Cannabis
Par le gardien le mercredi 27 avril 2005, 00:21 - Actumots - Lien permanent
Trois Britanniques viennent d'être mis en examen pour trafic de stupéfiants. Ils ont été interpellés à Sangatte (Pas-de-Calais) alors qu'ils s'apprêtaient à transporter vers l'Angleterre 46 kg de cannabis à bord d'un jet-ski. On admet que, pour certains, le sport agit comme une drogue. On sait désormais qu'il peut également en faciliter la consommation.
Commentaires
le jet-ski, un sport ! vour rigolez cher ami ;-)
Sur la deuxième ligne de ce site il ya le mot "sport" ...
Dans mon billet, il y a écrit que le cannabis entraîne un état de démotivation. Pour être clair je suis contre le cannabis, mais je ne voulais pas l'écrire directement car ça vous classe comme n'étant pas au courant de ce qui se fait et ça renforce la détermination à en consommer.
L'Académie Nationale de Médecine, l'Académie Nationale de Pharmacie, l'Ordre National des Médecins, l'Ordre National des Pharmaciens ont publié un communiqué commun le 22 octobre 2002 sur les dangers des drogues illicites et notamment du cannabis. Les quatre institutions constatent l'importance de sa consommation, notamment chez les jeunes. Elles insistent sur la diffusion d'une information objective, la prise en charge précoce des usagers et se déclarent contre toute banalisation. L'INSERM, la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie), l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies), l'Observatoire Européen des drogues et des toxicomanies, l'OMS, multiplient les rapports circonstanciés sur ce sujet.
Il y a quelques jours, il y a eu le procès d'un jeune qui a tué cinq personnes au volant sous l'emprise du cannabis. Le cannabis est d'autant plus dangereux qu'il ne donne pas d'état d'ivresse. Autrement dit ceux qui n'en fument pas n'ont aucun moyen de constater par eux-mêmes ses effets délétères.
Oui, mais il y a d'autre moyens. L'effet antidouleur est un prétexte. Que certains utilisent le cannabis, c'est leur problème, mais il ne faut pas banaliser, c'est ça le fond de ma pensée. Et qu'on ne vienne pas me dire que je n'en ai jamais fumé. Ça ne m'empêche pas de savoir lire les rapports officiels. Quand on apprend que le cannabis est soluble dans les phospholipides du cerveau, qu'il est impliqué dans 14 % des accidents de la route, que 40 % des gens qui ont des affections mentales graves ont des antécédents de fumeur de cannabis, on est en droit de s'inquiéter.
Oui, Cribas : l'exigence qu'on peut se permettre et pas plus, sinon ça devient du perfectionnisme, ce qui est stérilisant. J'aime bien aller aussi loin que je peux, mais j'admets mes limites. Ce qu'il y a de bien dans nos échanges, c'est justement que l'un reprend une idée là où l'autre l'abandonne.
Comment expliquer que l'alcool qui n'a aucune propriété curative soit légal...alors que le canabis qui soigne et atténue certaines maladies comme le cancer et la sclérose en plaque soit illégitime..
En allemagne, en accord avec l'hopital, les malades se font une fois par semaine des gateaux de canabis achetés au marché noir de la ville...(source arte "vivre sa santé autrement"...)
légitime..anagramme =limitée...manque le G et le i
illégitime= ile limité...le g milite et le i vous souhaite une bonne soirée
Faux débat. Le cannabis n'est pas irremplaçable. On peut calmer les douleurs par d'autre moyens. Quand on considère un problème, il faut en faire le tour, le mettre en perspective.
... et de ne pas faire de propagande pour le malheur.
Ce qui me gène c'est que l'alcool, qui fait plus de ravage que le canabis soit légal..ceux qui boivent un verre ne sont pas montrés du doigt, alors que ceux qui fument un pétard le sont..
La société donne son accord pour boire un bon petit verre de vin rouge et vilipande ceux qui vont se fumer un bon petit pétard...il ya les gentils et les vilains! Pour un phénoène similaire qui est la transformation d'un état interne avec la prise de.... quelque chose!
Je ne suis pas pour une société répressive dans ce domaine.Cela devrait être, simplement, considéré sur le même plan
Vers une liberté individuelle
Hors du jugement
Hors de cette notion de bien et de mal
Tout à fait d'accord, à condition que l'on place les méfaits du cannabis, en regard de la responsabilité personnelle et sociale de ceux qui se laissent tenter.
Quelques petites réflexions me viennent à l’esprit en vous lisant.
Tout d’abord, quand mon père était en phase terminale l’année dernière, et que nous savions tous qu’il lui restait maximum 6 mois, la seule chose qui restait à faire était d’atténué sa souffrance. Quand nous avons demandé au chirurgien neurologiste de lui faire une ordonnance pour qu’il puisse obtenir les médicaments nécessaires, il nous a répondu que ça n’était pas son domaine et qu’il nous fallait prendre RV dans le centre anti-douleur de l’hôpital. Délais pour obtenir un RV dans ce centre : 3 mois ….
Pour un résultat analogue, on obtient plus rapidement de l’herbe ou du « chichon » … et quand on souffre et que le temps est compté, la rapidité ça compte ….
Par ailleurs, il se trouve que je ne fais pas l’apologie des drogues douces, je n’en ai jamais fumé (je ne fume pas de cigarette non plus, ceci explique peut être cela) … je savais adolescente qu’il ne fallait pas y toucher, mon entourage avait bien diabolisé « les drogues » y compris le tabac.
En revanche, on me servait du champagne à maintes occasions … sans m’expliquer les méfaits de l’alcoolisme …
Je remarque aussi, que les femmes enceintes sont bien informés des méfaits de la cigarette et du cannabis sur les fœtus … images fortes à l’appui … en revanche, on ne dit rien sur les conséquences d’un verre de vin quotidien … qui sont tout aussi néfastes.
Alors … question de culture ? Ou question de politique économique ?
Parce que n’oublions pas que la France est un des plus grands producteurs d’alcool dans le monde.
Effectivement la consommation d'alcool pendant la grossesse entraîne, si elle est importante et régulière, ce que les médecins appellent le syndrome d'alcoolisme fœtal, sous forme de malformations congénitales et de retard de développement du futur bébé. L'alcool absorbé par la femme enceinte traverse rapidement le placenta. On retrouve d'ailleurs dans le sang du fœtus une concentration d'alcool équivalente à celle observée chez la mère. Le cerveau et le système nerveux de l'enfant à naître sont particulièrement sensibles à cette exposition prénatale. La conclusion est facile à tirer : l'alcool est purement et simplement à proscrire pendant la grossesse.
Fais pas ci, fais pas ça.
Fais pas ci, fais pas ça
Viens ici, mets toi là
Attention prends pas froid
Ou sinon gare à toi
Mange ta soupe,
allez, brosse toi les dents
Touche pas ça, fais dodo
Dis papa, dis maman
Laisse ton père travailler
Viens donc faire la vaisselle
Arrête de t'chamailler
Réponds quand on t'appelle
Sois poli dis merci
À la dame laisse ta place
C'est l'heure d'aller au lit
Faut pas rater la classe
Vous en faites pas les gars
Moi aussi on m'a dit ça
Fais pas ci fais pas ça
Fais pas ci fais pas ça
Et j'en suis arrivé là
Et j'en suis arrivé là
Et j'en suis arrivé là
La la la
Jacques Dutronc qui a fait le tour de la question.
Le cannabis en France équivaut dans la pratique presque toujours à du haschich marocain. La part du lion (environ 80%) du cannabis en vente sur le marché français concerne le haschich marocain. Par ailleurs, il est également vendu du haschich pakistanais et afghan.
La marijuana est relativement rare en France. Le peu de marijuana disponible provient d'Amérique (Colombie, Jamaïque), d'Afrique (Côte d'Ivoire, Cameroun, Congo, Nigéria) ou des Pays-Bas. Dans le midi de la France, notamment en Ardèche et dans le Sud-Ouest, on peut trouver de la marijuana cultivée localement, parfois plantée avec des graines en provenance des Pays-Bas. Dans l'ensemble, cette production se fait à petite échelle et non professionnellement.
Les chiffres de l'OCRTIS (Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants), qui rassemble les données concernant les drogues interceptées par la douane, la police et la gendarmerie, montrent que presque tout le cannabis intercepté est constitué de haschich. Sur les 58.014 kg de cannabis intercepté en 1994, 55.890 kg concernaient du haschich, soit 96%. La quantité de 44.840 kg interceptée en 1993 représentait 98% du cannabis intercepté (45.883 kg).[2]
Comme il a été dit, le cannabis équivaut dans la pratique à du haschich marocain. Contrairement à ce que l'on pense (et à ce qui est écrit notamment dans la presse populaire), la majeure partie de ce haschich n'entre pas dans le pays en passant par les Pays-Bas, mais provient `directement' du Maroc, le plus souvent en passant par l'Espagne. Après avoir atteint l'Espagne, le haschich est soit stocké provisoirement dans un des entrepôts de ce pays, soit il transite directement vers la France.[3]
Le transport routier, le plus souvent effectué par des camions et des voitures de tourisme, constitue le principal moyen par lequel le haschich traverse ensuite la frontière française. Les saisies importantes de cannabis par la douane française (responsable de 80% de l'ensemble de la drogue interceptée) ont d'ailleurs lieu à la frontière avec l'Espagne; parmi ces interceptions, les voitures de tourisme constituent le principal moyen de transport.[4]
Les chercheurs de l'Observatoire Géopolitique des Drogues (O.G.D.), ayant son siège à Paris, confirment que la majeure partie du haschich marocain atteint la France par ces circuits. Ils font également observer que le trafic entre le Maroc et la France, comparé à celui entre le Maroc et les Pays-Bas, se fait par le biais de petits réseaux (circuit courts) et est moins organisé.[5] Pour le haschich marocain ayant pour destination les Pays-Bas, on utilise plus souvent des camions, alors que le haschich destiné à la France est plus souvent transporté dans des voitures.[6]
L'OCRTIS adhère également à la thèse selon laquelle seulement une petite partie du haschich marocain entre dans le pays en passant par les Pays-Bas. Cette tendance apparaît dans les chiffres de l'OCRTIS.
Marie Choquet et Sylvie Ledoux ont réalisé en avril 1993 une enquête pour l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) auprès de 12.466 jeunes scolarisés ayant entre 11 et 19 ans.[14] Cette enquête a été menée au niveau national, dans 186 établissements d'enseignement secondaire (de taille importante ou pas) répartis dans le pays. L'échantillon était représentatif et a été établi sur trois niveaux : académies, établissements scolaires et classes. Un certain nombre de questions dans l'enquête avaient trait à l'usage de drogues, parmi lesquelles le haschich.
Dans le groupe d'âge 11-19 ans, 15% au total avaient déjà pris de la drogue. Pour une majeure partie (80%) de cette consommation, il s'agissait de haschich; ce qui revient à une prévalence du haschich de 12%.
40% des jeunes qui ont déjà pris du haschich, sont des consommateurs réguliers (ce qui signifie ici : plus de 10 fois au total). Cela revient à 5% du total.
Parmi les "plus âgés", c'est-à-dire les 18-19 ans, 39% des garçons ont déjà consommé de la drogue; pour les filles ce chiffre est de 19%, la moyenne étant donc de 29%. En supposant que la part de consommation de haschich par rapport à la consommation totale de drogue (80%) soit également valable pour ce groupe des 18-19 ans, le pourcentage des 18-19 ans qui ont pris du haschich serait donc respectivement pour les garçons et les filles de 31% et de 15% (moyenne 23%).
En partant du principe qu'ici aussi 40% font partie des consommateurs réguliers (plus de 10 fois), 12% des garçons et 6% des filles parmi les 18-19 ans sont des consommateurs réguliers (moyenne 8%).
bonjour Garde
je rejoins un peu Maryne dans mon approche. En effet, le probleme de legalisation ou non du Cannabis a, a mon sens, une reelle dimension sociale et culturelle, les mefaits de l alcool sont beaucoup plus nombreux. je ne parle pas ici des sacro saintes statistiques de la securite routiere...mais bien de tous les jours. les ravages engendrees par l alcool sont quotidienement present dans notre societe, enfants battus, accidents en tout genre...
Garde vous le dites vous meme, le Cannabis a un effet endormant, je n en consomme pas, mais j ai passe beaucoup de soiree ou "ca a tourné" et je n ai pas encore vu de bagarre ou autres choses demarrer a cause de l absorbtion de cannabis...j aimerais pouvoir en dire autant pour l'alcool.
pour conclure ce commentaire, si le cannabis a en effet des mauvais cotes, il serait temps que le pouvoir politique en place et les suivants prennent aussi leur responsabilités sur les mefaits de l alcool au quotidien car les jeunes sont de plus en plus sensibilisé (en discotheque, a la fac, au lycee) mais nos parents ?
dumby
Tout à fait d'accord avec vous, sauf que si la société a fait une erreur avec l'alcool (depuis des milliers d'années), ce n'est pas une raison pour recommencer avec le cannabis. L'alcool rend agressif et le cannabis démotive... L'un va vers le plus (ou le "trop"), l'autre vers le "moins". Je ne défends pas l'alcool, je dis seulement que le cannabis n'est pas anodin.
Bonsoir Garde,
Pourquoi dit-on, en français, LE cannabis (au masculin), alors que ce mot est du genre féminin dans la langue latine à laquelle il est emprunté? Le plus curieux est que, même quand on utilise son nom scientifique ("cannabis indica", "cannabis sativa"), on considère ce terme comme masculin alors qu'il est accompagné d'un adjectif accordé au féminin ("indica", "sativa" et non pas "indicus", "sativus").
Cannabis repetita placet. Répété, l'usage du cannabis plaît, aphorisme latin rapporté par Pline l'ancien in Histoire naturelle, cf. pages vertes du Petit Larousse.
Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté avec ce calembour, je précise que l'adage d'origine est "Bis repetia placent", Les choses répétées plaisent. Les pages rousses du petit Larose, comme disait Prévert, l'attribuent à Horace dans son Art poétique.
Repetitio mater scientiae est.
je crois que oui,effectivement le cannabis et l'alcool jouent le meme role sur l'Homme,le cannabis et l'alcool sont enfait deux monstres deguises qui ne font que de nous assassiner petit a petit sans qu'on s'en apperçoive!
Concernant le "lien" entre cannabis et problemes mentaux, on a fait apparaitre une legere correlation ce qui ne vaut en aucun cas dire qu'il y a un lien de cause a effet. La majorité des specialistes s'accordent pour dire que la consommation de psychotropes est bien souvent un symptome plus qu'une cause de maladies mentales...Dans les années 80 la tres forte hausse de la conso de canna ne s'est pas accompagnée d'une hausse proportionelle des maladies mentales chez les jeune...
On tiraille les chiffres pour les presenter de facon malhonete (scientifiquement parlant) pour tenter desesperement de montrer la dangerosité du chanvre...
Un autre exemple recent et caricatural est le resultat de l'enquete SAM (securité accident mortel) dont la methodologie etait irreprochable et dont on s'attendait a ce qu'elle demontre la dangerosité du canna sur la route...les resulats n'ont pas ete ceux attendus : positif au canna on a 1,8 fois plus de chance de causer un accident mortel....contre 7 fois avec l'alcool MEME AUX DOSES LEGALES!!!!! alors le chiffre mis en avant pour masquer l'embarras des pouvoirs publics face a ce resultat on a mis en avant le chiffre alcool + canna = 14 fois plus de risque d'accident mortel ....et pourquoi pas sortir un chiffre alcool + canna + une main attachée dans le dos pendant qu'ils y etaient!!!
Bien que fumeur de canna (j'ai 30 ans) je n'etais jusqu'a recement opposé a la depenalisation de l'usage, je considerais (en pensant aux plus jeunes et aux ados) que l'interdit devait être maintenus, et que la loi devait se garder la possibilité de "sanctionner" dans le but d'aider un jeune dont la consommation etait devenu problematique....j'ai changé d'avis devant deux problemes qui m'ont fait reflechir: l'apparition de produit coupés avec des substances dangeureuses (verre pilé entre autre) et surtout surtout la tendance actuelle tres tres inquietante de l'explosion de la cocaine en france qui utilise les petites filieres traditionnes du shit...aujourd'hui quand vous allez "pécho" une barette de shit dans la rue il est courant de se voir proposer de la coke.... aussi je pense qu'il est urgent non pas de depenaliser, ce qui a mon sens ne servierait a rien, mais de legaliser et d'encadrer la conso de canna, sur le modele hollandais mais avec plus de transparence, afin d'isoler les consommateurs des milieu criminels qui peuvent leur proposer des produits frelatés ou des drogues dures...
Sans compter la prevention credible aupres des jeunes qui pourrait etre fait dans ces coffee shop a la francaise, autrement plus efficace qu'une visite d'un gendarme rougeau au lycée tenant un discours cataclismique a la limite du ridicule....
Si on ne fait pas ca tres vite je pense qu'on courre a la catastrophe: augmentation de la conso de coke chez les jeunes, profits enormes pour des petits truant, avec ce qui ira avec: violence, corruption, et des drames humains terrible...
Devant ce danger il faut agir avec courage et pragmatisme et non plus tenir des discours moralisateur et hygienistes...
Voila...
Merci pour ton témoignage et ton avis. Je te renvoie à mon commentaire n° 3. Personne ne me fera croire que la plupart des instances scientifiques aient tort quand elles évaluent les effets du cannabis, statistiques à l'appui et que les consommateurs de cannabis aient raison en se basant sur leurs séances récréatives. Malheureusement, le cannabis est une drogue et d'ailleurs les jeunes le savent, même s'ils continuent.
Cher garde,
Je ne fais en aucun cas l'apologie du cannabis!
OUI c'est une drogue, comme beaucoup d'autres substances.
J'ai tout de meme l'impression que vous confondez "usage" et "abus", comme si en matiere de drogue illicite il ne pouvait y avoir d'usage raisonnable...que seul le language du diable etait applicable...
Mais la guerre a la drogue est perdue depuis belle lurette.
Je suis statisticien de formation, et je connais tres bien la facon de presenter les chiffres selon le but recherché...Lorsque je vois les etudes sur le canna, toutes les données (la grande majorité) allant dans le sens d'une inocuité relative sont mis en veilleuse et on ne met en avant (en les tordants en peu au besoin) que ceux qui vont dans le sens du legislateur qui tente deseperement de se justifier...les exemples sont legions.
Aujourd'hui la relative inocuité du cannabis est reconnu par la majorité des specialistes serieux.
Entendons nous bien: quel est le but que nous poursuivons? faire baisser la conso de drogue chez les jeunes en particulier? Ou utiliser la peur induite par ses produits dans l'inconcient collectif (tout parent a peur a juste titre pour ces enfants), dans des but electoraux par exemple?
Que serait le plus productif dans le but que nous partageons (j'espere)? Continuer sur le même discours moralisateur et laisser la situation tel quel voir la regarder se degrader sans pouvoir rien faire, tout en continuant a engraisser les mafiats?
Les pays bas ou la conso de shit est legale a un taux de consomation chez les jeunes bien inferieure a notre pays qui a les lois les plus represives d'europe...c un fait indeniable...
Les principaux oposants a la legalisation (je parle bien de legalisation et non de simple depenalisation qui veut juste dire "foutre la paix aux usagés") sont d'ailleurs les trafiquants...c ce qui fait la valeur de leur produit, les saisies ils s'en foutent comme de l'an 14, ils en tiennent compte dans leur prix, demantelez un reseaux de distribution, le lendemain il sera remplacé...avec tout ce que cela coute a la société, comme personne en taules, la corruption que les profits de la drogues generent et autres effets pervers...Ce n'est pas moi, mais Milton Friedman (prix nobel d'economie) qui le dit!
Aujourd'hui on peu se fournir du shit en moins d'une heures dans la pluspart des grandes villes de france...avec les risques que cela comporte pour les acheteurs: produits frelatés, frequentation de personnes peu recommandable, risques judiciaires...
Votre discours est donc l'allié objectif des trafiquants, ni plus ni moins...
On peut etre contre le fait de se droguer et preferer traiter le probleme autrement que par une repression inefficace couteuse et injuste contre ceux qu'on appelle les "drogués", il n'y a pas selon moi de contradiction, bien au contraire...c se donner les moyens d'atteindre la but que l'on cherche.
Julien
Cher Julien,
Je connais bien votre argument et je sais qu'il mérite d'être étudié. Je précise avant d'aller plus loin que je n'ai jamais fumé de cannabis. Je n'ai pas écrit que la dépénalisation ou l'autorisation légale du cannabis était une erreur car je n'en sais rien. Je dis simplement, comme vous, que le cannabis est une droque. J'ajoute que la diabolisation des instances officielles ne tient pas la route. Bref le cannabis est dangereux, qu'il soit ou non frelaté. Vous savez sans doute que sa teneur en THC est artificiellement augmentée actuellement ?
Merci. Pour les visiteurs j'ajoute que la teneur en THC (la substance qui fait "planer") dans les plantes poussées spontanément est de 0,5 à 5 %.
Bjr,
jviens de 'tomber' sur ce site à la recherche d'infos sur le cannabis. merci pour toutes les infos mais c quelque peu affolant pour moi qui suit contre les drogues et l'alcool !
comment faire admettre aux fumeurs qu'ils ruinent non seulement leur santé mais leur famille ?
mon ex-ami, le père de mon fils, se dit au-dessus de tout ce que le cannabis peut provoquer (selon les médecins) soi disant que cela le relaxe et qu'il en a tout simplement envi ! idem pour mon frère et cousins !!
Tout çà pour une envie au détrimant de leur famille !!
Merci VP.
Hélas, on ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux. Certains éprouvent le besoin de se mettre en danger, refusent de mettre en perspective les avantages et les inconvénients, aiment avoir raison contre l'observation scientifique.
Oui vous avez absolument raison et je trouve cette affirmation dommage mais réaliste vu la tournure que prend notre monde actuel et les mentalités de chacun.
Même dans les petits pays, ce fléau y a une part importante notamment au sein des familles. Je l'ai vécue dans mon propre foyer. Prenez donc conscience que le cannabis est UNE DROGUE et même si je respecte les idées de chacun tôt ou tard qui supportera les méfaits de cette drogue sur vous. ne cherchons pas : LES FAMILLES !!! Je ne juge pas, je constate car la souffrance est réelle pour chacun.
Merci pour tout. A bientôt.VP.