Le Garde-mots

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vendredi 20 novembre 2009

La photo improbable

Entre Dandylan et Robert Doisneau il y a bien une petite place pour un débutant ? Je suis toujours prêt à photographier. À regarder, certes, mais aussi à voir et, bien sûr, à déclencher. Si je fais un jour un blog photo, je l'appellerai Le Garde-pas car la déambulation au hasard des rues et des champs est le meilleur moyen de se laisser surprendre par une image.

Vendredi 14. Je me promène rue Marcadet, dans le 18e arrondissement de Paris. Je ne me contente pas de marcher, je réfléchis, il n'y a rien de tel pour aérer le cerveau. Je pense à la photo que je ne prendrai jamais... Celle qui n’a aucune chance de venir se perdre sur mon capteur. Pourtant, elle serait belle « comme la rencontre d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ».

Le surréalisme, qui fit de cette phrase de Lautréamont sa devise, n'est pas mort avec Breton et  Dalí. Notre imaginaire sans limite autorise, aujourd’hui encore, les clichés les plus inattendus. Pourquoi  pas la poignée de main du Petit Prince et de Gérard Depardieu ? Ou le Diable entrant dans un bureau de tabac pour demander des allumettes ? Pourquoi pas une paire de chaussures pendue à un fil entre deux maisons ?  Ça ne court pas les rues, je sais, mais c'est justement ce qui m'intéresse. Et, pour faire bonne mesure, au moment où je serais prêt à déclencher, un avion, traversant le ciel de Paris, s'inviterait dans la composition. Instant magique, bien au-delà du possible, métaphore de la vieille errance de l'humanité. On a bien le droit de rêver...

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jeudi 28 avril 2005

Décollage


Se dit d'un avion lorsqu'il quitte le sol.

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