées on peut ainsi apprendre plus facilement, mieux comprendre un sujet complexe, en acquérir rapidement une vue globale, trouver de nouvelles idées, les organiser avec souplesse, structurer les connaissances, les mémoriser.

Le topogramme favorise la concentration, la compréhension, la prise de décision, la gestion de projets, l’animation de groupes de travail. Son côté ludique est un « plus » intéressant.

Il facilite le fonctionnement des hémisphères gauche et droit du cerveau. Il relève du cerveau droit par sa présentation sous forme visuelle et l’utilisation de symboles (approche synthétique, globale) et du cerveau gauche quand il facilite la recherche de mots clés, l’organisation logique et l’élaboration de concepts (approche analytique).

Synonymes et mots voisins : arbre à idées, carte cognitive, carte conceptuelle, carte heuristique (qui sert à la découverte ; du grec heuriskein, trouver), carte des idées, carte mentale, carte sémantique, diagramme, organigramme (graphique représentant la structure hiérarchisée d'un groupe organisé), schéma conceptuel, schéma heuristique, schéma de pensée.