Aponie
Par le gardien le vendredi 13 janvier 2012, 00:00 - Singumots - Lien permanent
Épicure nomme ainsi l’absence de
douleur physique. Pour lui, la plénitude du plaisir est atteinte lorsqu’on
associe l’aponie, état de quiétude corporelle, et son équivalent sur le plan de
l'âme, l’absence de douleur morale, ou ataraxie. Du grec aponia, de
a, privatif et ponos, activité pénible, exigeant un effort.
Ne pas confondre ce mot avec l'aporie, difficulté logique insurmontable, ni
avec l'aphonie (extinction de voix).
Commentaires
Bonjour
Une fois trouvée l'aponie, l'on pourrait concevoir sinon accepter d'en devenir aphone tellement cela doit surprendre et être agréable...
Et comme cela n'empêche en rien d'apprécier les bons mots, je vous la souhaite à titre principal pour 2012.
Merci. Bonne année également.
Très beau texte.
Les notions d'aponie et d'ataraxie sont des idéaux philosophiques, pas des réalités humaines, du moins dans l'état actuelle du monde. Acceptons ce qui nous échu, c'est déjà bien.
En cas voici des nouvelles du Vieux de la Montagne.
Il n'y a pas de souffrance sans âme, c'est donc un peu plus complexe que tu ne le penses. Il n'y a pas non plus d'âme sans souffrance. Que reste-t-il pour s'en sortir ? La résilience.
La résilience suppose aussi de ne pas trop "s'écouter", sinon elle est très difficile à mettre en oeuvre.
Mais à force de l'expliquer aux personnes qui en auraient ou ont besoin, l'on finit toujours pas l'appliquer à soi-même.
Ou peut-être est-ce simplement parce que l'on s'occupe de l'ego d'autrui et non plus du sien, ce qui revient à mon premier propos, oubliez-vous (un peu).
Le malheur des autres ne nous console pas mais il nous aide. Ainsi aucun malheur n'est gratuit, ce qui est une petite - très petite - consolation pour la victime, mais un début de consolation tout de même.