Les signes de ponctuation se répartissent en quatre catégories :

les signes pausaux, qui permettent de marquer des temps de silence dans les phrases ; c’est le cas (par ordre décroissant de durée) : du point [.] (il termine une phrase), du point-virgule [;] (marque une pause moyenne), de la virgule [,] (marque la pause la plus faible) ;

les signes mélodiques, qui suggèrent les intonations : le point d’interrogation [?] (termine une phrase interrogative), le point d’exclamation [!] (termine une phrase exclamative), les points de suspension [...] (jouent un rôle psycho-émotif ) ;

les signes d’insertion, qui marquent l’insertion de certains mots ou de passages entiers dans la phrase : les parenthèses ( ) (apportent une précision), les crochets [ ] (isolent un contexte), les guillemets [« », ou “ ”, ou " "] (marquent le changement d'auteur du discours), les chevrons < > (font ressortir un mot ou un groupe de mots), les accolades { } (embrassent verticalement plusieurs lignes), les tirets [long —, ou court -] (mettent en évidence une portion de texte), les deux-points [:] (introduisent une énumération, une explication, etc.) ;

les signes d’appel, qui attirent l’attention du lecteur sur certaines particularités : la marque de paragraphe [§] (désigne une subdivision du texte), l’alinéa [retrait] (indique le début d’un paragraphe), l’appel de note [(1)] (indique la présence d'une note de bas de page), l’astérisque [*] (indique un renvoi ou raccourcit un mot), le tiret (indique un changement de locuteur dans une conversation), le point abréviatif [M.] (abrège un mot), la barre oblique / (lie deux termes en opposition).

Pour aller plus loin
Albert Doppagne. La bonne ponctuation. Éditions Duculot.
[Vendredi prochain :
Histoire de la ponctuation]