On nous mène en bateau
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La Marine française a perdu dans la nuit du 24 au 25 mars, lors d'un entraînement de routine de la frégate "De Grasse", navire de guerre spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, un sonar de trois millions d'euros. Peut-être vaut-il même 50 millions d'euros. Prix à débattre. Le Canard enchaîné, qui barbotait d'une manière ou d'une autre dans les eaux du Golfe de Gascogne, lieu de la catastrophe, l’affirme. La mer était agitée, ce qui n’a pas empêché le navire de larguer son sonar de dix tonnes, relié à un câble long de trois kilomètres. Il y aurait eu entre le commandant et ses seconds une « vive discussion » sur l'opportunité d'effectuer l'exercice dans de telles conditions. La manœuvre de remontée s’est soldée par un accident : le cable à cédé et le sonar repose désormais par 3000 mètres de fond ; la pression de l'eau est telle qu'il est certainement inutilisable. On essaie de nous faire croire que la faute n’est pas d’origine humaine, que le temps a changé alors que la manœuvre était déjà engagée. Et alors ? Avec les progrès de la météorologie depuis quelques années peut-on vraiment parler de hasard, de conditions imprévues ? Néanmoins, la version officielle du service d'information de la Marine, est qu’il s’est agit d’une fortune de mer …

Google lui-même en est déboussolé

Notre moteur de recherche préféré demande lui-même le changement de commandement de la frégate ...

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