Paralittérature
Par le gardien le vendredi 21 octobre 2005, 00:02 - Actumots - Lien permanent
Il faut réserver ce nom exclusivement à ce qui est écrit sans intention littéraire : prospectus dans une boîte de médicament, affiche relative à la répression de l’ivresse publique et à la protection des mineurs dans les cafés, programme de théâtre, menu de restaurant, encarts publicitaires, etc., et non à ce qui porte en soi une intention romanesque comme dans les exemples précédents.
L'Almanach 2010 du Garde-mots]
Commentaires
On pourrait aussi lire ce mot comme un mot-valise : littérature militaire consacrée aux commandos parachutistes (familièrement nommés "paras"), genre : "La Légion saute sur Kolwezi"...
Je trouve gênant de classer les BD dans la paralittérature. Il en est de vraiment remarquables.
Si j'ai bien tout compris, le Garde est de votre avis, Traces. Moi aussi : cela évite de dénaturer le préfixe « para- » en lui donnant une nuance péjorative qu'il ne mérite pas.
Cobab: tu as bien compris ma pensée. Il suffit de relire la deuxième partie du billet: "Il faut réserver ce nom...."
Le 17 octobre 2005 a commencé la mise en ligne des épisodes de "Tissé par mille", feuilleton de Camille Laurens, Agrégée de lettres et auteure de plusieurs livres, et qui commence ainsi : "C’est Mallarmé qui propose le titre : "Ce pli de sombre dentelle, qui retient l’infini, tissé par mille, chacun selon le fil ou prolongement ignoré son secret, assemble des entrelacs distants où dort un luxe à inventorier, stryge, nœud, feuillages et présenter Avec le rien de mystère, indispensable, qui demeure, exprimé, quelque peu."." Tous les épisodes se retrouvent aussi en format pdf…
Le premier épisode a pour titre "S'entendre"
Voir lien plus haut qui renvoit sur le site de P.O.L.
Feuilleton: passage, fragment d'un roman paraissant régulièrement dans un journal.
Et voici qu'un très beau texte, écorniflant un peu plus les prérogatives de la presse imprimée, paraît toutes les semaines sur Internet. C'est un signe. Nous avons bien raison de "bloguer": nous sommes dans le courant principal de la pensée.
veuillez donc excuser ma "faute de lecture"...