Le mystère de la Chambre d'ambre
Par le gardien le lundi 6 décembre 2010, 00:00 - Gardimots - Lien permanent
Volés par les nazis en 1941 et transportés à Königsberg (Prusse orientale, aujourd’hui en Russie sous le nom de Kaliningrad), ils disparurent à la fin de la guerre sans laisser de traces. On a longtemps pensé qu’ils avaient été détruits dans l’incendie du château en 1945, mais il est possible, et même vraisemblable, qu’ils aient été dispersés. La Chambre d’ambre a été restaurée à l’identique d'après d'anciennes photographies et ouverte au public en 2003 à l'occasion des célébrations du tricentenaire de Saint-Pétersbourg.
Commentaires
Une opulence qui fait rêver ou qui peut choquer! Ces six tonnes d'ambre de la Baltique ont donné 100 000 morceaux qui formaient des motifs floraux ou autres, et encadraient quatre, dit-on, "mosaiques" dont une a été rendue par les allemands il y a une douzaine d'années en échange de dessins du musée de Brême soigneusement cachés par un officier russe.
Bien sûr, le mot me rappelle "Ambre," le roman de Kathleen Windsor, lu avec passion au temps de "Salut les Copains"
Pour avoir fait un voyage "succinct" en "nazi", cette Chambre "d'ambre" et de lumière prête décidément à caution !
"Je" de mots, je sais, et pas à la portée de toutes les bourses "neuro-cognitives", j'en conviens, c'est vous qui l'avez dit cher Gardien, n'en déplaise à vos redresseurs de "torts-tue" frigorifiés!
Mais peu "manchot", je suis un briseur de glace "invertébré" sur votre site comme dans la vie et à mes risques et "puérils" ( je vous "lavé" déjà dit, je crois) ! J'assume...! et votre "circons-inspection" n'y pourra rien !
Au début était le Verbe ! Ne l'oubliez pas !
Désolée je ne me rappelle plus l'épisode de la peste ni franchement le contenu du livre.
Oui, il y a ben la peste. Voici le synopsis.
Non, plus aucun souvenir, mais nous avons tant lu!! et puis, la culture n'est elle pas ce qui reste lorsque l'on a tout oublié?
Oui. C'est ce que disait Édouard Herriot (au risque de vous effrayer par mon grand âge : je l'ai connu).
Merci de m'avoir appris l'auteur de ce bon mot. Je l'aurais attribué à St Ex, Gide ou Malraux. Pas d'effroi devant votre grand age: on y arrivera tous, et moi plus rapidement que d'autres!
Je ne connaissais que la citation sur la politique. Les deux autres sont savoureuses également.
Je raconte. J'ai eu l'occasion d'assister à des réunions d'informations (Herriot était maire de Lyon). Une fois il a commencé en me saluant parce que j'étais le plus jeune de l'assistance. J'avais environ 12 ans.
Geniale citation d'H. sur les cimetières!
Votre "effet-rance" à la peste est intéressant, il m'a permis de conduire une enquête personnalisée sur le web, au motif bien compris que "jeûné" pas spontanément l'essentiel de la culture en tête. A partir de cette recherche, je vous propose un attelage, une association d'idées :
La peste d'Athènes
Thucydide
"Au moment le plus sombre de son histoire, pendant que les Spartiates campaient sous ses murs, Athènes a été frappé par la peste. «J'en parlerai, écrit Thucidyde, en homme qui en fut lui-même atteint et qui vit souffrir d'autres personnes.»
«Ils étaient en Attique depuis peu de jours seulement lorsque la peste se déclara dans Athènes'. Elle avait, dit-on, frappé déjà plusieurs contrées entre autres Lemnos ; mais jamais on n'avait entendu parler d'une si terrible épidémie. Les médecins n'étaient d'aucun secours, parce que, dans le principe, ils trai-taient le mal sans le connaître. Ils étaient eux-mêmes les premières victimes, à cause de leurs communications avec les malades. Tous les moyens humains furent également impuissants; en vain on fit des prières dans les temples, on consulta les oracles, on eut recours à d'autres pratiques, tout fut inutile. On finit par y renoncer et par céder à la violence du fléau.
Cette maladie commença, dit-on dans l'Éthiopie, au-dessus de l'Égypte; de là elle étendit ses ravages sur l'É-gypte, la Libye et la majeure partie des États du roi; puis elle fondit sur la ville d'Athènes et d'abord sur le Pirée, si brusquement qu'on accusa les Péloponésiens d'avoir empoisonné les puits, - il n'y avait pas encore de fontaines en ce lieu, - mais ce fut dans la ville haute que la mortalité fut la plus grande.
Je laisse à chacun, médecin ou non, le soin d'expliquer l'origine probable de ce fléau et de rechercher les causes capables d'opérer une telle perturbation; je me bornerai à décrire les caractères et les symptômes de cette maladie, afin qu'on puisse se mettre sur ses gardes, si jamais elle reparaît. J'en parlerai en homme qui fut atteint lui-même et qui vit souffrir d'autres personnes.
"...Le foyer infectieux de l’épidémie de choléra en Haïti est parti du camp des casques bleus népalais de la mission de l’ONU dans le centre du pays, selon un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères. « Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais » situé à Mirebalais près du fleuve de l’Artibonite. « Le point de départ est localisé très précisément », a indiqué une source à l’AFP en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux, épidémiologiste envoyé en mission en Haïti par la France à la demande du ministère haïtien de la Santé."
La Peste, puisqu'il faut l'appeler par son nom, faisait aux animaux "humanisés", la guerre !
Dans les deux cas évoqués, la proie pour "l'ambre", c'est la portion congrue et indigente de l'humanité !
"Sic transit…": Ambre, ce fut aussi, adapté du roman, un très bon film hollywoodien, avec la très belle Lana Turner si je ne m'abuse…