Nom ou adjectif désignant ce qui détruit un peuple, lui-même entendu au sens de « partie de la nation soumise à une autorité ayant le pouvoir politique ». Du latin populus, peuple, et caedere, tuer. Le mot est de Gracchus Babeuf. Il l’employa en 1794 dans un pamphlet intitulé Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, son procès et celui du comité révolutionnaire de Nantes ; avec des recherches et des considérations politiques sur les vues générales du décemvirat : « Il faut donc l’écrire !... Cette vie atroce, dévorante, populicide, dont le héros monstrueux a provoqué sur sa tête les malédictions, la condamnation de la France entière !!! »

Mots voisins. Le génocide correspond à la destruction systématique d’un groupe ethnique. L’ethnocide est l’imposition forcée d’un processus d‘acculturation, c’est-à-dire d’adoption par un groupe du modèle culturel du pays qui l’accueille. On utilise également le terme linguicide, qui correspond à la forme particulière d’ethnocide consistant à faire disparaître une langue.