Besoin exagéré, théâtral, hystérique,
d'attirer l'attention. Du latin
histrio, mime, comédien, lui-même
dérivé (sans doute) de
histria, ancien nom de l'
Istrie, du fait que cette région
était censée avoir fourni à Rome ses premiers acteurs.
L'
histrion était, dans cette ville, un acteur qui jouait des
farces grossières au son de la flûte. Le terme s'applique de nos jours à un
mauvais comédien, à une personne qui se donne en spectacle.
Mots
voisins (peu usités) :
histrionesque (digne d'un histrion ;
ce mot est un
hapax),
histrionique (qui se rapporte à l'histrion),
histrionnerie
(condition d'histrion),
histrionage (métier de comédien, mot employé
par plaisanterie et dénigrement),
histrionner (cabotiner ;
"J'histrionne pour mon plaisir, sans avoir ni cabale à craindre ni caprice à
essuyer" [Voltaire, Lettre à Mme de Graffigny, 16 mai 1758]).