Sous-bois
Par le gardien le lundi 1 mai 2006, 00:00 - Gardimots - Lien permanent
pendant toute l'année 2006,
le gardien célèbre l'art pictural
de son ami Jacques Oudot.
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Par le gardien le lundi 1 mai 2006, 00:00 - Gardimots - Lien permanent
Commentaires
"On ne sait qui de la toile, du peintre ou du spectateur imposera aux autres un regard commun."
Belle formulation, presque généralisable à tout art:
"On ne sait qui du poème..."
Oui, cette formule peut s'appliquer à tous les arts.
Je vous invite à un petit déjeuner lectures. Qui a dit "lire, c'est toujours relire?"
A l'écriture au quotidien de tooblog, se substitue la relecture et ses amendements sur hautetfort. Je découvre les plaisirs de la réécriture. Le blog en mettant en abyme sa mémoire part à la recherche du temps perdu.
"Quand on a mission d'éveiller, on commence par faire sa toilette dans la rivière" René Char
Les sous-bois sont toujours les réceptacles de nos pensées les plus secrètes.
Ce sont les églises des forêts où s'accumulent nos prières.
Où la lumière perce à travers le feuillage pour déposer sur nos épaules des rayons de paix.
Dans un sous-bois, pour moi, en tout cas, ce n'est pas le regard qui s'impose d'abord, mais les multiples odeurs sucrées, entêtantes puis familières après quelques instants .Ensuite le plaisir des yeux est "total" souvent magique et changeant au gré de la lumière filtrante comme les vitraux d'une église . Un véritable lieu de méditation, de prières et de recueillement .
j'aime bien les couleurs, les volumes, l'ambiance.
j'ai cherché hier soir ce qu'était une paillasse, en chimie... J'ai découvert les multiples usage de ce mot : à propos de certains mobiliers, dans le monde de l'opéra, etc.
Si ca te tente !
Bonsoir Gardien
Cette toile est superbe, merci de nous faire profiter de votre choix d'art pictural.
Je laisse vos lecteurs méditer sur un poème de Théodore de Banville, recueil : Les Cariatides.
A travers le bois fauve et radieux,
Récitant des vers sans qu'on les en prie,
Vont, couverts de pourpre et d'orfèvrerie,
Les Comédiens, rois et demi-dieux.
Hérode brandit son glaive odieux ;
Dans les oripeaux de la broderie,
Cléopâtre brille en jupe fleurie
Comme resplendit un paon couvert d'yeux.
Puis, tout flamboyants sous les chrysolithes,
Les bruns Adonis et les Hippolytes
Montrent leurs arcs d'or et leurs peaux de loups.
Pierrot s'est chargé de la dame-jeanne.
Puis après eux tous, d'un air triste et doux
Viennent en rêvant le Poëte et l'Ane.
xuan-lay
Merci, mon ami. Ce poème parnassien est flamboyant. Il reste élégamment en-deça de la limite du "trop".