Nom féminin. Art de tailler les arbres de jardin dans le but de leur donner une forme décorative. Les meilleurs résultats sont obtenus avec les espèces à feuillage dense et persistant qui supportent bien une taille fréquente : le buis, l’if, le cyprès, le laurier, le houx et même le lierre. On utilise également  le troène, le chèvrefeuille, le laurier-sauce, le houx, l’aubépine, le thuya. On leur donne l’aspect d’un animal, d’un personnage, d’un paysage ou une forme géométrique. Originaire de Perse, déjà pratiqué dans l’Antiquité, cet art fut remis en honneur à la Renaissance. Du latin topiarius, jardinier d’ornement, lui-même du grec topia, lieu. Homophone : taupière (piège à taupes).

La ville de Durbuy, dans les Ardennes belges, qui arbore fièrement le titre de "plus petite ville du monde", possède un Parc des Topiaires (image ci-dessus) comportant 250 figures : des crocodiles, des oiseaux, une dame allongée, une sirène, des cerfs, un imposant éléphant, etc., ... et bien entendu le Petit Julien. Il a fallu vingt ans de modelage pour parvenir à ce résultat.