Épiphanie
Par le gardien le vendredi 6 janvier 2006, 00:02 - Actumots - Lien permanent
L'écrivain irlandais James Joyce (1882-1941) a donné à ce terme un tour littéraire. Il en fait une sorte de révélation, d'ordre quasi mystique, en tout cas esthétique, qui permet au langage de transcender le réel. C'est l'irruption dans le champ de la conscience d'une expérience, d'un objet, d'une personne ou d'un fait quotidien sous une forme chargée d'intense d'émotion, susceptible de se transformer en mots et d'ajouter de la valeur au monde. Joyce estime que le rôle de l'écrivain est de donner forme à ces moments privilégiés. On retrouve l'idée dans toute son œuvre et plus particulièrement dans un livre publié à titre posthume (1956), Épiphanies.
A vos claviers ! Avez-vous une expérience dans ce domaine ? Confiez au gardien et à ses amis une histoire vécue ou rêvée qui a consitué pour vous une véritable épiphanie.
Commentaires
Selon la légende, un quatrième mage, Artaban de Médée, se serait perdu en chemin et aurait continué à chercher toute sa vie.
Je l'ai rencontré l'autre jour. Il voudrait savoir où l'on trouve son histoire. En tout cas c'est une belle métaphore. Elle fait penser au poème d'Aragon: "Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas...".
Oui ! Ce quatrième mage était chargé d'offrir le chanvre. On le trouve maintenant devant le Prisunic (r) : il se fait surnommer Tabz et a diversifié sa gamme de produits narcotiques qu'il refourgue à des prix défiant toute concurence...
Pardon pour ce moment égarement...
Faudrait voir à ne pas sous-entendre que je me drogue. Ce n'est pas devant le Prisunic que je l'ai rencontré, mais chez un joailler de la place Vendôme. Il venait réclamer sa couronne. Il en était très fier.
Voici un texte de joyce qui me fait penser à ce que tu écris.
le monologue de molly bloom dans Ulysse
une réalisation de arte radio (christophe Rault)
Fothp. Merci pour cette contribution.
Cobab. Merci de bien vouloir reformuler.
C'est aussi la petite contribution du Foto-graphe... :) Sweet