Piraterie
Par le gardien le samedi 25 juin 2005, 00:06 - Gardimots - Lien permanent
Imitation frauduleuse de produits existant sur le marché.
Le gardien vous propose de détourner librement une phrase célèbre ou un proverbe. Les jeux de mots, calembours, à-peu-près, contrepèteries sont les bienvenus, l'esprit et le bon goût également. Votre proposition doit être accompagnée du nom de l'auteur plagié ainsi que de la citation originale. Il ne s'agit pas d'un concours mais d'un amusement collectif. Ajoutez, ajoutez, il en restera toujours quelque chose.
Blogosphère, blogosphère, est-ce que j'ai une gueule de blogosphère ? (Henri Jeanson, dialoguiste d'Hôtel du Nord, de Marcel Carné).
Et les waters, mon cher Manson ... (Arthur Conan-Doyle).
Patience et longueur de temps
Font plus que force nique la rage.
(Jean de la Fontaine, Le Lion et le Rat, revu et corrigé par Dandylan).
Le corps a ses maisons que la maison ne connaît pas (Blaise Pascal).
Cette obscure clarté qui tombe de la toile,
Enfin avec Lelouch nous fit voir du ciné.
(Corneille, Le cid, actualisé par Joël).
La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les blogs (Mallarmé, rénové par Joël).
La bohême est enfant de l'amour (Carmen de Georges Bizet, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, détourné par Béat).
Pierre qui moule n'amasse pas rousse.
Martyre, c'est pourrir un peu.
Tant va le cachalot qu'à la fin il se casse.
Qui va à la brasse perd sa classe (suggéré par C***).
Au mois d'Avril mets toi dans la file, au mois de Mai laisse toi
dépasser.
(de nouveau C***)
Commentaires
La mer est grise hélas et les marins sont ivres
La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les blogs
Cette obscure clarté qui tombe de la toile
Ne serait-ce pas du cinéma ?
Tel qui lit Vendredi dimanche robinsonnera
Et glose elle a vécu, ce que vivent les gloses
L’espace d’un matin (de Paris)
Quand vous serez bien vieille le soir au coin du net
Vous direz gardien me chantait alors que j’étais bête.
Rectification plus allitérée : Mais qui sont ces sarkophiles persifleurs qui soufflent sur nos têtes.
Sans parler des sarkophiles altérés par la chaleur...
Continuez. Je choisis selon ma sensibilité. C'est un peu arbitraire, mais fait sans esprit de jugement. Merci de votre collaboration.
Un peu blasphèmatoire et approximatif mais tant pis:
Calme blog ici-bas mû d'un désir obscur.
Que par tes mots, Garde, tu nous montres la voix
tel un vol de Gerfaut vers la littérature.
de mémoire attribué à Frederique Dard
"Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin votre femme est enceinte."
Peut être repris de Flaubert dans la légende de saint Julien l'hospitalier
"A force de prier Dieu, il lui vint un fils."
bel exemple de Parthénogenèse sans doute issu d'une position trés messianique