Le Garde-mots

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lundi 14 août 2006

La connerie a-t-elle une valeur marchande ?


Il n'y a pas de gros mots dans ce blog, enfin pas trop. J'en prononce comme tout le monde, mais je n'en écris pas car j'ai plutôt envie de pousser la langue française vers le haut ... Il n'en demeure pas moins que le mot connerie est un concept opératoire très pratique. Et puis il est dans le Trésor informatisé de la langue française, alors pourquoi s'en priver ?



CONNERIE, subst. fém. Fam., vulg. Bêtise. Dire, écrire, faire une connerie, des conneries. Où ai-je écrit que La Fontaine « rimait chichement », ou quelque connerie semblable? (GIDE, Journal, 1944, p. 273). Nous aussi nous avons fait des conneries à son âge (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 280) : « San-Antonio, te v'là encore parti pour gagner le canard. Quand tu restes dix minutes sans faire une connerie, tu te mets à racler le sol comme un taureau qui a repéré l'Ursula Andress des vaches... » SAN ANTONIO, J'ai bien l'honneur de vous buter, Paris, Fleuve Noir, 1971, p. 168. Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1865 conn'ri' (Chanson de Mouchebœuf, manuscrit ds L. LARCHEY, Dict. hist., étymol. et anecdotique de l'arg. parisien, 1873, p. 101). Dér. de con*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 58.

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dimanche 31 juillet 2005

Réification


Action de transformer un concept abstrait en réalité concrète, en objet.

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