Myroblyte
Par le gardien le vendredi 5 décembre 2008, 00:00 - Singumots - Lien permanent
L’encens (du latin chrétien incensum, ce qui est brûlé, lui-même de incendere, enflammer), ou oliban, est utilisée dans les cérémonies religieuses depuis l’Antiquité. On dégage son parfum en brûlant la résine d'un arbre originaire de la péninsule arabique et de la Corne de l’Afrique, dont le nom scientifique est Boswellia carteri. Symboliquement, l'encens permet d’établir une communication avec la ou les divinités. Par exemple, les prêtres égyptiens offraient chaque jour à Ré trois sortes d’encens, une à son lever, une au milieu du jour et une à son coucher. Il était également utilisé chez les Hébreux. L’encens et la myrrhe figurent dans les présents faits par les Mages à l’enfant Jésus.
Notre-Dame du Laus
La bergère Benoîte Rencurel (1647-1718) rencontra 28 fois la Vierge Marie durant sa vie, dont la première fois en 1664. À chaque apparition elle pouvait respirer des "Bonnes Odeurs", selon son expression. La Vierge lui demanda de faire construire une église, avec une maison pour les prêtres. Depuis cette époque un pèlerinage a lieu au Sanctuaire marial de Notre-Dame du Laus près du village de Saint-Étienne-le-Laus (Hautes-Alpes). On rapporte de nombreux cas de guérisons, de conversions et de perceptions d'odeurs. L'Église a reconnu officiellement Notre-Dame du Laus comme lieu d'apparitions mariales le 4 mai 2008.
Commentaires
Je confirme, évidemment. L'odeur sui generis est notre odeur animale, dont nous essayons (à tort) de nous débarrasser.
Cela me rappelle aussi Le Parfum de Süskind, le livre comme le film laisse un parfum difficile d'oublier !
Grand livre et grand film. Et on n'est pas déçu par le film quand on a aimé le bouquin. J'ai aussi aimé, sur le DVD, les reportages sur la fabrication du film.
D'ailleurs Le Parfum montre bien que le parfum le plus précieux et le plus difficile à obtenir est celui qui émane de nous. Pourquoi masquer alors une part de notre singularité ?
La Contrebasse et Le Pigeon sont deux autres récits tout aussi miraculeux de Patrick Süskind. À lire absolument.
Je n'ai pas aimé "Le Parfum" : trop d'invraisemblances (vie recluse dans une grotte pendant sept ans, partouze dans la ville...).
Merci pour "myroblite", je ne connaissais que Siméon le Stylite.
J'ai l'impression que vous parlez du film ?
Non, du livre.
C'est vrai que c'est un livre un peu "fantastique", qui fonctionne sur une convention, mais ceci est compensé par la puissance avec laquelle le personnage est campé.