L'écrivain irlandais James Joyce (1882-1941) a donné à ce terme un tour littéraire. Il en fait une sorte de révélation, d'ordre quasi mystique, en tout cas esthétique, qui permet au langage de transcender le réel. C'est l'irruption dans le champ de la conscience d'une expérience, d'un objet, d'une personne ou d'un fait quotidien sous une forme chargée d'intense d'émotion, susceptible de se transformer en mots et d'ajouter de la valeur au monde. Joyce estime que le rôle de l'écrivain est de donner forme à ces moments privilégiés. On retrouve l'idée dans toute son œuvre et plus particulièrement dans un livre publié à titre posthume (1956), Épiphanies.

A vos claviers ! Avez-vous une expérience dans ce domaine ? Confiez au gardien et à ses amis une histoire vécue ou rêvée qui a consitué pour vous une véritable épiphanie.


Voir aussi Étreinte.