Philothérapie
Par le gardien le vendredi 6 mars 2009, 00:00 - Singumots - Lien permanent
Une vie sans examen
ne vaut pas la peine d'être vécue
(Socrate)
ne vaut pas la peine d'être vécue
(Socrate)
Entretien philosophique au cours duquel on
peut trouver des réponses aux questions existentielles. Il ne s’agit, pas
pour le philosophe, d‘inculquer ses propres pensées ni pour le consultant de
prétendre guérir par cette voie. Le but est de penser par soi-même, de mieux
vivre grâce à l'analyse critique et de progresser vers la sagesse. Le
consultant apprend à se poser les bonnes questions, à assumer ses choix,
à donner un sens à sa vie, en un mot à être plus lucide. Cette pratique a
commencé en Allemagne en 1981 avec le philosophe Gerd Achenbach, mais, nous dit
Platon, Socrate enseignait déjà la maïeutique,
l'art d'accoucher les esprits. Les cafés philo, moins
personnels, plus collectifs, sont dans le même esprit. Ils sont apparus en
France en 1992, autour de Marc Sautet.
Philo ou psycho ?
Le terme, bien qu'il soit de plus en plus utilisé, n’est pas approprié car il désigne un système de pensée appliquée et non un traitement. La philothérapie ne doit pas être confondue avec la psychothérapie. Les deux méthodes s’intéressent au quotidien, pratiquent une analyse fine, utilisent la parole pour arriver à leurs fins, et pourtant elles ne sont pas équivalentes. La philothérapie se cantonne au domaine de l'entendement et du réel, tandis que la psychothérapie s’intéresse à celui des émotions et des fantasmes. La philosophie ne guérit pas les maladies de l’âme, tout au plus apprend-elle à les maîtriser et à s’en consoler.
Le terme, bien qu'il soit de plus en plus utilisé, n’est pas approprié car il désigne un système de pensée appliquée et non un traitement. La philothérapie ne doit pas être confondue avec la psychothérapie. Les deux méthodes s’intéressent au quotidien, pratiquent une analyse fine, utilisent la parole pour arriver à leurs fins, et pourtant elles ne sont pas équivalentes. La philothérapie se cantonne au domaine de l'entendement et du réel, tandis que la psychothérapie s’intéresse à celui des émotions et des fantasmes. La philosophie ne guérit pas les maladies de l’âme, tout au plus apprend-elle à les maîtriser et à s’en consoler.
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Dans une séance de |
Philothérapie |
Psychothérapie |
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Employer |
sa raison |
ses émotions |
|
Essayer de |
réfléchir |
prendre conscience |
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Faire une approche |
objective |
subjective |
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Tenter de |
se comprendre |
se découvrir |
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Apprendre à |
être sceptique |
ne plus douter de soi |
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Étudier |
l'universel abstrait |
l'intime |
|
Progresser dans |
sa pensée |
sa vie |
|
Tendre vers |
la maîtrise |
la guérison |
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Pour obtenir |
la consolation |
l'apaisement |
Commentaires
Je te recommande aussi la gélothérapie.
je veux seulement attirer votre attention sur la ligne 8 du tableau ou vous faite la distinction entre progresser dans sa vie et progresser dans sa pensée, je crois en faite que la philothérapie nous aides à progresser dans notre vie quand elle agit sur notre pensée
Vous avez raison. Ce tableau est nécessairement schématique.
Et la notion de transfert du transfert et sa place en philothérapie
Faut-il répondre à cette question à la manière des psychanalystes ou des philosophes ?
Puisque le mot est d'origine freudienne, répondons sur le plan freudien. Il est certain qu'il y a un danger de transfert et de contre-transfert. Ça s'appelle "jouer avec le feu".
D'un autre côté, le philosophe peut se prétendre stoïcien et déclarer qu'il a les moyens de résister à la tentation.
Tout ce que je dis sur ce sujet, c'est de l'extérieur. Je ne suis ni "psy" ni "phi"...