Et le genre humain ?

J. Havlicek et coll. (université Charles, Prague) ont étudié l’odeur corporelle de douze femmes âgées de 19 à 27 ans, recueillie à l’aide de coussinets de coton gardés sous l’aisselle pendant 24 heures. Les participantes n'avaient aucune contraception de type hormonal et s’abstenaient de consommer certains aliments susceptibles de modifier l’odeur corporelle. Les coussinets furent soumis au jugement de 42 hommes âgés de 19 à 34 ans, selon quatre critères : puissance, qualité agréable, pouvoir attrayant, caractère féminin de l’odeur étudiée.

L’odeur désignée comme la plus attirante par ces messieurs fut celle qui avait été recueillie juste avant l’ovulation. Les auteurs en arrivent à la conclusion que les hommes ont la possibilité d’utiliser leur odorat comme mécanisme de détection de la phase du cycle menstruel de leur partenaire habituelle ou potentielle.

Le gardien, que l’odeur d’encaustique enivre bien qu’il s’agisse d’un produit sans connotation sexuelle, se réjouit de constater que l’être humain est un animal comme un autre.


[Retrouvez ce billet dans L'Almanach 2009 du Garde-mots]