Les troubadours

L'idée de cette scène de genre serait venue à l'esprit du peintre lyonnais Fleury François Richard, dit Fleury Richard (1777-1852), à l'occasion d'une visite au musée des monuments français, créé en 1795 dans le couvent des Petits Augustins, où étaient exposés les tombeaux de Valentine et de Louis. Fleury Richard, qui fréquenta l’atelier de Jacques-Louis David,  est, à son époque, l'initiateur et l’un des principaux représentants du style « Troubadour ». Ce tableau, qui a appartenu à l’impératrice Joséphine, est d'ailleurs l'acte de naissance de l’art troubadour, qui constitua un véritable phénomène de mode dans les années 1820-1830. Ce style est caractérisé, dans le domaine de la peinture, par des œuvres médiévalistes, intimistes, narratives, voire édifiantes. Il renforce, à l'époque, le goût  pour la scène de genre et l'historicisme. Le Moyen Âge reconstitué, anecdotique, est presque imaginaire, en tout cas idéalisé. L'art néogothique devient ainsi avec Fleury Richard l'emblème d'une nouvelle esthétique qui annonce le romantisme. Il sert  également de prétexte à la résurgence du nationalisme et du catholicisme.

D'autres Valentine

Statue

On trouve une statue de Valentine de Milan dans le Jardin du Luxembourg à Paris. Elle est l'œuvre du sculpteur Huguenin.


Valentine est également le personnage éponyme d'un opéra posthume de Méhul (1823).