Gaufrette
Par le gardien le lundi 27 juin 2011, 00:00 - Singumots - Lien permanent
Synonymes et mots voisins : bricelet (gaufre fine et croustillante originaire de Suisse), gaufre (gâteau que l'on cuit dans un moule portant sur chaque face des dessins en creux et en relief ressemblant aux alvéoles des gâteaux de miel confectionnés par les abeilles) mestier (pâtisserie semblable aux oublies), oublie (petite gaufre ronde et plate), pizelle (gaufrette italienne très fine), plaisir (synonyme d’oublie), supplication (gaufre épaisse du Moyen Âge). Du néerlandais wafel, rayon de miel.
Lubin Baugin. Le Dessert de gaufrettes.
Huile sur bois. 41 x 52 cm.
Vers 1631. Musée du Louvre, Paris.
Lubin Baugin (v. 1612 - 1663) est avant tout un peintre de scènes religieuses mais on connaît également de lui quatre natures mortes, dont Le dessert de gaufrettes est la plus connue. Dans le film d'Alain Corneau Tous les matins du monde (1991), d’après le roman de Pascal Quignard, le personnage de Lubin Baugin est joué par Michel Bouquet. Le dessert de gaufrettes y est également mis en scène. Dans son récit La Main d'oublies (2007) Sophie Nauleau décrit sa fascination pour le tableau et l’œuvre de fiction qu’il a suscité.
Commentaires
J'adore les mots...dommage que je ne découvre ce réfrégirateur amélioré qu'APRES avoir passé le bac de français...vraiment génial ce blog ! A présent que je connais un synonyme de barbon, je me sens presque invincible ! Un jour je serai gardien !
Wawhooo ! J'affectionne particulièrement ce journal extime qui n'expose pas à l'univers entier que des vétilles, des bagatelles, ou autres événements insignifiants, sans dessein, discontinus, et qui plus est maladroitement narrés ; ce foisonnement de révélations incroyablement essentielles-qui touchent à l'essence, à l'être-fait de nous tous qui nous perdons dans les méandres intimes de l'âme magnifique d'un gardien voyant, voleur de feu, Prométhée, bref, etcaetera, fait de nous des savants, des aventuriers ; notre âme libérée, triomphante, s'élève bien au-dessus des miasmes morbides de l'existence quotidienne.
Je sais aussi, tantôt, exprimer ma pensée en des termes plus simples : "génial, dites ! ce blog".
Quel dommage de ne pas l'avoir découvert AVANT de passer le bac français...
Bienvenue, llatusfiroligamentori. Merci pour ton enthousiasme. Tu figures désormais dans ce billet.
en lisant le pseudo de votre nouveaux lecteur j'ai pensé à Mary Poppins, Supercalifragilisticexpialidocious
rien de très français mais un film qui ma fait flancher
Bienvenue à llatusfiroligamentori
Un hiatus croyez vous ou une histoire de taureau!
Si tous nos bacheliers écrivent et pensent comme Monsieur ou Mademoiselle Macaronisme, alors, je reprends espoir. Quel style! Il mérite un voussoiement.
Bah, n'exagérons pas trop (ceci est, il me semble, un pléonasme). Je connais des Premières bien meilleur(e)s en français : le plus difficile dans cette langue est de paraître "naturel". Utiliser des mots rares, savants, est une bonne chose. Cependant le réel obstacle est de ne pas délivrer des phrases pesantes, pompeuses, tendant parfois vers l'incompréhensible à cause de l'abondance d'adjectifs, de propositions.
Arg, je viens de perdre un mot particulièrement poétique et rare, saisi à la volée : d'origine latine, désigne si ma mémoire est bonne le bref instant d'incandescence des étoiles filantes, éphémères blocs de glaces venant s'échouer sur notre minuscule amas de matière que certains nomment "Terre". Je crois qu'on pouvait former à partir de cet adjectif (qui finissait par "ent") un nom qui lui s'achevait par "tion".
Lunbeau Bingu : "La defère des gausserettes" ; appentissé, n'a-t-il pès ? Mieux chère tennement que de villes fucculents. Ch'en ai l'eau à la bouge et les mâts en potissent ; ils se mélongent, fendent sa loup dent...
grâce à vous, mon chat a trouvé son nom, en cette année des G, merci!