Multicontrepèterie
Par le gardien le lundi 9 octobre 2006, 00:00 - Métamots - Lien permanent
Et voici une invention du gardien, la contrepèterie à tiroirs ou multicontrepèterie : une seule phrase de départ, plusieurs substitutions. C'est bon pour le cerveau et ça ne fait pas de mal à la langue française.
A partir de la phrase Le grand
air m'assomme on peut faire :
- Elle t'assomme, grand-mère.
- Elle-même a grand torse.
- Elle, entre môme et garce.
- En somme, taire le gramme.
- Et l'orgasme m'enterre.
- Grand homme, mais sale air.
- Grand mâle, t'es sommaire.
- Grand-mère aime la sotte.
- Grassement mortel.
- Gratte en somme le maire.
- L'homme meurt en sa guerre.
- La maigre s'en met trop.
- Le grand aime sa morte.
- Le grand art m'est somme.
- Le grand homme macère.
- Le grand maire t'assomme.
- Le grand maître somma.
- Le grand mord mes tasses.
- Le grand mot m'est trace.
- Le grand saute ma mère.
- Le grand sauterait MAM.
- Le grand sème ta mort.
- Le grand sert ma tome.
- Le grand somme m'atterre.
- Le grand somme ta mère.
- Le grand terre sa môme.
- Le grand thème, ça mord.
- Le grand tort, ça m'aime.
- Le gros terme ça ment.
- Le gros terme en masse.
- Le mentor m'agresse.
- Le môme gras s'enterre.
- Le motard m'engraisse.
- Le temps mort m'est grâce.
- Le tome sans grammaire.
- Mate le grand sommaire.
- Même le gras au centre.
- Mes gras sentent le rhum.
- Métro sans margelle.
- Mettre ma grosse en elle.
- Môme, sert le grand tas.
- Sans le gras, même autre.
- Sans le maigre atome.
- Smet, le gros marrant.
- Ta grand-mère l'hommasse.
- Ta môme sert le grand.
On ne peut considérer comme valables dans cet exercice que les propositions reproduisant l’ensemble des sons de la phrase de départ. Il faut également veiller à ne pas valider les dérapages sémantiques : chaque phrase doit avoir un sens, c’est-à-dire être logique dans un certain contexte, même si celui-ci est à reconstruire. On peut lire plus bas, parmi les résultats : « T'es grand », se marre l'homme. Cette proposition paraît heurtée au premier abord. En fait, on imagine bien, dans un roman narré à la troisième personne, un père reprocher à son fils d’avoir cassé un carreau en jouant au ballon et se moquer de lui de la sorte. Rien n’empêche l’auteur d’écrire une telle phase : nous pouvons donc la retenir.
Prenons un contre-exemple. Étienne propose (entre autres) Seul manomètre gras. Cette phrase est trop surréaliste pour être acceptée. Il ne suffit pas que les mots qui la constituent soient dans le dictionnaire, il lui manque un sens cohérent. De plus, si l’on prend le mot « manomètre », on repère immédiatement le « n » de « no ». La phrase doit être rejetée car, tout en comportant un « n » à l’écrit (dans le mot « grand »), elle n’induit pas le son « ne » lorsqu’on la prononce. Enfin, si elle comporte trois fois la lettre « a », celle-ci ne doit s’entendre qu’une fois. Dans la multicontrepèterie – comme dans la contrepèterie tout court – c’est l’oreille qui a le dernier mot [1].
Les règles explicites ou implicites qui président à ce jeu littéraire ne peuvent être établies que de manière subjective. Très vite, cependant on doit apprendre, tout en restant créatif, à contrôler sa production. Il faut éviter de retenir toutes les phrases qu’on forge pour la satisfaction (illusoire) de faire monter le record. Le risque est qu’il en devienne artificiel.
Il serait intéressant de constituer un jury afin d’établir des règles par consensus et d’analyser l’ensemble des résultats publiés de manière aussi objective que possible, ainsi que ceux qui pourraient être découverts dans le futur.
Voici les 173 substitutions recevables :
- Ah ! Mère me sangle trop.
- Aime, l’orgasme retend.
- Âme, ce grand mortel !
- Âme, le grand sort t’aime.
- Âme, sème le grand tort.
- An VII, Rome me largue.
- Arguant trop, même seul.
- Armand, leur gosse t'aime.
- Atroce ! Le grand m’aime.
- C'est mal gros menteur.
- Ça tord même le grand.
- Ce grand mal : t'es mort.
- Ce grand mord, t’es mal.
- Ce grand motard l’aime.
- Ce gras mentor l’aime.
- Ce gras mortel ment.
- Ce maraud m’étrangle.
- Cent grammes aime le trop.
- Ces menteurs gomment l'art.
- En guerre masse leur motte.
- En morse : « Elle me gratte ».
- Et me rend l’orgasme.
- Étrangleur, sa môme.
- Gaie Maman, le rostre.
- Galop, cent mètres..., meurs !
- Garce, Lothaire me ment.
- Gare ! Cent maures te mêlent !
- Gare ! Les mômes ressentent.
- Gare, ce mortel ment.
- Gland ma mère se tord.
- Gland, marmot te serre.
- Gland, sa mère te mord.
- Gland, ta mère se mord.
- Gomme-le, ça rend maître.
- Gomme, la mère entre.
- Grâce ! Même le rot tend.
- Grâce Homère m'le tend.
- Grâce, mets le temps mort.
- Gramme tellement rosse.
- Grand homme me la serre.
- Grand Sam, t'es le mort.
- Grand-mère saute mal.
- Grand-mère te l'assomme.
- Grand-mère, l’âme sotte.
- Gratte même sans rôle.
- Gros mais sale menteur.
- Gros malheur sans thème.
- Gros mets, mâle senteur.
- Gueulard, même sans trop.
- Hèle Sam, gros menteur.
- Homme, ce mal très grand.
- Homme, largue mes senteurs.
- L'as me met trop grand.
- L'homme ! Ce magret entre.
- L'homme gras, c'est menteur.
- La graisse morte ment.
- La grand messe me tord.
- La grand messe te mord.
- La grand-mère te somme.
- La morte m'engraisse.
- La Somme en guerre : meurs !
- Le gosse rate, Mère rend.
- Le gramme sème en tort.
- Le grand homme masserait.
- Le grand marteau s'aime.
- Le grand masse tes morts.
- Le grand mord tes masses.
- Le grand Omar s'aime.
- Le grand Omar sème.
- Le grand os, ma mère !
- Le grand serre ta môme.
- Le grand sert ma motte.
- Le grand tas sommaire.
- Le grand tome macère.
- Le gras m'sort en thème.
- Le gras maure s'aime tant.
- Le gras somme m'enterre.
- Le gras Tom m'enserre.
- Le gros Sam m'enterre.
- Le mastère, grand homme.
- Le méga-rostre ment.
- Le mort m’agresse tant.
- Le taire, grosse Maman.
- Le tangram est-ce mort ?
- Le tangram, c'est maure ?
- Les gars me sentent mort.
- Les grands maux se trament.
- Les grands sommes me ratent.
- Les grands sommes me tarent.
- Leur âme guette cents morts.
- Leur âme sème en grotte.
- Leur gosse m'aimera tant.
- Leurs orgasmes mentaient.
- Ma mère t'engueule, sors.
- Ma terre, le grand somme.
- MAM, les grosses rentes.
- Maman graisse le tore.
- Maman le graisse trop.
- Maman règle ce tort.
- Margot le sent mettre.
- Margot meurt en selle.
- Margot s'entremêle.
- Mars aime tant le gore.
- Me gratte sans molaire.
- Méga transe, le Maure.
- Même la grosseur tend.
- Menteur, l'homme est grâce.
- Mère sanglota: meurs !
- Mes grolles se marrent tant.
- Mes senteurs gomment l'art.
- Mes sorts : le grand mât.
- Met çà le grand orme.
- Métro, ce grand mal.
- Metz : l'hôte meurt en gare.
- Meule en guerre tôt s'arme.
- Meurs Satan, gomme l'air.
- Meurs, matant l'ogresse.
- Meurs, Satan grommelle.
- Mœurs : t'aime l'angora ?
- Môme, le centre égare.
- Mords, Hans me les gratte.
- Morgue, la sœur m'étend.
- Morgue, très salement.
- Morse me les grattant.
- Morse réglementa.
- Mort gaie? Sale menteur !
- Mort, l'errance me gâte.
- Mortellement grasse.
- Oh lenteur, Grâce m'aime.
- Omettre le grand Sam.
- Or ce grand mâle t'aime.
- Ratant même leur gosse.
- Règlement : ça mord.
- Règlement : t'amorces.
- Reste, Al Gore me ment.
- Rome l'aime tant ce gars.
- Rome s'arme et t'engueule.
- Rome tait ce grand mal.
- Rostand m'aime gueulard.
- Sam aime le grand tort.
- Sam aime le grand tort.
- Sam le tord en maigre.
- Sanglots : ta mère meurt.
- Sans gramme, elle me tord.
- Sans le maître, Margot.
- Sans maître, gare aux meules.
- Sans omettre le gramme.
- Sans remettre la gomme.
- Sartre hait le mot « mangue ».
- Sème le grand motard.
- Sème le grand trauma.
- Sept grands mollahs meurent.
- Soma : leur grand thème
- T'aimes ce grand mollard ?
- T'aimes l'arrogance ? Meurs !
- T'es le môme sans regard.
- T’es mort, le grand Sam.
- Ta mère mord ce gland.
- Ta mort me laisse grand.
- Ta mort, ce règlement.
- Tant me mord la graisse.
- Tard, même sans grolles
- Tel môme, sans regard.
- Terre ! Somme le grand mât !
- « T'es grand », se marre l'homme.
- Tes romances me larguent.
- Tom aime en l'heure grasse.
- Tom serre le grand mât.
- Tom, ce grand mâle, erre.
- Tom, ces grands malheurs.
- Trauma : meurs sans legs.
- Très grassement molle.
- Très mollement grasse.
[Voir aussi : Multianagramme]
L'Almanach 2010 du Garde-mots]
Commentaires
Le grand mat résonne...?!?
ok, je ripe les galoches ;-)))
Approximatif : où vois-tu le son "n" ?
J'ai essayé avec le générateur d'anagrammes mais ça marche moins bien.
Raccourcissement anniversaire amalgame essaim adage hyene jambe
Raccourcissement anniversaire amalgame geisha madame base yen je
Raccourcissement anniversaire amalgame madame hyene bise saga je
Raccourcissement anniversaire amalgame samedi hyene jambe age as
Raccourcissement anniversaire amalgame samedi hyene samba age je
Raccourcissement anniversaire amalgame sesame haine jambe gay de
Raccourcissement anniversaire amalgame abime damas hyene sage je
Raccourcissement anniversaire amalgame abime hyene jade mage sas
Raccourcissement anniversaire amalgame abime hyene jade sage mas
Raccourcissement anniversaire amalgame adage hyene jambe mise as
Raccourcissement anniversaire amalgame adage hyene jambe mie sas
Raccourcissement anniversaire amalgame adage hyene samba mise je
Raccourcissement anniversaire amalgame adage hymne masse baie je
Bravo pour le record, j'appelle le Guiness demain.
Alors là... Je suis sur le séant. C'est pas possible, comment as tu fait pour dénicher ça ? :-)
ma gomme macére
Homère maugre
Je constate qu'on phosphore, c'est bien.
Belle performance (et idée!).
Comme demandé, mes validations (celà, bien sûr, n'est qu'un avis) :
"Le grand mât sommaire" dommage, on perd le son "t" de la liaison grand-(t)-air !
"Grand-mère aime l'assaut." id.
"Ma mère, le grand seau." id.
Mes propositions :
Le gras somme m'enterre.
Le gros Sam m'enterre.
Le gras Tom m'enserre.
La grand mère te somme.
Grand-mère te l'assomme
Là, effectivement tout le monde est en pleine forme! ça galope, ça galope. bravo à tous.
mes groles m'adhérent
le môme en mer solaire
oh cerf! des merles!
des maires gras haussèrent le rang
ça me plait ce jeu; avec ma fille de 11 ans, on a inventé une phrase:"tu manges du chocolat"(c'était son dessert). on l'a transformé en "comment Cola attends l'âge du choc?".
merci le gardien
"Les grammes en terres m'en sorte" : il y a deux fois "t".
"Sotte ! macèrent les grands mômes" : il y a deux fois le son "s".
"Grrr...L'heaume en somme: <<terre à paire>> !é" : pas de "p" dans la proposition. Même chose pour les trois propositions suivantes.
Il faut faire une réflexion "au millimètre". Ce n'est pas par hasard si j'ai mis six mois pour sortir mon billet. Désolé, j'ai eu la même exigence pour moi et repoussé des dizaines d'idées.
Je sêche et j'houblonne sans phosphorer.
(non-non, cherchez pas ! )
Du coup, phosphorons :
"La tome m'agraire l'âme."
C'est pas pile-poil mais y'a une piste.
Il y a trois sons "a" ...
Le grand homme m'essaime.?!
'tends ! dans la phrase originale aussi, il y a trois sons "a"...
T'inquiète Eden, moi j'ai toujours rien trouvé. Et dès que j'essaie de chercher, dans ma tête ça fait bzzzzzzzzzzzz
Il faut les mêmes lettres mais aussi les mêmes sons, c'est ça?
Il faut les mêmes sons, c'est çà le principe, mais les lettres peuvent être différentes. La contrepèterie est l'art de décaler les sons.
Chez moi aussi, ça fait bzzzzzzzzzzzz, c'est pourquoi j'ai demandé qu'on vérifie mes solutions.
Le bzzzzzzzzzzzzz c'est :
des envies de poésie
en épisodes vides
c'est ça?
Non, car il y a deux "d". Conclusion : la vie n'est pas vide ; à nous de la remplir.
"la vie n'est pas vide" et voilà un souvenir de colère adolescente qui remonte de très loin : "vis vite ta vie vide" écrit dans la marge de mes cahiers de collégienne avec juste à côté: "Le courage rage, rage dans la marge, marge cage"
Je sors un peu du sujet de ce billet mais j'aurais souhaité avoir un maximum de participants à un petit jeu sur mon blog. Il s'agit de reconnaître le genre masculin ou féminin de 40 mots. Alors, à vos claviers, et n'oubliez pas d'afficher vos résultats dans les commentaires. Le garde-mots, j'imagine que tu devrais avoir tout juste... c'est ce qu'on va voir ...;-))
[Le gardien : promis, j'afficherai le résultat sans tricher.]
Le 2eme : pas de "a". Le premier est bon, avec une petite élision.
C'est contagieux, n'est-ce pas ?
Le gras môme en tessere -> deux fois le son "ai".
Le grand tôme macère -> BON.
Le grand homme me serra -> deux fois le son "e".
Le grand mors me serre ->deux fois le son "e".
Le grand mort m'acère -> pas de son "t".
Je sais, c'est dur de renoncer à des solutions qu'on sent presque justes. J'ai fait ça tout l'été.
Le grand tom me serra -> deux fois "e".
Le grand mors m'acère -> pas de "t".
Sam mord le grand air -> deux fois "r" (/ celui de "gr").
Branche-toi "phonétique" et non "alphabet", du moins si tu désires continuer.
>Le grand tome macère (Edenlys)...
Variations:
--> Grand Tom me la serre.
--> Grand Tom me l'acère.
--> Grand homme me l'acère.
--> Grand homme me la serre.
--> Grand Homère me lasse.
Je prends "Grand homme me la serre". J'évite les homophonies complètes (je me suis appliqué cette règle quand j'ai préparé le billet.
t-tt, pas de vulgarités !
Disons que c'est plus amusant quand y'en a. La preuve : une dizaine de mes collègues s'amusent beaucoup à me saluer 34 fois par soir d'un "Salut Fred !" inspiré. Il nous manque un Patrick dans l'équipe pour faire "Salut Patrick"
"Salut Patrick" : pourquoi, il y a un tatouage ?
Tatoua... ?
Je te laisse chercher...
Voilà longtemps que je ne suis pas venu faire un petit tour chez le garde-mots, depuis la grande migration d'il y a quelques mois en fait. Et je tombe sur un billet qui m'intéresse doublement, d'abord parce que j'aime jouer avec les mots, ensuite parce que j'aime aussi jouer avec les chiffres. Or dans la phrase "le grand air m'assomme" j'ai compté onze sons qu'on peut (presque) librement permutés, ce qui veut dire qu'il y aurait en théorie 11! (factorielle de 11) manières de combiner ces sons, soit... 39 916 800 combinaisons ! Evidemment l'immense majorité n'a aucun sens, mais avant d'avoir tout vérifié... La multicontrepèterie a de beaux jours devant elle !
Merci,tricheur. La difficulté, pour ceux qui vont s'essayer à la multicontrepèterie, sera de tomber sur des phrases dont les sons qui la composent sont courants dans la langue française.
J'ai toujours aimé "le trombone à coulisse"
mais la bien séance, m'empêche ici de vous traduire cette contrepèterie toute faite. Je préfère sourire à l'idée que vous trouverez tout seul…
Je viens de lire cet article sur les multicontrepèteries.
Je viens d'inventer les concubines.
C'est dans l'optique de créer des "synonymes" pour des phrases courtes (6 à 8 syllabes).
Dans la concubine, il n'y a pas de substitution de syllabes ou de sons mais recombinaison sans altération des syllabes originelles.
Je ne vois pas la différence avec les contrepèteries ...
Prenons votre phrase :
Le grand air m'assomme
En concubine ça devrait se faire comme suit.
Étape 1. Découpage en syllabes
leu / gran / tair / m'a / sso / meu
Étape 2. Recomposition en une concubine
Le choix est très restreint d'où l'appel au calembour
"meule masse ogre en terre" serait une concubine dans la forme, dans le fond c'est un peu tiré par les cheveux.
Et "le grand sert ma tome" par exemple ne serait pas une concubine parce que la syllabe "sert" n'existe pas. Je peux citer des dizaines dans ta liste qui ne le sont.
En bref, la différence est que la mullticontrepèterie accepte la substitution de sons, de lettres.
La concubine opère par pieds je dirais.
C'est une forme de synonymie pour une phrase, d'où l'appellation concubine. Une phrase peut en avoir plusieurs, parfois aucune.
La concubine est bien plus complexe à construire.
J'ai donné cet exemple pour souligner la grosse différence entre concubine et multicontrepèterie.
Merci. La conservation d'un sens plein me paraît essentielle. J'ai jeté de nombreuses phrases pour cette raison.
Une concubine de la phrase le grand air m'assomme serait
meuh.. le grand saut m'atterre.
Et dans la forme et dans le fond, les règles sont respectées avec en plus un jeu de mots.
Je prends la première contrepèterie car elle est complète. Sauf erreur, dans la deuxième il n'y a pas le "e" de "le".
Garce ! le Héros me ment ! ( N'est pas égal à "Grâce ! le Héros me ment" )
S'il est encore temps de participer, puis-je proposer
Terre ! Somme le grand mât !
Master, le grand somme
Le grand os, ma mère !
Blog indispensable, bravo et merci
Il en est encore temps. Le nombre de contrepèteries peut augmenter en permanence.
Ceci dit, je ne prends que deux solutions. La numéro 2 ne convient pas car ce que tu proposes contient deux fois le son [se], sans parler de l'anglicisme. J'ai eu la même exigence avec moi quand j'ai composé ce billet.
Arg, j'aurais dû faire plus attention !!!
Je sais, c'est énervant, mais en même temps, ça paye ... En tout cas merci. Revenez quand vous voulez.
Et d'optempérer... mais à force je ne vois plus bien. Sont-ils tous de bon aloi ?
ça tord même le grand
met çà le grand orme
grand mère saute mal
le grand tas sommaire
le grand Omer ? Asthme !
mens, ta sœur grommèle
De mieux en mieux et presque un sans faute !
Je n'ai pas embarqué "Mens, ta sœur grommelle" car il n'y a pas de son "eu" dans la phrase de départ : c'est le son et non l'orthographe qui compte dans une contrepèterie. La substitution ne doit pas être uniquement "pour l'œil".
Par ailleurs, j'ai transformé "Le grand Omer ? Asthme !" en "Le grand Omer masse" de façon à faire une phrase plus longue. Ça vous va ?
Pourtant, j'avais le nez dessus...pas vu le oeu !
Comment ? Omer débarrassé de son asthme et qui se met à prodiguer de bienfaisants massages ? Ma parole, il a dû croiser le chemin d'un guérisseur... alleluyah !
Et enore, je n'ai pas voulu l'appeler Homère...
quoique : Masse le grand Homère...puisse avoir une certaine gueule...
ce site est en train de me bouffer
sur mon site une photo montre ma méthode
D'abord un peu de théorie:
Il y a un problème avec les voyelles, courtes et longues
mot et maux
tous les é, è et
et du coup j'ai accepté e et eu
voici une soixantaine de nouvelles propositions
Garce, Lothaire me ment
Gare aux lents, maître, sème
Grâce Homère m'le tend
Grâce, Lothaire me ment
Grâce, mets le temps mort
Gramme aime le sortant
grand, l'Hématome sœur
La mer, Tom, c'est grand
La terre môme c'est grand
Là, grand-mère, c'est Tom
L'auteur m'aimant, grâce
Le grand maçon t’erres
Le grand masse tes morts
Le grand mord tes masses
Le grand saur math aime
le grand saut terre âme
Menteur! molle et grasse
Entre mère, gomme cela
Menteur, l'homme est grâce
Sale mère, entre hommes gais
meule en guerre tôt s'arme
meule en guerre tôt s'arme
Meurs, Satan gromelle
Meurs Satan, gomme l'air
Môme graissant la terre
Môme, sert le grand tas.
Mot rance me lègue tard
Sam aime le grand tort
Cent grammes aime le trop
Sans gramme, elle me tord
Centaure gare elle m'aime
Gare! Cent maures te mêlent!
Morgue, la sœur m'étend
Oh lenteur, Grace m'aime
L'amant re-sème gros
Sors mère, Gal te ment
Mère Rose, Gal te ment
Gramme tellement rose
Métro, ce grand mal
Métro sans mal, Grr!
Reste l'arrogant m'aime
Sert Gros, aime l'amant.
Ta gueule môme sans hère
T'aimes ce grand mollard?
Ce Molha m'entre guère
Antre gore ça me mêle
Gai rang, elle t'amorce
Air math, le grand somme
A l'homme, entre ce germe
Tom graissant la mère
Me gratte sans molaire
Mer, l'Omar se tangue
Amorce Angleterre
Haro, mère te sangle
Ah mère me sangle trop
Gland, marmot te serre
Sa mère te mord, gland
Je ne t'oublie pas mais je vérifie. Affichage sans doute lundi.
Le gros mas sans terre.
Le gros masse en terre
Le gros tasse en mer.
Le grand homme, Master.
Le mastère, grand homme.
Étienne : merci pour les déclinaisons de la multicontrepèterie. Je viens de les examiner, elles font nettement monter le record. Ceci dit j'ai été aussi exigeant que lorsque j'ai publié ce billet. J'en ai refusé un certain nombre: on ne peut assimiler le son "eu" et le son "è". Dans la contrepèterie, c'est le son qui compte et non les lettres de l'alphabet (autrement dit l'oreille et non l'œil). Je n'ai pas affiché les sens trop voisins comme "Garce, Lothaire me ment" et "Grâce, Lothaire me ment". Sur le plan formel, presque mathématique, j'ai tort, mais je ne veux pas céder à la facilité. Encore une fois : je me suis appliqué cette règle à moi-même. J'ai aussi refusé des contrepèteries valables quant à "l'art de décaler les sons" mais qui n'avaient pas de sens véritable. Tu peux toujours comparer ce que j'ai affiché avec tes propositions. Il faut y mettre un tel soin que j'ai pu laisser passer des phrases valables. N'hésite pas à discuter avec moi telle ou telle contrepèterie non retenue. Nous verrons bien.
Jacques je ne t'oublie pas. Je vais faire la même chose et afficher dès que possible. Étienne, de nouveau, j'examinerai ta seconde vague et afficherai demain ou après-demain.
Désolé, Jacques. Dans les trois premières propositions tu ne donnes qu'une seule fois le son "mm..."
Étienne, est-ce que je peux prendre la photo qui est sur ton site pour la mettre dans le billet ? Dans ta nouvelle proposition j'ai validé douze contrepèteries. Ce qui fait que nous en sommes à 100 à partir de la même phrase de départ!
merci pour ta réponse, et ton travail vérificateur.
tu peux évidemment prendre la photo
Je suis d'accord qu'on ne peut pas échanger eu et è. Je l'ai fait à tort dans
l'homme menteur se gare
d'où :l'homme se gare, m'enterre.
Je pense qu'il faut préciser la règle pour les e muets
sinon quel est le pb avec : entre Marcel, homme gai?
Entre Marcel ! homme gai
le
Je vais t'expliquer comment je travaille. Je commence par repérer les raisons d'éliminer la phrase que j'examine. Dans "Marcel, homme gai?" il y a deux fois le son "è" (et bien sûr une seule fois dans la phrase de départ).
La grand messe me tord.
La grand messe te mord.
je l'ai relue 5 fois sans voir l'erreur
Ca m'ennerve!!
Merci
J’aime ce rôle « Mantra »
Aimes, l’orgasme retend
Et me rend l’orgasme
Aime te rend l’orgasme
Aime le entre orgasmes,
Euh l'orgasme m'enterre.
Leurs orgasmes m’hantaient
C'est très dur. J'ai peut-être enlevé une proposition valable ou laissé passé une proposition qui ne l'est pas. Cette fois je t'en prends deux, en modifiant la dernière. Ça me paraît juste.
j'essaie de rationnaliser,
M An T R A È M Ss Eu Gu RO L Mantra: “aime ce grole”
È M L O R Gu A Ss M R Eu T An Aimes, l’orgasme retend
M A R M O T An Ss Eu R L È Gu Marmotan Se r’lègue
M Eu R Gu A L È Ss T An M O R meurt Gars laisse tant mort
Gu A M È L M Eu Ss An T R O R Gars me laisse tant mort
L Eu Gu R A M O R Ss È M T An le gras Maure s’aime tant
T An Gu R A M L Eu M O Ss È R Tangram, le mot sert
R An M È Ss L O M Eu Gu R A T Rang, Metz, L’homme me gratte
M A R M Eu L An Ss T È Gu O R Mare, me lance : » t’es gore »
M A R M Eu L An Ss T È Gu R O Mare, me lance : » t’es gros » È T R An Gu L Eu R M A Ss O M Etrangleur m’assome
È T R An Gu L Eu R Ss A M O M Etrangleur, sa môme
O R Ss Eu L T An Gu R A M È M Or seul Tangram aime
T An Gu R A M È M L Eu Ss O R Tangram aime le sort
Bel effort. En fait, il n'y a que deux réponses qui ont du sens.
t'es vachement dur comme correcteur!
qu'est-ce que tu as contre le Tangram?
et si le plus souvent l'orgasme détend, parfois il retend?
et pourquoi pas de relégation à Marmotan
Gu R An T A Ss È M L Eu M O R Grand as aime le mort
M È R L An M O R Ss Eu Gu A T Merlan mort se gâte
M È R L An Gu O R Ss Eu M A T Merlan gore se mate
M È R L An Ss O R M Eu Gu A T Merlan saur me gâte
A R M È L M Eu Ss An Gu R O T Armèle me sent grotte
A R M È L Ss Eu T O R M An Gu Armèle se tord mangue
A R M È L Ss Eu M O R T An Gu Armèle se mord, tangue
Gu R O M A L Eu R Ss An T È M Gros malheur sans thème
Gu R O M A T Eu L È M R An Ss Gros matheux l’aime rance
Gu R An M A T Eu L È M R O Ss Grand matheux l’aime rosse
L Eu Gu R An Ss O M È M T A R Le grand somme aime tard
Gu R An T A R È M L Eu Ss O M Grand art aime le somme
Ss A M È M L Eu Gu R An T O R Sam aime le grand tore
En revanche je suis pour la syntaxe. Dans les phrases que tu suggères il manque souvent l'article défini ("le", "la"). Si on les accepte telles quelles on est dans la facilité. Or c'est la difficulté qui fait le plaisir intellectuel de la contrepèterie. Cette fois encore je t'en prends deux ... Le premier est acceptable sans "le" car on dirait un titre de journal. On pourrait même dire qu'on peut l'appliquer à l'annonce du jour, le divorce présidentiel.
Je commence à peiner
L Eu Gu R An M A R T O Ss È M Le grand marteau s’aime
Gu O L Eu R M A M An R È Ss T «Go ». leur maman reste
M A M An R È Gu L Ss Eu T O R Maman, règle ce tort.
L Eu Gu R An A Ss M È M T R O Le grand as m’aime trop (sans liaison !) (ah ce Legrand m'aime trop)
L Eu T È R Gu R O Ss M A M An «Le taire »,Grosse maman
L Eu T È R Gu R O Ss M A M An l’as me met Trop grand
L Eu T È R Gu R O Ss M A M An homme, ce mal très grand
T O M Ss Eu Gu R An M A L È R Tom, ce grand mâle, ére.
T O M Ss È Gu R An M A L Eu R Tom, ses grands malheurs
R Eu R T O M M A Ss L È Gu An R E R, Tom masse les gants
T O M È M An Gu R L Eu R A Ss Tom aimant l’heure grasse
Eu R A Ss T O M L È M An Gu R Heure grasse, Tom l’aimant
L Eu T O M M An Gu R A Ss È R Le Tom ment; Grace ère
M A M An R È Gu L Ss Eu T O R Maman, graisse le tore
L Eu T O R Ss Gu È M A M An R Le Torse, Maman, gré
Gu È M A M An L Eu R O Ss T R Gaie Maman, le rostre
L Eu M È Gu A R O Ss T R M An Le méga-rostre ment.
M È Gu A T R An Ss L Eu M O R Méga transe, Le maure.
L Eu T O R Ss M R An M È Gu A Le Torse m’rend méga
pourquoi tu ne veux pas que maman graisse le tore?
et d'ailleurs
Maman le graisse trop
Je ne connaissais pas le tore, "ornement en rond sur une pièce de canon", voilà pourquoi.Naturellement je le réintègre.
Docteur n'est-ce point addictif?
Gu A L O Ss An M È T R M Eu R Galop, cent mètres ... meurt
L Eu Gu R An M O T È M A R Ss Le grand mot est Mars
È L Ss A M Gu R O M T An Eu R Hèle Sam, gros menteur (et le Sam ...)
Ss È M A L Gu R O M T An Eu R C’est mal, gros menteur
Gu R A Ss M È L An M T O Eu R Grasse, mais lent moteur
Gu R A Ss M È L An M T O Eu R l’aimant grasse, morte.
Gu R A Ss M È L An M T O Eu R la Grèce morte ment
M A L T È An Gu R Ss Eu R O M Malte? En Grèce? Euh... Rome?
L A Gu R È Ss M O R T Eu M An la Grèce morte ment
A R Gu Ss Eu M O R T È L M An Argh! Ce mortel ment!
le tore est le nom mathématique de la chambre à air, c'est à dire un cercle qui tourne autour d'un autre cercle,
d'où les joints toriques
désolé! j'ai été occupé
Gare! ce mortel ment.
ce gras mortel ment.
Grace! même le rot tend.
Hum! Laurent, Grace t’aime.
Aigle, ce maure tramant
Aigle mort se mare tant
Morse : « Elan me gratte »
En Morse : « elle me gratte »
Morse me les grattant
Grand Sam, t’es le mort ?
Ame, ce grand mortel !
Mars aime tant le gore
Gorse aime tant la mer
Aime tant la grosse mer
En mer, t’aimes la grosse
Engrosse, t’aimes la mère
Malte, mère engrossée
Mère aime tant l’Argos
T’aimes mère sans l’ragot
Sens gros, t’aime le marc ?
Hum, rares sanglots, t’aimes
Sangle, maure, t’aimeras !
Largue ce rom t’aimant
Rome, L’aimant, se targue
Tom est grand slameur
Bravo. J'imagine que la multicontrepèterie n'existait pas avant que je l'invente mais on ne sait jamais ... En tout cas avec, actuellement, 138 solutions nous sommes en train d'établir un record difficile à battre. En outre j'affiche toutes les propositions, même celles que je ne retiens pas. Comme l'affaire est très subjective il y a peut-être des perles ci-dessus qu'un jury retiendra un jour.
multicontrepèterie du matin
éloigne le chagrin
Rostan m’aime gueulard.
Gueulard s’aime tant maure.
me sentent largué, mort
L’orme me sentait gras
Gros me sentait l’arme, (me sent tes larmes )
L’arme me tançait gros
Tango, ses larmes meurent
Sanglots, tes armes meurent
Homme, largue mes senteurs
Mes cent heures gomment l’art
L’homme gras, c’est menteur
L’art gomme, c’est menteur
Lemme : ta sœur ment, gros !
Même la grosseur tend
M’man t’aime la grosseur
Or sœur m’aime galant
Leurs gammes s’aimant trop
Leur âme sème en grotte
Leur âme guette cent morts
Romance : leur âme guette
Romance : t’aimes le gras
Mes romances te larguent
Tes romances me larguent
Morgue : ressentait mal
Lemme : ressent ta morgue
Game, Sir, moral ant
Armand, leur gosse t’aime
Rar’ment le gosse t’aime
Mare ! le Gomés entre
Trauma : meurs sans legs
Sème le grand trauma
Vénérable maitre qui siègez ...au-dessus des humbles, nous.
Je suis surpris qu'aucune des propositions de mes messages 104 et 105 n'ait trouvé grâce à vos yeux sévères mais justes. N'auriez vous pas simplement zappé les susdites ?
NB J'ai un grand projet avec ce travail ....
..
Marthe, Gomès le rend
Rame, le gosse m’enterre
En serre, Marthe le gomme
Hans ère, Marthe le gomme
Goal ! Marthe m’enserre
Mère rate, le gosse rend
Le gosse rate, Mère rend
Ma grosse, le rang t’aime
Ma graisse, Laurent t’aime
Relents : ta grosse m’aime
Mais si il y en a. En fait que je ne prends que les phrases qui ont du sens, et pas seulement quand il y des mots à la suite les uns des autres et un sens approximatif. Je l'ai écrit plus haut : je me suis appliqué cette règle dès le départ.
Apports de vacances
Armand, leur gosse t’aime
Rar’ment le gosse t’aime
Mare ! le Gomés entre
Trauma : meurs sans legs
Sème le grand trauma
Gueule en mer, tôt s’arme
Ma mère t’engueule, sors
Ce Gal met entre morts
En guerre » Marthe le somme.
Sarthe, le môme en guerre.
Ames, Eros m’étrangle !
Os ! le grand art m’aime
Même os, le grand art !
Hâte les grands mômes
Cette morgue me la rend
Sept gros aiment l’Armand
Mords les, ça me gratte
Grand Metz, l’homme me rate
Ta mère mord ce gland
Or tes glands meurent Sam !
Je n'en prends que trois. Si tu as des questions sur telle ou telle proposition n'hésite pas.
quel est le problème avec
"Armand, leur gosse t'aime! "?
la j'ai remplacé "ça" par "Hans"
Mords les, Hans me gratte !
Grèle marmot se tend
Grèle marmot te sent
Grand marmot te laisse
L’Grand marmot se tait
Grand Omar me laisse
Homard se l’aime grand
Le grand omar sème
Seul Omar aime grand
Mœurs : l’Gaétan mord
Tu as raison, j'ai réintégré "Armand, leur gosse t'aime". Quant à ta livraison d'aujourd'hui, je n'ai pris qu'une solution.Je trouve que les autres ont un sens capillotracté.
Ah maitre, pourquoi tant de rigueur?
quid de : Mords les, Hans me gratte !
Redonnons ces lettres de noblesse à la
"Capillotractitude"
Cet amour sans borne de la langue qui préfère la créativité au formalisme antique et en toc (capillotractozeugme)
J'en appelle à Joyce, à Perec, mais aussi à Freud
, à Deleuze et Guatari, et à tous ces inconnus cloitrés dans leur chambrette par les mandarins institutionnalisateurs
Oh mannes illustres ...
Rome s’arme et t’engueule
Le tangram, c’est maure ?
Le tangram est-ce mort?
Grand Art est seul, Môme.
Grand me la sort, t’aimes ?
La Grèce me mord tant.
Tant me mord la graisse
Grèce, l’amante mord
Graisse, ma mort lente
Ta mort me laisse grand
Mœurs : t’aimes l’angora ?
Restes, Al Gore me ment.
Ce maraud m’étrangl’
Ah maitre, pourquoi tant de rigueur?
quid de : Mords les, Hans me gratte !
Redonnons ces lettres de noblesse à la
"Capillotractitude"
Cet amour sans borne de la langue qui préfère la créativité au formalisme antique et en toc (capillotractozeugme)
J'en appelle à Joyce, à Perec, mais aussi à Freud
, à Deleuze et Guatari, et à tous ces inconnus cloitrés dans leur chambrette par les mandarins institutionnalisateurs
Oh mannes illustres ...
Rome s’arme et t’engueule
Le tangram, c’est maure ?
Le tangram est-ce mort?
Grand Art est seul, Môme.
Grand me la sort, t’aimes ?
La Grèce me mord tant.
Tant me mord la graisse
Grèce, l’amante mord
Graisse, ma mort lente
Ta mort me laisse grand
Mœurs : t’aimes l’angora ?
Restes, Al Gore me ment.
Ce maraud m’étrangl’
Je vous en prie, mettez un terme au "Maître".
J'ai pris la proposition "Mords-les, Hans me les gratte" en la changeant un peu pour lui donner plus de sens. Je ne peux embarquer "Graisse, ma mort lente", ça contrepète pour les yeux mais il manque le son "e" de "Le". À discuter, naturellement.
Mettez un "m'aime au traitre"?
ces espaces de création infinie m'effraient!!
je rame, je rame, et toujours pas de falaise
An VII, Rome me largue
Meurs gros, Hans m’étale
Grassement mortel
Mortellement grasse
Gros tassement (Merle)
Sartre hait le mot mangue
Gommant « Sartre me hèle »
Angot me l’aime Sartre
Sartre aime, Angot meule.
L’air se gomme (Mantra)
Entre ames, l’air se gomme
Arguant trop, même seul
Mégotant leur mars
L’Herme, auteur sans gamme
L’Herme : Angot se trame
Angor l’aime ce tram
L’auteur aime cent grammes
Les grands moteurs massent
L’âme aime grand sauteur
Grand sauteur aime mal.
L’assommant : meurtre gai
Salaud ment : meurtre gai
Meurtre : mes gants, lasso
Sans malo, meurtre gai
Malo, anse, meurtre gai
Marlow : « Mettre ce gant »
Hum! Marlow sans guètre !
Ce grand mâle t’es maure (ce grand mal, t’es mort)
grand mal te sait mort
Grand mâle se tait, mort
Or ce grand mâle t’aime
Commence quand même à vérifier dans ma liste avant de poster. "Grassement mortel" existe déjà.
Après m'être fixé, comme but, ma contribution à 100 accepté, je tente maintenant le 200 en tout.
Mille excuse pour le loupé
petite faute de frappe sur 1e 4ième en partant de la fin
morellement grasse
je ne comprends toujours pas tes critères :
pourquoi pas ? Sartre hait le mot « mangue »
ou "Mégotant leur mars "les enfants qui se disputent leur barre chocolaté
Sartre hait le mot « mangue »
Art : Cet angle me mord
Retro : Lang me masse
Metro : Ce gland rame
Certes Angloma meurt
Merci, la faute est corrigée. 200 propositions, quel défi ! Et moi qui n'affiche pas tout... En fait je revendique le droit à la subjectivité, avec, comme critère principal, le fait que la phrase ou le membre de phrase doit avoir un sens complet. Je peux d'ailleurs me tromper. La preuve, c'est que tu as raison aujourd'hui : Sartre a bien le droit de ne pas aimer le mot "mangue" (je pense que c'est à cause de tes guillemets que j'ai compris). C'est pour ça que je te demande régulièrement de défendre tes propositions. C'est aussi pour ça que je laisse affiché ce que je n'embarque pas : pour que des témoins extérieurs puissent se faire une idée personnelle. Si un jour nous voulions enregistrer le record de la multicontrepèterie il faudrait demander l'avis d'un jury.
Pour ce qui est de tes propositions d'aujourd'hui, essaie de les défendre, mais, pour moi, le sens n'est pas logique. L'exemple de la première est intéressant. "Art : Cet angle me mord". C'est poétique et surréaliste, ça fait même un très beau vers. Ce serait un très beau titre pour un tableau et l'on peut imaginer ce que mon cher Dalí en aurait fait. Mais en matière de contrepèterie, c'est une facilité. Par ailleurs quel rapport entre le "gland" et le "métro" ?
Tu as bien sûr le droit à la subjectivité, mais c'est un peu cela que j'essaie de comprendre. Cet échange blogal me parait une expérience importante, qui me laisse perplexe ...
Personnellement ma liste, qui compile largement ton blog mais aussi les refus, vient de dépasser les 500
en fait il s'agit d'un titre du journal gratuit Metro
Les docteurs conseillaient les régimes sans sel pour ne pas grossir.
Sol est un diminutif de Solange, une bonne vivante
Les cahiers de l'Herme, était une rvue littéraire
Le joueur de foot Angloma a le droit de mourir
Une interview de la boule de billard que le joueur Lang avait massé pour faire un rétro
Retends, grosse mamelle
Te rends grosse, mamelles
Etre sale me rend gomme
Etre gomme me rend sale
Omettre le grand Sam
Omettre le cent grammes
Au meutre ! sent la maigreT’es grand ! » se mare l’homme
T’es grand môme, seul art ?
Sel te rend gras Moôme
En mer, Sol t’aime gras
Ma graisse heurtant l’homme Mère gomme l’heurtant
Cet échange blogal et global m'intéresse aussi.
Quel rapport entre le journal Métro et un gland ? Pour moi il ne suffit pas que les mots soient du bon français. Le sens est primordial, sinon il n'y a rien de spirituel, pas de contrepèterie véritable. Je te propose de préparer une liste de tout ce que j'ai refusé et de me l'envoyer en une seule fois, bien plus tard, quand tu auras décidé d'arrêter. Je la garderai quelques jours et je chercherai à voir ce que je peux sauver. Si d'autres personnes veulent participer, former un jury, ce sera bien.
Pour aujourd'hui j'en prends trois, dont une que je modifie un peu.
il n'y a jamais de rapport entre le nom d'un journal, et le titre d'un article
les guillemets manquantes en début me permettent un tri alphabétique plus rapide
La zone commentaire de ce blog est un peu dure à manipuler pour les grands messages, d'où de multiples fautes de frappe
Mort Gaie » Sale Menteur
Mâle senteur, gros mets
Cent mètres, gare les maux !
Mettre en somme, l’égare
Mettre en guerre l’assomme
La Somme en guerre : « Meurs »
L’âme en guerre, est-ce mort ?
Gare me sentent molaires
T’aimes l’arrogance, meurs !
Tom le magret rance
Môme, le centre égare
Tel môme, sans regard
Regard, les mômes sentent
Gare ! les mômes ressentent
Les rares gommes me sentent.
Les gars me sentent mort
Mail : tag sans remord
Métro : comment on sait que c'est un journal (je veux dire intrinsèquement, dans la phrase)? Dans tes propositions certaines paraissent bonned et en fait il y a deux fois le son "è". Exemple : "Mettre en guerre l'assomme".
Dans un contexte court, on ne peut pas bien décider si métro est un journal ou un train, sauf justement en éliminant les non-sens et en choisissant le plus plausible. C’est un vrai problème des langues. De la même manière, dans « Gros tassement (Merle) »(que tu n’avais pas sélectionné) comment savoir que Merle est un écrivain ?
Est-ce que tu fais aussi de la peinture?
Ca m’énerve de laisser passer des erreurs, je fais régulièrement ces mêmes fautes d’inattention approximative dans des Sudoku.
J’ai apprécié que tu rebondisses sur une de mes propositions, je me sens moins seul.
Hors me gratte, m’élance
Mort, l’errance me gâte
Est-ce tard ? L’ogre me ment
L’ogre me ment, s’atterre
L’ogre se ment, m’atterre
Sir Tom l’aime en gare.
Mort tasse : règlement
Metz, en gare, Tom leurre
Grand messe à leurs mottes
Gosse râleur m’aime tant
Leur gosse m’aimera tant
Ratant même leur gosse
Non je ne fais pas de peinture mais j'apprécie vraiment. D'ailleurs j'aime bien ce que tu fais. La preuve : je t'ai mis en lien dès ta première visite. J'ai aussi une passion pour Dalí.
bravo pour le panvocalisme
tu n'as pas retenu Sir (seur)?
ni la gare de Metz,
L’ogresse m’attend, meurt.
M’man, l’ogresse rameute.
Meurs, matant l’ogresse.
Morse réglementa.
Règlement : ça mord
Metz en gare leur motte
Metz, l’hôte meurt en gare
En guerre, masse leur motte
En mot menteur, guerre lasse.
Menteur guère Molasse
Règle : Amos t’en meurs . (bière messine)
En terre grasse, l'homme meut.
Gare Tom l’aime en sœur
Règlement : t’amorces.
Autant je mettrais "Sir" dans un roman qui se passerait à Londres, autant je m'en méfie dans une contrepèterie. C'est trop facile. Si tu l'acceptes tu as à ta disposition tous les mots de toutes les langues !
Metz : la signification de la proposition est un peu lointaine.
au fait je ne t'ai pas remercié, c'est sympa de m'avoir mis dans la même phrase que Dali,! je vais mettre ta citation dans mon press book!!!
Le Mans , mort agreste
Le mort m’agresse tant
L’amant, graisse morte
Morgue, très salement !
Aime Lahore, grand must ! (anglicisme ?)
Rêtre, gommes salement
Meules, hagards, très sommes
Meules, hagards, s’aiment trop
Sept grands molhas meurent
Non je t'ai mis dans la même phrase que Dalí [regarde bien le "í"].
je n'ai pas compris le "i" de Dali
mon dernier mail contenait une dizaine de nouvelles propositions et ma liste complète de 550 variantes que je t'envoyais pour fêter notre 200ième
l'as-tu reçu, ou bien a-t-il bloqué dans tes commentaires
Sœur ! aimes trop la mangue
Hors la mague, sœur t’aime
Sœur Tom l’aime en gare.
Mâlement, tes grosseurs
Matt me les rend grosses
Grand me serre la motte
Errance, le môme gratte
Hans ère, gratte le môme
Le grand maçon reste
Rome l’aime tant ce gars
Gland, ce marmot ère
Ces grammes me hantent trop
Ce Molha m'entre guère
Sans molha, meurtre gai
Évidemment, c'était difficile à voir. Je te l'écris en plus gros: Dalí
Je n'avais pas reçu cette série auparavant. Figure-toi qu'il n'y en a qu'un qui passe la barre, mais, ouf, ça fait 200. Bravo. Les autres ont un sens trop lâche ou des lettres en trop comme "Ces grammes me hantent trop" -> 2 fois le son "t".
Bravo et merci. Le raccord atteint des sommets difficiles à battre, il me semble.
En relisant les commentaires ci-dessus, vous constaterez que je n'admets pas systématiquement toutes les propositions, que j'applique en fait les mêmes contraintes qu'à moi-même. C'est pourquoi je n'ai pas retenu :
- "Sa mère grommelante (où est le son "eu de "Le grand ..."?)
- "Le mug reste marrant" (mug est un anglicisme).
- "La gomme me retend serre" (dans votre proposition il y a deux fois le son "eu" et dans la phrase de départ il n'y est qu'une fois")
- Les trois phrases avec "Guermantes n'ont pas le son "eu".
- De même pour "Homme sale, maigre rente".
Bien entendu j'étudierai les arguments que vous pourriez m'opposer.
Pauve Margot : non seulement elle ne donne plus la gougoutte à son chat, mais il lui en arrive de belles ci-dessus.
En réponse à vos remarques, non pour m'opposer mais pour le plaisir de la discussion...
Vos ‘refus’ portent pour l'essentiel sur le e de le, qui, comme tout e dit caduc (on peut l'élider, et on l'élide fréquemment dans sa réalisation orale: l'grand air..., pose un problème et prête à discussion (ne ratons donc pas l'occasion!).
L'on peut en effet légitimement s'interroger sur sa situation dans une transformation contrepétrique: s'impose-t-on de ne l'utiliser que dans les mêmes conditions (e final devant une consonne), ou ouvre-t-on la porte aux licences contreprétriques, et lesquelles?
Je pars du principe que dans la phrase initiale deux sons peuvent prêter à interprétation (le è de 'air' restant ici me semble-t-il hors de propos) : les deux e de 'le' et de 'assomme'.
Si l'on suit les règles observées par la tradition poétique, nous avons un e réalisé: le premier (mais que l'on distingue du eu de peu, par exemple, contrairement à ce que semble indiquer votre remarque, le eu de le grand...) et un e caduc (non réalisé et que l'on néglige dans le compte des syllabes).
Le dernier e de la phrase initiale pourrait, si l'on enfreint la règle, ouvrir d'autres possibilités en offrant un e supplémentaire, mais laissons cela pour l'instant et observons mes propositions litigieuses :
- Sa mère grommelante : il n’y a certes pas de eu, mais mon présupposé implique qu’il y en ait pas. Le e de grommelante me semble, dans cette hypothèse, un équivalent tout à fait acceptable du e de le : il s’agit d’un e caduc qui peut être réalisé ou non à l’oral : grom’lante ou grommelante (e caduc précédent une consonne, élidé dans une diction relâchée).
- La gomme se retend, serre ! Dans ce cas j’ai considéré que le e de gomme et de serre étaient élidés et que seul l’un des deux e de se retend était réalisé, ce qui donne :
La gomm’ s’retend, serr’ !
Ou La gomm’ se r’tend, serr’ !
La succession de quatre consonnes gom's'r'tend rendant indispensable la réalisation d'au moins un des e.
- Dans les trois phrases comprenant Guermantes j’ai considéré que le e final de Guermantes était réalisé devant une consomme (m ou l) au même titre que le e de le grand air devant g (et si la mauvaise foi ne me retenait j’ajouterais que la référence littéraire à Proust et la présence du s final amuï - sans doute marque d’une prononciation ancienne où le e et le s étaient réalisés – rendent crédible cette prononciation soignée). Par ailleurs la situation me semble ici la même que dans des propositions reçues comme ‘Et l’orgasm(e) m’enterr(e) où il n’y a pas plus de ‘eu’ que dans mes propositions.
- Homme sale, maigre rente : là encore ma proposition découle de mon hypothèse de départ en supposant une réalisation du type : hom’ sal’, maigre rent’ qui, la mauvaise foi aidant à nouveau, ne me paraît pas totalement arbitraire: en effet les e en situations finales sont élidés devant les consommes, à l’exception du e de maigre, ce que l’on peut justifier par le fait que la succession de deux r : 'maigre rente' rend l’élision plus difficile : ? maigr’rent’
Mais oui, c'est pour le plaisir de la discussion...
Le plaisir de la contrepèterie réside dans la difficulté de la réaliser. "La gomm’ s’retend, serr’ !" pourrait convenir si la proposition de départ était "L'grand air m'assomme". L'élision doit-être constituionnelle en quelque sorte. Comme vous pouvez le constater je n'ouvre pas la porte à la licence (poétique ...), tout en comprenant vos remarques. Vos propositions, ne sont pas "refusées", mais plutôt "non retenues" car elles correpsondent à des contrepèteries "pour l'œil". Quant à "Et l'orgasme m'enterre" je l'ai retenu parce qu'on ne peut pas ne pas prononcer le "meu" d' "orgasme", à cause des deux sons "mm" qui se suivent. Je ne sais pas si j'ai raison. Je m'en suis tout simplement tenu à la règle que je m'étais fixée, celle de retenir les phrases satisfaisantes pour l'oreille (et le sens, bien entendu).
trace le mot grément