Ambre avec inclusion d'insecte
Contrairement à ce qu’on croit souvent l'ambre n'est pas une pierre mais une résine fossilisée et translucide, de couleur jaune mordoré. Il provient de conifères de la période oligocène (33 à 23 millions d’années), en particulier  de Pinus succinifera. Il a coulé des arbres en prenant au piège des insectes, des débris végétaux, ce qui représente une importante source d'informations pour les biologistes intéressés par l'évolution des espèces et par l'ADN préhistorique. On peut également y trouver des minéraux. Les forêts de cette époque sont fossilisées et ont disparu sous les eaux, c’est pourquoi on trouve l’ambre principalement sur les côtes, en particulier celles des états de la mer Baltique. Il y en a dans d’autre pays, comme la République dominicaine.

Arbre du bonheur
L’ambre est facilement inflammable et d’ailleurs le mot allemand qui le désigne est Bernstein (pierre qui brûle). Il coule dans l’eau pure mais flotte dans l’eau contenant 3 % de sel (ce qui n’est pas le cas des imitations). Si on frotte l’ambre contre de la laine il devient le siège d’électricité statique qui attire les petits morceaux de papier ou de feuilles, les brindilles, la poussière. Cette propriété fut découverte par le mathématicien Thalès vers 600 av. J.-C. L'ambre dégage une odeur aromatique si on le frotte sur un vêtement ou si on le chauffe. Il est utilisé à titre décoratif depuis l'Antiquité.

Étymologie : de l'arabe ‘an-bar, qui  désigne en fait l’ambre gris avec lequel il ne faut pas le confondre.