Festivités religieuses célébrées dans
l'Antiquité à Sparte (encore appelée Lacédémone) pendant les mois de juillet et
août, en l'honneur de la déesse Léto et de ses enfants Apollon et Artémis.
Elles consistaient essentiellement en danses exécutées par des enfants nus et
des hommes célibataires de moins de 30 ans. Selon Platon elles étaient assez
redoutables puisqu'il fallait savoir résister à la violence des exercices et à
la canicule. Elles avaient été instituées par le législateur mythique Lycurgue
dont on situe l'existence entre le IXe et le début du VIIe siècles avant J.-C.
Du mot grec gumnopaidía, fête des enfants nus, lui-même de
gumnos, nu et paidos, enfant.
Erik Satie (1866-1925) influença de manière décisive, par ses compositions
subtiles et originales, les musiciens qui lui ont succédé. Il écrivit trois
pièces pour piano sous le nom de
Gymnopédies (1888). Claude Debussy
(1862-1918) réalisa l’orchestration de la
première
gymnopédie et de la troisième. Voir aussi
Gnossiennes.
[non, Luckygraphie,
la gymnopédie n'est pas
une "gymnastique des pieds" (pous, podos, pied),
malgré leur action sur la pédale du piano]
Commentaires
je ne connaissais pas cette version (flûte, harpe ou guit. ?) . Bon début de journée pour moi ;-)
merci gardien
Magnifique orchestration dont j'ignorais l'existance. J'écoute souvent les Gymnopédies au piano lorsque j'éprouve le besoin de retrouver calme et sérénité.
Par contre l'origine du mot fait froid dans le dos, surtout par les temps qui courrent ... je préférais ma propre définition (d'où l'ai-je tirée, mystère) relative à des coquillages, vraiment rien à voir !
Vous avez sans doute remarqué la neutralité (ou la tendance à la neutralité) de mon texte. Je préfère que le commentaire vienne d'un visiteur. Ceci dit, je partage votre avis.
Cette neutralité est fort respectable, cher Alain.
A mon avis, Erik Satie, qui a introduit le surréalisme dans la musique, s'est seulement, en choisissant ce titre, attaché aux sonorités du mot.