Laxisme
Par le gardien le vendredi 7 octobre 2005, 00:07 - Singumots - Lien permanent
Attitude générale caractérisée par l'absence de contraintes, le laisser-aller, la tolérance excessive.
Que ce soit dans le domaine de l'éducation, de la religion, de la finance, de l'économie, du droit, de la politique, le laxisme confine actuellement à l'anarchie. La différence est mince puisqu'il ne s'agit que de la loi... Serions-nous une société de transgression ?
Commentaires
A force de consensus, le laxisme ne serait-il pas plutôt en train de virer à l'institution ? Je trouve que rien n'est plus éloigné de la transgression que notre société. On dirait du "coiffé décoiffé", tiens. Excessive tolérance d'un côté, répression disproportionnée de l'autre. Société en perpétuelle mutation accélérée, en perte de repères et qui peine à trouver de nouveaux compromis en phase avec les temps.
Merci de souligner ainsi les paradoxes de notre société.
Perte des repères et des valeurs, gaspillage des richesses, disparition de l'humanisme, ne serions nous pas dans une période de décadence ?
laxisme et laxiste sont apparus en 1895 et 1906 (dixit Robert) et viennent de laxus "lache, dessérré"...récent non?
La tolérance excessive...Taxer quelqu'un de laxiste c'est un jugement en fonction de ses propres références...
ca m'interpelle sur le lacher prise que je croise dans mes lectures et ma façon d'être
je lache prise sans laxisme?
Je vois le laxisme comme un symptôme révélant une société dépressive. Course vers l'avant sans mobiles intérieurs, sans réflexion spirituelle préalable ou bien prostration, abandon, soumission. Le "laisser faire" n'est pas le "lâcher prise". La résilience a parfois bon dos! Et de l'un à l'autre, il est me semble-t-il bien des confusions.
Pour ma part, je vais de crises d'enthousiasme en désespérance, entraînée malgré moi dans cette course folle mais jamais je ne cède et face au laxisme généralisé, j'en appelle à la résistance!
Amusant. Le commentaire d'eleonide et le mien se sont croisés et ne sont pas sans échos...
Le "lâcher prise" est prospectif et suppose cheminement intérieur tandis que le laxisme me semble être au contraire une stagnation, une apathie. On peut alors parler de marasme et je reviendrais volontiers sur le sens ethymologique de ce dernier mot : serions-nous dans une société anorexique qui, sous couvert d'une liberté désormais galvaudée, se laisse mourir de faim?
Nous nous croyons souvent plus libres alors que nous ne faisons que de changer de prison.
Et l'apparent laxisme de notre époque n'est qu'un renouvellement des contraintes.
En tout cas vous admettez tous l'idée que la société est laxiste, au moins en partie. Ce n'est pas très sorcier de s'en apercevoir mais le consensus est toujours bon à prendre. Je prends.
Oui! Ce que les gouvernements actuels dans leur lois sociale applique le laxisme et ce sans tenir compte des résultats néfastes contre le peuple qui fait en sorte que ces penseurs élus n ont seulement pas le jugement de penser a tout se qui peut arriver au peuple , la pauvreté , mais plutot à surveiller leur intérets premier ds les actions qu ils ont en bourse..
Même étymologie que "laxatif"...
Du latin laxus « desserré, lâche ».