La visite de la dame en or
Par le gardien le vendredi 10 juillet 2009, 00:00 - Gardimots - Lien permanent
La Vierge de Fourvière est descendue parmi les lyonnais du
27 mai au 20 novembre 2008. Ils ont pu la contempler de près et, naturellement,
la photographier. Cette statue de 5,60 m de hauteur, pesant près de 6 tonnes, a
été déposée du clocher de la chapelle attenant à la basilique de Fourvière,
d’où elle dominait la ville depuis 1852, et installée à l'aide d'une grue
géante sur le parvis, cinquante mètres plus bas, dans une grande verrière. Elle
est l’œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch (1812-1886),
professeur à l’École des Beaux-Arts de Lyon. Le clocher qui la soutient, exposé
à tous les vents et orages, avait besoin de quelques travaux de
réparation.
C’est à l’occasion de l’inauguration de cette statue, le 8 décembre 1852, qu’eurent lieu les premières illuminations de Lyon. Un orage extrêmement violent s'était abattu sur la ville et avait contraint les organisateurs à annuler la cérémonie. Des lyonnais prirent alors l’initiative d’installer sur le rebord de leurs fenêtres de petites bougies allumées pour rendre, malgré tout, hommage à la Vierge. C'est ainsi que naquit la fête des lumières.
C’est à l’occasion de l’inauguration de cette statue, le 8 décembre 1852, qu’eurent lieu les premières illuminations de Lyon. Un orage extrêmement violent s'était abattu sur la ville et avait contraint les organisateurs à annuler la cérémonie. Des lyonnais prirent alors l’initiative d’installer sur le rebord de leurs fenêtres de petites bougies allumées pour rendre, malgré tout, hommage à la Vierge. C'est ainsi que naquit la fête des lumières.
© Alain Horvilleur.
Commentaires
C'est justement ce dont je parle ci-dessus : la descente sur terre.
La vierge de Fourvière à LYON, Notre Dame de La Garde à Marseille, Notre Dame du Puy-en-Velay....Et si l'on prend le temps de flâner dans les rues de tant de villes il y a toujours une petite madone au coin d'une rue, dans une niche, elle prie ou tend les bras,vestige d'un passé où la religion avait prégnance sur le quotidien.
À Lyon il y a 350 statues religieuses au coin des rues. Il suffit de lever la tête et de regarder au niveau du premier étage.
Moi je l'ai vu descendre de loin. Si, si. Après, je suis allée la voir sur l'esplanade de Fourvière. Ce qui m'a frappé le plus, c'est la tristesse inscrite sur son visage.
Bravo pour vos superbes photos ! Elles viennent bien d'un "amateur éclairé" ...
Je les garde précieusement sur papier couleur.
Bien à vous !
Margot, l'essentiel, est dans la tête et dans son coeur.
Je pense que la fête des lumières, est simplement un des prolongements de la pose de tes bougies sur le bord de ta fenêtre.