Ydel a pris pour cible un élu [Je suis z'élu..., Vive Zélu !, vous voyez, on peut toujours faire pire ...]. Toute ressemblance avec un personnage de la vie réelle - veuillez m'excuser, de la vie politique - serait pure coincidence. Qu'on ne me reproche pas mon manque de respect pour les élus de la nation : 130.000 amendements - l'un où on écrit le chiffre 1000, le suivant mille en toutes lettres, etc. - et on nous demande de croire en leur sens des responsabiiités ... Ce sont des gamins qui se croient sans doute dans une cour de récré. Ils confondent tricycle et hémicycle, non ? Nous les blogueurs, au moins, nous nous amusons sérieusement (témoin : l'oxymore que vous venez de lire), alors qu'ils préfèrent la grosse farce en série. Tous unis, visiteurs de passage ou réguliers, amis d'ici et d'ailleurs, gardien des mots autoproclamé mais sincère, buveurs de phrases, facteurs de rimes, amateurs de confiture et de grammaire (tiens, un zeugme), nous faisons avancer la cause du peuple numérique, la réflexion, la langue francaise, l'électronique, l'accessibilité d'Internet, la société en réseau, le virtuel sans rituel, la survie des arbres, le potentiel humain. Nous singeons la colère des justes, le délire des éplucheurs de mots, l'innocence des rieur sans remord. Nous rappelons, par notre action, le souvenir des années sans rave (mais pas sans rêve), la nostalgie de la glorieuse époque où l'on chantait "Si tous les gars du monde ...", où un bulletin de vote avait de la valeur pendant tout une législature et pas seulement en période pré-électorale. Au moins chez nous, quand il y a de l'opposition, nous bloguons, nous blaguons, mais nous ne briguons rien et nous ne bloquons pas.