"Pourquoi peut-on dire
entraîneur,
mais pas
entraîneuse ? Pourquoi certains masculins en
eur
ont-ils un féminin en
ice, tandis que d'autres le forment en
eure et d'autres encore en
euse ?" Telles sont les questions
que posent Claude Duneton dans son dernier livre où il stigmatise, finement et
avec humour, la féminisation de notre langue et les terminaisons dangereuses.
En toute logique il réclame la promotion des mots
épicènes, dont il fait d'excellents remparts
contre le machisme langagier et le linguistiquement correct.
Commentaires
C'est bien le propos de Duneton.
Ces messieurs se font appeler maïeuticiens.
Parmi les féminins relativement récents, j'apprécie beaucoup la sapeuse-pompière que je trouve assez ridicule… et qu'un ami contrepéteur appelle sapière-pompeuse !
Un pécheur pêcheur ?
Une pécheresse pêcheuse?
Dans les deux cas :
Une supercherie dans la pêcherie.
hum
Une super chérie tend la pêche et rit? Elle se fend la poire ou elle se fend les poireaux?
J'y comprends plus rien!
Traces et Joël : tout ce ci est bien dans l'esprit du livre.
Un chasseur pécheur, ça existe. Mais une chasseresse pécheresse est-ce possible ? Bien sûr il y a Diane mais pourtant d'ordinaire on dit une chasseuse. Une chasseuse pécheresse ?
Quant à la prêtresse, est-elle préteuse?
Une prêtresse pécheresse n'est certes pas préteuse...
Moralté :
La chasseresse pécheresse n'est pas prêtresse en son jardin. La chasseuse n'est pas préteuse quand avec le pêcheur elle ne partage rien.
Je constate que ce billet vous inspire. Alors partons en délire. Pour une fois, laissons de côté l'usage, l'étymologie, les règles de grammaire. Essayons d'être créatifs :
- un ingénieur, une ingénieuse,
- un hot-dog, une chienne chaude,
- un tartuffo, une tartiflette,
- un lion de Belfort, une mangeuse de belle fortune,
- un beau teint, une fille maquillée,
- un bateau mouche, une péniche,
- un cercle vicieux, une circonférence libertine ...
Je te comprends. Ce que tu préfère, d'ailleurs, c'est "un présentateur, une présentatrice".